Recherche de cadeaux et problème de taille. [hideki]

La lycéenne, aujourd'hui, avait une fois de plus mal débuté sa journée. Se réveiller en sueur, le cœur battant, et le corps parcourut de spasmes, n'était pas son hobby préféré. Et puis, rêver d'enfants criant, pleurant, aussi maigres que des clous, près à se battre pour la moindre miette tombant au sol. Rêver ou plutôt vivre cette situation comme si elle était elle même l'un d'eux. Se voir pendue dans une salle sombre et sinistre, ressentir l'engourdissement de ses jambes, le sang qui monte à la tête, la douleur provoquer par des cris d'une autre langue et pourtant si familière. Tout ça avait fini de déboussoler la jeune brune.

Après avoir reprit ses esprit Yue était descendue comme à son habitude dans la cuisine. Elle mangeait tranquillement le déjeuner fait par sa mère quand celle-ci lui rappela la datte fatidique.

_Ma chérie? Tu n'as quand même pas oublier l'anniversaire de tes frères. D'habitude tu es si exitée la veille, que tu ne tient pas en place...
_Qu...

Un éclair de conscience traversa alors l'esprit de la grande brune. Elle se leva à la va-vite prononça un "merde" rageur, que sa mère réprima. Mais plus rien ne pouvait l'arrêter à présent. Elle courue dans sa chambre sortit de son placard ses bas traditionnels, rayés bleu nuit et noir, puis un short à bretelles, une chemise blanche, une veste en cuir noire, ainsi qu'une paire de converse elles aussi noires. La salle de bain fut réquisitionnée, et libérée en moins de cinq minutes. Un coup de crayon lui suffisait en plus de sa tenue. Yue prit dans sa course folle son sac à main et le chapeau trônant sur la poignée de la porte.
Arrivée à la porte elle lança un "Itekimasu" général et énergique, avant de refermer la porte sans plus de cérémonie.

Shibuya.Shibuya. Il était de son devoir de s'y rendre dans les plus brefs délais. Et pour cela elle se mis à courir. A zigzaguer entre les personnes plus lente les unes que les autres. Pour cette lycéenne atteinte
de faiblesse musculaires aux chevilles, courir sur une telle distance relevait d'un sacré entrainement. Tous les jours Yue se faisait violence pour exercer une à deux heures de course, pour retrouver la force de rester debout plus de dix heures. Et cet entrainement avait porté ses fruits, elle ne devait cependant pas s'arrêter, sinon retour à la case départ.

La lycéenne était enfin arrivée à Shibuya, essoufflée certes, mais encore debout et ce pour un moment. Elle n'avait pas à se soucier de ses chevilles. Un seul problème se présenta à son cerveau suffisamment oxygéné par la course: Quels cadeaux offrir?. Yue avait toute la journée pour trouver. Elle se décida alors de parcourir les magasins d'hommes, et espérait avoir un coup de cœur.

Elle entra donc dans le premier magasin de sa connaissance, et commença son petit effeuillage de rayon. Elle fit plusieurs rayon mais rien. Arrivée au rayon T-shirt elle donna un coup d'épaule à une personne plus petite qu'elle.

_Excusez-moi.

la personne ne réagit pas. La jeune Nakayama ne s'en préoccupa pas plus et continua son inspection. C'est quand elle se recula pour voir un des t-shirt du rayon, qu'elle bouscula à nouveau une personne. Elle se retourna, et son regard tomba sur la même personne qu'elle avait déjà bousculée une fois. Se sentant terriblement gênée elle lança rapidement:

_Vraiment, vraiment désolée. Pardon, je, je...

elle ne trouvait plus ses mots et fit donc une courbette pour les remplacer.

Hideki cette nuit rêva encore et toujours de la même chose. Lui petit discutant avec une petite fille, riant ensemble, mais, à chaque fois qu'il essayait de voir le visage de la petite fille, celle-ci n'avait pas de visage. Elle se leva, dit un sayonara, il pouvait même voir une larme coulait sur la fille sans visage et elle partit en courant. Le petit garçon voulait lui courir après, mais, à chaque fois quelqu'un le retint, son père. Une sonnerie se fit entendre, et le garçon se réveillé en sursaut. Il regarda son réveille, il était 8:40, le jeune homme se leva difficilement de son lit, se dirigea vers sa salle de bain il prit une douche, s'habilla, passa devant ses parents sans même adresser un regard à son père, il dit un bref bonjour à sa mère et s'en alla. Il avait besoin de décompresser, il ne voulait parler à personne. Hideki décida donc d'aller faire un tour dans le quartier de Shibuya, il prit le métro, il crut même voir un instant Megumi Kaori entrer dans un métro à l'opposé de celui qu'il prenait. Arrivé dans le quartier, il regarda sa montre celle-ci affichait 9:30, une matinée qui allait s'annonçait pour lui des plus ennuyantes. il entra d'abord dans un magasin de disque, il y regarda les nouveautés musicales et qu'elle ne fut pas sa surprise en sortant du magasin un pub sur un des énormes écran passé et c'était celle dans laquelle il apparaissait. Plusieurs jeunes filles le reconnaissant lui courèrent après, il courut et réussit à seumer les jeunes filles, pour se cacher il entra dans un magasin de vêtement pour homme. Il décida donc de regarder les vêtements qu'ils y exposaient, il y put voir beaucoup de marques, alors qu'il continuait à regarder ces beau vêtements, une jeune fille le heurta, elle lui dit pardon et s'en alla. Le garçonse dirigea vers le côté ou ils n'exposaient que des T-shirt, il se fit encore bousculait et qu'elle ne fut sa surprise quand il vit que c'était encore la même jeune fille que toute à l'heure.

-Vraiment, vraiment désolée. Pardon, je, je...

La jeune fille ne savait pas quoi dire, car bousculait deux fois la même personne en à peine 10 minutes c'était vraiment embarrassant.

-Ne me dit pas que toi aussi tu es une fan? Mais tu joue à la subtilité toi !!

Le garçon disait ça pour rigoler bien sûr, il remarqua que la jeune fille était plus grande que lui, il pensa à ce moment qu'il était ridiculement minuscule à côté d'elle, elle était très jolie, la jeune fille avait de long cheveux noir et des yeux d'un noir intense. Son visage, elle ressembalit à une poupée, ses joues était rosées sur une peau blanche. Elle lui disait vaguement quelque chose.

-Au faite pourquoi une jolie fille comme toi vient dans un magasin pour homme ? C'est pour ton petit ami ?

Il était très familier avec la jeune fille, mais cela sortait tout seul de sa bouche, il ne pouvait s'en empêcher. bizarrement il se mit à regarder droit dans les yeux de la jeune fille.

_Ne me dit pas que toi aussi tu es une fan? Mais tu joue à la subtilité toi !!

Subtilité? Fan? Jouer? Mais de quoi voulait-il parler? la lycéenne était quelque peut perdue. Elle releva son buste, et tomba nez à nez avec...Ben tout simplement un adolescent qui lui rappelait vaguement quelqu'un. Yue réfléchit il fallait qu'elle comprenne ce qu'il avait tenté de lui faire comprendre. Son regard se posa alors sur l'un des écrans publicitaires à l'extérieur du magasin. Elle y vit un shampoing, puis se retourna vers son interlocuteur. Puis faisant des allers-retours entre le panneau publicitaire et la personne face à elle, la brune réussit à faire le lien, Hideki Yoshida, un pro des publicité.

_Une fan? Non, pas que je sache.

Elle se pencha alors vers la sortie du magasin et remarqua plusieurs filles regarder un peu partout, cherchant désespérément quelque chose. La jeune lycéenne se retourna vers lui, et voulu enchainer mais il la devança.

_Au fait pourquoi une jolie fille comme toi vient dans un magasin pour homme ? C'est pour ton petit ami ?

Yue vue ses joues se colorer d'une légère teinte rosée. Elle ne releva pas le ton familier pris par Yoshida. Par contre son regard planté de le sien ne lui échappa pas, accentuant un peu plus son malaise. Essayant d'oublier sa gêne elle repris la parole.

_Oh non ce n'est pas pour un quelconque petit-ami, mais pour mes frères. Et toi que vient tu faire ici? Serait-ce pour échapper aux groupies?

A sa question, le jeune lycéen vit les joues de son interlocutrice devenir rose. A ce moment, le jeune homme trouva la jeune fille vraiment mignonne, alors qu'elle s'était retournée pour s'en aller, elle se tourna vers le jeune homme et dit:

-Oh non ce n'est pas pour un quelconque petit-ami, mais pour mes frères. Et toi que vient tu faire ici? Serait-ce pour échapper aux groupies?
-Ah~Je n'arrive pas à croire qu'une jolie fille comme toi ne sois pas déjà prise.

Le jeune homme regarda dehors et vit une petite horde de filles qui tournaient leurs tête dans tout les sens. Le jeune garçon souffla, pourquoi avait-il fait ce métier ? Il en connaissait ces conséquences pourtant, mais il fut interrompit dans sa réflexion quand il entendit une voix se rapprochaient d'eux.

-Monsieur Yoshida, vous devriez vous cacher dans l'arrière avec votre amie, car ces jeunes filles deorhs vous ont repéré et essaie de rentrer.

Alors sans réfléchir le garçon prit la main de la lycéenne et s'en alla à l'arrière du magasin. Le jeune homme connaissait très bien ce magasin, le destin lui avait fait rencontrer ici une jeune fille et depuis ce jour il continuait à y retourner même s'il n'y achetait rien, il se remémorait ses souvenirs passé. Un sourire se dessina sur son visage à cette pensée, il arriva donc dans l'arrière du magasin et se retourna vers la jeune fille, avant de se rendre compte qu'il l'avait pris avec elle alors qu'elle n'avait rien avoir là dedans.

-Désolé, il se baissa s'était les seuls mots qu'il réussit à dire à la jeune fille, trouvant cette situation gênante et stupide. Il attendit donc que le gérant vienne lui donner le signale pour qu'il puisse sortir.

-Au faite comment t'appelle-tu?

_Ah~Je n'arrive pas à croire qu'une jolie fille comme toi ne sois pas déjà prise.

Yoshida avait vraiment l'air intriguer en posant sa question, et le compliment encore une fois sous-entendu la fit une fois de plus rougir. Essayait-il de la draguer? Yue ne s'en préoccupa pas plus. D'un côté si c'était le cas, elle s'en réjouissait, et si ça ne l'était pas, c'était tout de même flatteur. Et elle ne pouvait pas dire qu'elle détestait ça. En fait qui détesterait? Il fallait être mazo pour ne pas regagner en fierté quand on vous acclamait. enfin acclamer est un bien grand mot, surtout pour une flatterie aussi simple.

Yoshida jeta un coup d'oeil hors du magasin puis soupira. A voir son expression, on pouvait deviner facilement que l'agacement, par rapport à un choix fait il y a un moment, régnait en maitre dans son esprit. Yue, perdue entre son défaut de trouver le petit détail, et son interrogation quant au fait si elle était ou non draguée, fit un bond de quelque centimètre quand une voix lança s'en autre forme de présentation:

_Monsieur Yoshida, vous devriez vous cacher dans l'arrière boutique avec votre amie, car ces jeunes filles dehors vous ont repéré et essaient de rentrer.

Ni une ni deux, la lycéenne se vu tirée à une grande vitesse au travers des rayons. Elle avait eu du mal à suivre et surtout à éviter les autres clients, certains s'étaient retrouvés à terre au milieu de vêtements ou encore dans les rayons. A chaque foi qu'elle bouscula quelqu'un la brune lançait une excuse assez fort pour que sa "victime" l'entende.
Ce n'est que lorsqu'ils réussirent à atteindre l'arrière boutique, que Yoshida la relâcha et qu'elle se rendit compte qu'elle avait encore en main les deux t-shirts qu'elle examinait. D'ailleurs l'un d'eux avait un trou après s'être accrocher à un angle de cabine.

°un nouveau style. Autant en profiter°

Alors qu'elle se demandait comment elle allait faire pour faire passer le trou comme volontaire, son kidnappeur se baissa.

_Désolé.

Yoshida avait alors échangé les rôles avec Yue. Celle-ci se retint de rire, la situation était comique, et l'avait vraiment amusée, mais si elle riait maintenant c'était comme se moquer de Yoshida, ce qu'elle n'avait pas l'intention de faire.

_Non, non, C'est bon, pas de soucis. C'est même plutôt marrant!

Et elle ne pu contenir son rire, la situation était peu être stupide, mais voir ou plutôt entendre les cris hystériques des groupies cherchant désespérément Yoshida ne l'aidaient en rien à se calmer. Seul la question de Yoshida lui permit de reprendre le contrôle de son fou rire.

_Au faite comment t'appelle-tu?
_Yue Nakayama, comme le dirigent de SEGA. Et toi c'est bien Hideki Yoshida, ne? Fit-elle dans un sourire.

Maintenant il ne restait plus qu'à attendre que le gérant leur donne le signal pour qu'il puisse sortir s'en craindre pour leur santé. Mais Yue n'avait pas très envie que tout ça se termine rapidement, elle s'amusait bien. Bon au dépend d'un autre, mais mieux vaut en rire qu'en stresser.

_Je suis entrain de penser comment on va faire pour sortir? Parce que d'après ce qu'on entend ces groupies n'ont pas l'air de démordre de ta présence en ces lieux, et l'envahissent même.

La lycéenne était alors tourné vers l'entrebâillement de la porte des employés et pouvait facilement apercevoir la cohue qui régnait dans le magasin.

La jeune fille se mit à rire, ce qui la rendait encore plus jolie qu'elle ne l'était déjà. Le garçon était bien gêné, mais se mit à rire avec celle-ci. Ils pouvaient entendre les cris de ses filles hystériques qui étaient entrées dans le magasin.

-Yue Nakayama, comme le dirigent de SEGA. Et toi c'est bien Hideki Yoshida, ne? Fit-elle dans un sourire.
-C'est bien ça. Dit-il avec un sourire.

La jeune fille se retourna et commença par regarder par l'entrebâillement de la porte.

-Je suis entrain de penser comment on va faire pour sortir? Parce que d'après ce qu'on entend ces groupies n'ont pas l'air de démordre de ta présence en ces lieux, et l'envahissent même.

Le jeune homme se mit derrière elle pour voir ce qu'il se passait, il put voir qu'il y avait dans chaque coin du magasin un petit attroupement de filles qui le cherchait. Le gérant essayait de les faire partir, mais celle-ci vociféraient contre lui et continuait à chercher. Le lycéen souffla, il en avait assez de ces filles, il ferma la porte pour ne plus entendre ces jeunes filles.

-Qu'elle vit de m**de. Dit-il dans un souffle.

Bien sûr, il ne devait pas se plaindre, car il avait la vie facile grâce au métier de ses parents, mais, il ne pouvait s'empêcher d'envier les personnes comme ces jeunes filles, qui elle n'étaient pas perpétuellement poursuivit dans la rue, qui ne se faisait pas harcelait par les journaliste ès qu'une rumeur venait à se faire savoir. Il se retourna sur le jeune fille et lui dit.

-Bon je pense que l'on va rester ici pour longtemps... Qu'est ce qu'on pourrait bien faire... Il chercha durant quelques seconde et dit. Puisque nous sommes dans l'arrière du magasin, il doit y avoir plein de vêtements que l'on pourrait chercher pour tes frères. Fit-il avec un sourire. Ne t'inquiète pas, comme je suis un amis au patron ils nous laisseront prendre des vêtements qu'ils n'ont toujours pas exposé dans le magasin.

Il commença donc à chercher quelques habits pour les frères de Nakayama et se retourna.

-Au faite, pourquoi leur acheter des vêtements ? Ils sont pas assez grand pour se les acheter tout seul ?

Une fois penchée vers la porte, Yue senti la présence de Yoshida dans son dos. Quelques secondes après elle sentit le lycéen souffler d'agacement, fermer brusquement la porte devant son nez et se retourner en murmurant:

_Qu'elle vit de m**de.

Sur ce point là, elle ne pouvait le contredire. Même si elle était choyée, il y avait beaucoup de choses qui n'étaient pas toutes roses dans sa vie. Et puis lui, après avoir choisit un métier pareil, même en s'y préparant, les bains de foules hystériques sont assez durs à supporter à la longue.

La lycéenne s'était ravisée de rouvrir la porte, malgré son envie irrésistible de rire de la situation catastrophique que subissait le gérant. Oui c'est vrai Yue était sadique. Ou plutôt, elle riait du malheur des autres -comme n'importe qui d'ailleurs- mais c'était d'un malheur sans trop de conséquences psychique. Et là, le gérant, n'aurait certainement qu'une envie, celle de sortir pour une fois de ce moule trop rigide de patron de magasin en costard-cravate. Et pour les dégâts engendrés ils ne seront que matériel et monétaire -ça risquait de faire baisser leur bénéfice du mois, cette affaire-.

Quand on regardait autour, l'arrière boutique était vraiment vaste. Aussi grand que le magasin, et encore il devait bien faire la taille d'un hangar industriel. Et cette gigantesque surface était rempli de pile de carton phénoménale, de canapé, pouf et autres assises en tous genre. Il y avait des vêtements sous plastique, d'autres non, éparpillés dans l'immense salle. Même des rayons prêts à être exposés se trouvait ici et là. Yue en était sidérée, elle avait bien un dressing chez elle, mais de voir l'arrière d'une boutique aussi réputée que celle-ci ça bluffe.

_Bon je pense que l'on va rester ici pour longtemps... Qu'est ce qu'on pourrait bien faire... Yoshida l'avait fait sortir de ses pensés. Il chercha durant quelques secondes.
_Puisque nous sommes dans l'arrière du magasin, il doit y avoir plein de vêtements que l'on pourrait chercher pour tes frères. Fit-il avec un sourire. Ne t'inquiète pas, comme je suis un amis au patron ils nous laisseront prendre des vêtements qu'ils n'ont toujours pas exposé dans le magasin.

_Vrai de vrai?! Trop fort j'adore, au moins j'aurais le choix. Repris la lycéenne de nouveau aussi agitée qu'une puce.

Les deux adolescents commencèrent alors leur exploration chacun de leur côtés quand Yue entendit atténué par la distance et la grandeur de la salle:

_Au fait, pourquoi leur acheter des vêtements ? Ils sont pas assez grand pour se les acheter tout seul ?
_Tu sais même si ils peuvent s'en acheter seuls, j'aime bien leur imposer un ensemble que j'ai choisis. Et la plus part du temps il me demande si leur façon de s'habiller est bien ou pas. Ils se fient à moi et sa me flatte. Alors après qu'ils ne viennent pas se plaindre si ça ne leur plait pas! Mais bon c'est plus souvent l'inverse!

Yue avait monologuer avec énergie et amusement, de un pour que Yoshida l'entende, et de deux parce que ces frères étaient toujours a la faire participer à leur garde robe. Apparemment il aimaient beaucoup les gout de Yue, qui cependant ne reproduisait quand même pas les mêmes bases que la sienne.

Elle cherchait frénétiquement. Sortant des vêtements de leur présentoirs puis les reposant, et ainsi de suite.

Le garçon continuait toujours à chercher tout en attendant la réponse de la jeune fille.

-Tu sais même si ils peuvent s'en acheter seuls, j'aime bien leur imposer un ensemble que j'ai choisis. Et la plus part du temps il me demande si leur façon de s'habiller est bien ou pas. Ils se fient à moi et sa me flatte. Alors après qu'ils ne viennent pas se plaindre si ça ne leur plait pas! Mais bon c'est plus souvent l'inverse!
-Tu es une bonne soeur alors, moi aussi j'ai une grande soeur, elle est toujours entrain de voyager à l'étranger. Elle est toujours sur des podiums avec pleins de vêtements crée par de grand créateurs et elle me ramène toujours plein de cadeaux. Ce qui me fait extrêmement plaisir, mais, tout ces cadeaux, je m'en lasse. J'ai toujours étais choyé par tout le monde, même si à une époque ça a été dûr pour moi, ma famille était toujours sur moi entrain de me cajoler sans se rendre compte de mon mal être. Le garçon se confiait à la jeune fille qui elle était silencieuse, ils ne savait pas trop pourquoi il se confiait à elle. Désolé, tu dois me prendre pour un garçon égoïste.

Hideki continuait à chercher quelque chose pour les frères de la lycéenne, il y avait toute marque confondu, que se soit des marques internationales aux marques japonaises. Quand il entendit une porte s'ouvrir, un employé du magasin se dirigea vers le jeune homme et dit d'un ton un peut apeuré.

-Monsieur Yoshida, je ne pense pas que ces jeunes filles ont l'intentions de partir d'ici avant longtemps, car celles-ci vous ont vu discuter avec la jeune fille ici présente et elles seront capable de rester ici jusqu'à que la nuit tombe. Que devons nous faire appeler la police? Les laisser ici? Le gérant essaie de les calmer mais rien y fait.

Le lycéen réfléchit quelques instants et dit à l'homme.

-Ne vous inquiétez pas, elle finiront par partir je vous le dit.

Le garçon avait dit ça avec un petit sourire mesquin sur le visage, mais qu'avait-il en tête ? seul lui le savait, il regardait l'employé avec un énorme sourire, quand celui-ci vit ce sourire, il comprit tout de suite les intentions du jeune homme et le regarda avec de gros yeux. Le lycéen demanda à Yue de s'approchait un peut et quelques minutes plus tard, les jeunes filles hystériques qui cherchaient le jeune lycéen, un jeune garçon sortit alors de l'arrière du magasin habillé comme le recherchait et sortit tout en courant du magasin. Les jeunes filles un peut bêtes d'esprit lui coururent après. Pendant ce temps dans l'arrière du magasin, les deux jeunes gens cherchaient toujours quelque chose pour les frères de la jeune fille, quand Hideki se releva et dit à celle-ci avec un sourire qui faisait tomber toutes les jeunes filles.

-Yatta !!! Tiens, est-ce que ça leurs plaira ? Il tendit à la lycéenne une chemise blanche de marque Gucci et dit, au faite c'est pour combien de garçons ??

A sa réponse la lycéenne entendit la voix de Yoshida:

_Tu es une bonne sœur alors, moi aussi j'ai une grande sœur, elle est toujours entrain de voyager à l'étranger. Elle est toujours sur des podiums avec pleins de vêtements crée par de grand créateurs et elle me ramène toujours plein de cadeaux. Ce qui me fait extrêmement plaisir, mais, tout ces cadeaux, je m'en lasse. J'ai toujours étais choyé par tout le monde, même si à une époque ça a été dur pour moi, ma famille était toujours sur moi entrain de me cajoler sans se rendre compte de mon mal être.

Yue écoutait en silence. D'un côté c'est vrai qu'avoir les tous derniers vêtements à la mode c'est super, mais quand ça devient une routine, ben ce n'est rien d'autre que lassant. Choyé par tous? n'était-ce pas ce qu'elle avait vécu depuis toute petite. Enfin depuis son plus vieux souvenir? d'ailleurs ses frères et son père n'étaient pas totalement d'accord qu'elle se mette à courir. Il ne fallait surtout pas qu'elle s'écroule pendant sa course! Personne ne lui viendrait en aide, et puis surtout comment faire si jamais ses cicatrices se rouvraient?! C'était gentil, mais trop poussé à l'extrême. La grande brune s'était énervée à en faire trembler les meubles. Seule sa mère réussit à la calmer ce jour là. Et depuis cet éclat et surement l'intervention de sa mère après, les autres membres de la famille n'avaient plus exposé leur opposition. Et puis en parlant de mal être, en ce moment, elle n'était plus vraiment dans l'esprit de d'habitude. Ses cauchemars lui trottaient sans cesse dans la tête. Et Yue se posait de plus en plus de questions.
D'après ce qu'il disait Yoshida-san avait vécu ça, mais c'était apparemment fini. Elle aurait aimé qu'il en aille de même pour elle mais bon. Chacun à ses hauts et ses bas. Elle l'écoutait avec beaucoup d'attention et fut surprise lorsqu'il se coupa.

_Désolé, tu dois me prendre pour un garçon égoïste.

Elle se remit cependant vite de sa surprise pour infirmer son interlocuteur.

_En aucun cas je te prendrais pour quelqu'un d'égoïste! Sinon moi je serais quoi? Et puis je pense qu'il y a beaucoup plus égoïste que les personnes choyées mais qui ne le vivent pas bien! Et puis pour tout te dire je suis aussi aux petits soin de ma famille. Et pourtant en ce moment je ne c'est pas, j'ai l'impression qu'au lieu qu'ils soient proches de moi, c'est...

Mais elle ne put finir sa phrase qu'un jeune homme, certainement un employé de la boutique entra vivement et se dirigea vers Yoshida. La lycéenne repensa alors à ce qu'elle avait commencé à dire et sentit ses joues s'enflammer quelque peu. Même si elle parlait facilement aux autres elle n'aillait jamais aussi loin dans l'échange de vie privée. Surtout qu'en ce moment les rumeurs qu'elle n'avait pas le même père que ses frères était d'actualité! L'employé prit son courage à deux mains et dit en murmurant apeuré:

_Monsieur Yoshida, je ne pense pas que ces jeunes filles ont l'intentions de partir d'ici avant longtemps, car celles-ci vous ont vu discuter avec la jeune fille ici présente et elles seront capable de rester ici jusqu'à que la nuit tombe. Que devons nous faire appeler la police? Les laisser ici? Le gérant essaie de les calmer mais rien y fait.

Yue s'était rapprochée et avait pu entendre que le problème prenait beaucoup plus d'ampleur que ce qu'elle avait imaginé. Elle se tourna alors vers son partenaire d'infortune en pensant qu'il prendrait le partit d'appeler les forces de l'ordre, pour que ce magasin et sa vie privée en retrouve un peu. Mais lorsqu'elle aperçue le sourire mesquin qu'il affichait, elle rangea bien vite son idée de pouvoir revoir le hall de Shibuya dans quelques minutes.

_Ne vous inquiétez pas, elle finiront par partir je vous le dit.

L'employé fut aussi surpris que la brune voir même choqué, vu ses yeux aussi gros que des boules de billard. Yoshida-san lui fit signe de se rapprocher se qu'elle fit sans discuter. Sa curiosité quant à l'idée saugrenue qu'avait du suggérer Yoshida à l'employé la poussa à s'exécuter. Elle put ainsi voir, au bout de quelques minutes, un jeune homme, habillé de la même façon que le lycéen, sortir par une autre porte de l'arrière boutique, et courir à toute allure pour ne pas se faire attraper par les folles furieuses qui n'étant pas en reste de leur bêtise ne mirent qu'une seconde pour le poursuivre au travers du centre commercial.
Yue en resta immobile. Elle n'avait pas pensé à se stratagème et le trouva admirablement bien ficelé, malgré la grossière ressemblance entre le véritable recherché et la proie des fans en folie du moment. C'était bien élaboré quand on pensait aux simple d'esprit que sont les groupies lorsqu'elles passent en mode "KYYAAA".
Pendant qu'elle réfléchissait encore aux détails qu'elle aurait voulu améliorer, en l'occurrence la taille, la coiffure, le parfum, et peut-être bien le lacet de la chaussure défait. Yoshida s'évertuait à trouver dans les rayons ce qui pourrait faire l'affaire comme cadeau pour les frères évoqués avant la petite mise en scène.

_Yatta !!! Tiens, est-ce que ça leurs plaira ?

Yue ne put retenir un bond quand elle l'entendit s'exclamer. elle se tourna et le vit qui tendait une chemise blanche au grand col et aux pans effilés. Elle devina rapidement à l'insigne sur l'unique poche que la marque n'était autre que Gucci.

La jeune lycéenne vit parfaitement bien Akira avec un jean troué et effiloché lui aussi. Mais le jean devait parfaitement correspondre à son idée sinon il ne se marierait en aucun cas avec la chemise. Les accessoires elle en avait assez pour fignoler la tenue. Il lui restait donc que le jean et la tenue du second, Kei.

_au fait c'est pour combien de garçons ??
_Oui, merci c'est tout à fait ce à quoi je pensait!

Elle avait accourut avec un grand sourire, et partit dans ses réflexions comme elle l'était: elle ne fit pas attention à son geste qui fut de déposer un baiser sur la jour de Yoshida-san. Après quelques tours sur elle-même à sautiller comme une enfant de six ans, elle se rappela la seconde question de son interlocuteur.

_Seulement deux! Je pense que c'est largement suffisant! Lui répondit-elle en riant.

Kei, n'ayant pas la même attitude que son jumeau, n'aurait pas droit à ce genre de tenue décontractée. Dans un autre style, plus plage que ville lui conviendrait beaucoup plus. Yue repartit donc à la recherche d'un nouveau coup de cœur. Étant complètement absorbée par son nouvel enthousiasme elle ne prit pas garde aux mouvements amples qu'elle effectuait, ni à la haute pile de cartons en équilibre précaire qu'elle bouscula avec énergie.

-Oui, merci c'est tout à fait ce à quoi je pensait!

Ce n'était pas la réponse qu'il attendait, mais il reçut une bise sur la joue de la part de la jeune fille. Il ne put s'empêcher de rougir, Yue sautillait dans tout les sens, il ne s'attendait pas à ça, mais alors pas du tout. Le lycéen trouva alors la jeune fille très mignonne à courire dans tout les sens et à être toute exité. Il sourit alors à sa pensée, la lycéenne se retourna sur lui et lui dit toujours aussi exité.

-Seulement deux! Je pense que c'est largement suffisant! Lui répondit-elle en riant.

Au rire de celle-ci, il ne put s'empêcher de la trouvait très belle, elle avait l'air de déjà penser à ce qu'elle allait choisir comme autre vêtements. A ce moment, elle lui rappela alors son amie, son sourire changea, il avait un sourire triste et regardait par terre. Elle lui manquait énormément, de la nostalgie, il en avait, les fous rires qu'il partageait avec celle-ci, sa bonne humeure, sa joie de vivre, son sourire, sa voix, son viage, tout lui manquait et il n'allait jamais pardonner son père. Le jeune homme repensa qu'avant l'interruption de l'employer, la jeune fille qui se trouvait avec lui allait lui dire quelque chose et qu'elle avait commencé à rougir, ce qu'il avait trouvé parfaitement mignon.

-Dis ?

Il se retourna et vit qu'une pile de cartons allaient tomber sur celle-ci et dans un geste brusque, il courrut vers elle et se jeta sur elle pour qu'elle ne se prenne aucuns cartons sur elle. Il se retrouva au dessus d'elle, il l'a regarda et se mit à rougire vu dans la position dans laquelle ils se retrouvaient. Alors qu'il regardait Yue, il pensa alors qu'elle ressemblait beaucoup à Kanagawa, son amie d'enfance et son regard devint plus intense. Puis, une personne entra dans l'immense entrepôt, mais en les voyants cette personne sortit discrètement tout en prenant une jolie photo des deux jeunes gens, avec un sourire aux lèvres et s'en alla.

Au son de l'appareil, le jeune homme se retourna mais ne vit quela porte se refermer. Le lycéen se leva et aida la jeune fille à se relever.

-Désolé, dit-il avec un sourire gêné. Mais, fait plus attention la prochaine fois. Bon et si on rangé, parce qu'au sinon, le patron va nous crier dessus. Et il commença à ranger.

Yue entendit la voix de Yoshida-san, et se retrouva à terre dans la seconde qui suivit. Sous le choc elle avait fermés les yeux, mais une fois arrivé à "destination" elle les rouvrit et tomba sur les yeux souligné d'une légère teinte rose, de son interlocuteur. Elle entendit alors le crépitement d'un appareil photo et vit la lycéen se retourner vivement vers la porte de communication entre le magasin et l'arrière boutique. Yoshida fut plus rapide qu'elle et se releva en lui proposant son aide d'une main qu'elle accepta volontiers tout en repensant à la position explicite dans laquelle ils ont été surpris. D'ailleurs elle ne put retenir sa gène de venir une nouvelle fois s'inviter sur son visage.

_Désolé, dit-il avec un sourire gêné. Mais, fait plus attention la prochaine fois. Bon et si on rangé, parce qu'au sinon, le patron va nous crier dessus.

_Gomenasai...

La lycéenne se sentit alors coupable, c'est elle qui avait provoqué cette situation par son côté gamin. Et ça c'était une chose qu'il faudrait vraiment qu'elle corrige! Puis en voyant Yoshida-san commencer à remettre un peu d'ordre au bazar qu'elle avait provoqué, elle se ressaisit bien vite en repensant au pourquoi du comment elle s'était retrouvée indemne malgré sa bêtise. Elle se précipita alors vers le lycéen le stoppa dans son rangement et l'examina autant qu'elle pouvait pour trouver la moindre blessure, tout en parlant rapidement affolée.

_Je...excuse-moi...merci...tu n'as rien? Tu n'es pas blessé? Je...pardon...

Yue continua sa litanie dans un murmure puis elle stoppa ses gestes ainsi que son flot de paroles, un autre flash venait de lui rappeler celui d'un appareil photo.

_Non! C'est pas possible! Si je retrouve celui qui la prise il va passer un sale quart d'heure! Non mais ça va pas de profiter de l'infortune des autres comme ça!

La brune s'était enflammée. Une colère sourde montait doucement. Elle prit par la main Yoshida-san et l'entraina à sa suite vers la sortie. Elle fulminait. On avait aucun droit de laisser des personnes comme ça surtout que les cartons éparpillés au sol étaient largement visibles, donc l'hypothèse qu'ils pouvaient prendre du bon temps était forcément à exclure!

_Y a franchement des enfoirés et des profiteurs dans ce pays! Si j'arrive à mettre la main dessus...Grrr...

-Gomenasai...
-C'est pas grave, mais, fais juste attention la prochaine fois. Dit-il souriant

Le jeune homme continuait à ranger lles vêtements éparpillés par terre. vit la jeune fille qui commençait à ranger à son tour, durant quelques secondes puis, celle-ci se retourna sur lui ce qui surpris le garçon.

-Je...excuse-moi...merci...tu n'as rien? Tu n'es pas blessé? Je...pardon...

Le jeune fille continuait à parlait dans sa barbe, elle était vraiment gênée, le garçon trouvait ceci vraiment mignon. Puis, elle releva sa tête et dit.

-Non! C'est pas possible! Si je retrouve celui qui la prise il va passer un sale quart d'heure! Non mais ça va pas de profiter de l'infortune des autres comme ça!

Il se souvint alors qu'un bruit de flash d'un appareil photo avait était entendu. Le garçon savait ce qui allait se passer, après ce scandale, plus personne ne voudrait le lâcher. Yue avait l'air d'être vraiment en colère, le jeune homme fut surpris par se changement soudain de comportement de celle-ci. Cette rencontre allez prendre une tournure bien bizarre. Alors qu'il voulut dire quelque chose, il sentit la main de la jeune fille qui attrapa la sienne et elle le conduisi en dehors du magasin tout en disant.

-Y a franchement des enfoirés et des profiteurs dans ce pays! Si j'arrive à mettre la main dessus...Grrr...
Elle n'avait pas tord du tout à ce sujet, ils arrivèrent en dehors du magasin. Le jeune homme vit alors une personne qu'il n'aurait jamais crut revoir, celle-ci tenait un appareil photo dans les mains et arborait un énorme sourire, un sourire qu'il connaissait. C'était le sourire de

-Kanagawa ? Dit-il dans un souffle, la jeune fille se mit à courire. Shotto !!!

Le jeune homme tenant toujours la main de Yue, se mit à courire après elle. Les deux jeunes gens courrèrent après elle, quelques minutes après, ils arrivèrent dans un coin ou il n'y avait personne. La jeune fille se retourna sur les deux lycéens, elle arborait toujours ce même sourire ce qui fit froid dans le dos du garçon.

-Hideki-kun, sashiburi, ne ? Mais, je vois que t'es en très bonne compagnie.-Qu'est ce que tu fais avec cet appareil ? C'est toi qui à pris cette photo ?
-Hmm... Elle aquiesça de la tête. Dis moi, qu'est ce qui va vous arriver à toi et cette fille si je donne cette photo à un grand pprix aux magasines ?
-Pourquoi tu fais ça ?
-Parce qu'il me faut de l'argent et qu'à cause de toi ma vie est un enfer.

Le garçon le savait, ils étaient amis, mais, tout deux se faisaient souvent maltraiter par les autres élèves avant, mais, leur amitier les aidaient à tenir. Il savait qu'après qu'ils soient séparé, elle ne pourrait plus supporter cette persécution, Yoshida en voulait à son père pour ça.

-Je suis désolé.
-Tes excuses n'y changeront rien, la jeune fille avait arrêté de sourire. Mais j'aimerais savoir, pourquoi être partie et ne plus avoir donné de nouvelles ? -C'est... Je ne pouvait plus te voir... Dit-il la regardant droit dans les yeux.

Il lâhca la main de Yue qui n'avait toujours rien et s'avança vers elle. A chaque fois qu'il s'avançait elle reculait, il pouvait voir dans les yeux de la jeune fille de la haine, de la colère et de la tristesse. Si elle était devenue comme ça c'était de sa faute, même s'il aurait voiulu tout changer, le mal était fait. s'il pouvait retourner dans le passé, pour que cette rencontre n'ait jamais eu lieu, que cette amitié ne naisse jamais, il le ferait.

-Donne moi cette appareil, s'il te plait.
-Je suis désolée, mais, je ne te le donnerai jamais.-Je sais que tout ça est de ma faute, si j'avais put te donner de mes nouvelles, si j'ai coupé tout lien avec toi ce n'était pas voulu c'était contraint. Si je pouvais tout recommencer, je ferais en sorte qu'on ne se soit jamais rencontré.
-Tu es stupide, dit-elle.

alors qu'elle allait continuer sa phrase elle fut stoppée par un bruit sourd qui venait de derrière.

Sa colère ne désenflait toujours pas. La lycéenne traversa d'une traite le magasin sans prendre en compte le gérants, et les autres clients plus qu'étonnés de voir une jeune fille et un jeune homme sortir de l'arrière boutique précipitamment. Une fois arriver au seuil de la boutique, Elle stoppa ses pas devant une adolescente tout comme elle, quoiqu'un peu plus petite, qui arborait un sourire espiègle , dont la présence exaspéra un peu plus Yue. Cette dernière devina rapidement au vu de l'appareil photo maintenu par une lanière au cou de l'autre jeune fille, que celle-ci était la fautive. Yue voulu lancer une réplique cinglante lorsqu'elle fut devancée par le seul homme du trio:

_Kanagawa ? Dit-il dans un souffle.

La dite Kanagawa sourit de plus belle et s'enfuit à travers le hall du centre commercial. Yue s'exclama en accord avec Yoshida-san: Shotto!!! Cette fois-ci, c'est la jeune lycéenne qui fut emportée par son compagnon à la poursuite de la coupable. Yoshida-san et elle eurent la chance que la fugitive se dirrigea vers un cul-de-sac désert. Yue pensa que prise par la panique elle s'était égarée, mais lorsque la nommée Kanagawa se retourna avec son immense sourire, Yue n'eut aucun doute quant aux intentions de la connaissance de Yoshida-san. Avec une voix mielleuse, que la lycéenne détestait par dessus tout, celle face à elle lança:

_Hideki-kun, sashiburi, ne ? Mais, je vois que t'es en très bonne compagnie. Yue ne pu répliquer, elle ut coupée.
_Qu'est ce que tu fais avec cet appareil ? C'est toi qui à pris cette photo ? Demanda-t-il incertain.

Yue recula de trois minuscules pas, elle voulait voir comment celui avec qui elle avait bien rit et qu'elle considérait déjà comme son ami, s'en sortirait face à cette peste -elle ne voyait pas d'autre mots qui pourrait lui correspondre- La peste, donc, fit sa mijaurée:

_Hmm... Elle aquiesça de la tête. Dis moi, qu'est ce qui va vous arriver à toi et cette fille si je donne cette photo à un grand pprix aux magasines ?

°Depuis quand on demande les conséquences de nos actes à nos victimes?!°

_Pourquoi tu fais ça ? Demanda-t-il en guise de réponse.
_Parce qu'il me faut de l'argent et qu'à cause de toi ma vie est un enfer. Lâcha-t-elle avec ardeur.

La lycéenne en retrait n'en revenait pas. Depuis quand les gens étaient-ils si corrompus? Bien sûr, il est vrai que ça à toujours été comme ça, mais quand même. Dire que sa vie est un enfer alors qu'elle à l'air d'avoir tout pour elle, l'argent -parce que sans ça pas d'appareil aussi sophistiqué-, la beauté -parce que malgré l'expression de haine qui déformait ses traits elle étaient très belle-, la santé -parce qu'elle n'était pas entrain de se tordre de douleur-. Yue regarda du côté de Yoshida-san et remarqua qu'il avait l'aire triste et en colère aussi, comme si il en voulait beaucoup à une quelconque personne.

_Je suis désolé. Souffla-t-il désespéré.
_Tes excuses n'y changeront rien, la jeune fille avait arrêté de sourire. Mais j'aimerais savoir, pourquoi être partie et ne plus avoir donné de nouvelles ?
_C'est... Je ne pouvait plus te voir... L'affronta-t-il du regard.

Yue sentit la pression sur sa main disparaître. Elle vu ensuite le manège entre les anciens amis. Elle le devinait facilement aux regrets apparents de Yshida-san et à la haine encore présente de Kanagawa. L'un avançait, la seconde reculait.

_Donne moi cette appareil, s'il te plait. °enfin quelque chose qui fera avancer les choses°
_Je suis désolée, mais, je ne te le donnerai jamais. °Tch!°
_Je sais que tout ça est de ma faute, si j'avais put te donner de mes nouvelles, si j'ai coupé tout lien avec toi ce n'était pas voulu c'était contraint. Si je pouvais tout recommencer, je ferais en sorte qu'on ne se soit jamais rencontré.
_Tu es stupide.

La lycéenne spectatrice ne put s'empêcher à ce moment là de râler certes bas, mais le bruit étouffé parvint quand même aux oreilles des deux autres. Yue qui avait pris sa tête dans ses mains, leva les yeux sur eux. Elle était agacée c'était un fait établit, mais ses yeux montrait bien qu'elle riait intérieurement. Elle pris donc la parole.

_Sur ce point là, je suis d'accord avec elle, tu es idiot. On ne peut pas rétablir ses actes passés, et puis j'ai bien vu ma ressemblance avec elle et tes moments d'absence tout à l'heure. Tu ne peux pas dire que tu ne voulais pas la rencontrer, j'ai plutôt eu l'impression qu'au contraire elle te manquait énormément. Dire qu'au départ je me demandait pourquoi tu avais ce sourire triste. Maintenant je sais! Yue s'arrêta avec un sourire chaleureux et repris bien vite en se tournant vers l'autre jeune fille. Mais bien sûr ce n'est pas le seul idiot du lot! Tu l'es aussi très chère. Sache que je suis franche, et que je n'ai toujours pas digéré ce que tu as fait. Mais malgré ça... Elle tritura sa tresse, signe de réflexion. En fait vous m'avez l'air de bien vous connaître et apparemment c'était contre votre volonté, que l'on vous a séparés... Alors pourquoi, Kanagawa c'est bien ça, tu lui fait cette crasse? Au lieu de vous battre, vous ne devriez pas être content de vous revoir et en profiter?... Enfin je dis ça, je dis rien...

Yue avait monologué seule, chose dont elle a peu l'habitude. A la fin, quand elle se rendit enfin compte qu'elle monopolisait l'espace sonore, elle rougit quelque peu, souffla, puis mis sa main derrière son crâne, signe de grande gêne chez elle.