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 ... Ou peut-être que si [Kyo]

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Yuriko Chizumu
M3 - 3eme année
Yuriko Chizumu


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MessageSujet: ... Ou peut-être que si [Kyo]   ... Ou peut-être que si [Kyo] I_icon_minitimeJeu 26 Nov - 23:09

Suite de => C'était pas le bon soir

Yuriko pénétra chez elle comme une voleuse. Elle ne voulait pas attirer l’attention sur elle, pas ce soir. Aussi, elle ouvrit doucement la porte d’entrée et pencha sa tête à l’intérieur. Lumières éteintes, personne à l’horizon. Tout le monde devait dormir. La jeune fille fit signe derrière elle que la voie était libre et entra plus sereinement dans la demeure des Chizumu. Elle alluma la lumière et l’entrée s’éclaira. La jeune fille pivota vers le domestique qui portait le blessé et lui fit signe de monter et de l’installer dans sa chambre. Obéissant à ses ordres, le domestique s’éclipsa et grimpa les escaliers. Yuriko s’aventura plus profondément chez elle et se mit à chercher activement.

Yuriko tempêtait intérieurement. Où pouvait-on ranger toutes ces choses ? La jeune fille, malgré toutes les précautions prises afin de ne pas faire de bruit, faisait à présent un fracas d’enfer. Une domestique pointa le bout de son nez. Elle frotta ses yeux mal réveillés et s’approcha de sa maitresse. Le bruit de ses pieds frottant le sol alerta la Missy et elle se retourna.

« - Ano, Chizumu-sama, que cherchez-vous ?
- La trousse de secours.
- De secours ?
La domestique s’affola. Ses yeux s’ouvrirent, la réveillant totalement. Mademoiselle, vous vous êtes fait gravement mal ? »

Yuriko réfléchit quelques instants. Si elle disait que Matsuda était ici, ça risquait de créer des problèmes aux deux jeunes gens. Si elle disait qu’elle s’était blessé, la domestique en alerterait immédiatement toute la demeure. Que faire ? Finalement, elle choisit la mise en scène. La jeune fille fronça les sourcils.

« - Mais non voyons. Tu dramatises toujours tout. Je viens de me rendre compte que je n’ai pas de trousse de secours dans ma chambre. Ça … ça peut toujours m’être utile. »

La domestique hocha la tête, ne faisant aucun commentaire, préférant ne pas contrarier Yuriko. Elle s’éclipsa de nouveau et revint quelques secondes plus tard. Elle tendit une grosse trousse blanche vernis à Yuriko. Celle-ci l’attrapa et se releva. Elle remercia la domestique, la congédia et s’éclipsa à son tour de la cuisine. En montant les escaliers, la jeune fille croisa le domestique qui l’avait ramené et déposé Matsuda. Il la salua, ne faisant aucun commentaire supplémentaire et Yuriko accéléra le rythme.

Quand elle rentra dans sa chambre, elle y vit Matsuda allongé sur son lit. De loin, il avait l’air encore en plus piteux état. Il avait une serviette mouillée sur le front, une bassine remplie d’eau au pied du lit. Le domestique s’était visiblement occupé de lui retirer manteau, écharpe, bonnet, pull. Yuriko s’approcha à pas feutrés du jeune homme. Arrivé à bonne distance, elle vit qu’il avait les yeux fermés. Matsuda avait l’air déjà un peu plus paisible que tout à l’heure. Son corps ne s’agitait déjà plus, et sa respiration reprenait peu à peu un rythme normal. Rassurée, la Missy s’assit précautionneusement sur le lit. Le domestique avait nettoyé le visage et les mains du jeune homme, mais le sang persistait à couler sur son visage. Il avait dû souffrir.

Yuriko s’empara de la serviette mouillée posée sur le front du Trésor. Elle l’essora, la trempa dans la bassine, humidifia le front de Matsuda et la reposa. Elle observa un long moment le visage endormi du Trésor. Jamais elle n’avait pu observer Matsuda d’aussi près. Malgré ses cheveux ébouriffés, son air amaigri, il avait l’air paisible, il devait sûrement récupérer. La Missy sourit. En y repensant, c’était lui qui l’avait sauvé … Kyo Matsuda. A cette pensée, son cœur battit plus vite. La jeune fille détacha subitement son regard du visage de Matsuda. Un instant troublée, Yuriko reprit peu à peu contenance.

Yuriko posa une main sur l’épaule du Trésor, une autre sous sa tête, et le souleva légèrement, de façon à ce que sa tête repose sur ses jambes. Elle ouvrit alors la trousse de secours et entreprit de soigner le jeune homme endormi. Ses mouvements étaient doux, non appuyés, de manière à ne pas réveiller Matsuda. Plus ses mouvements se répétaient, plus la jeune fille pensait qu’elle était en train de soigner Kyo Matsuda, chez elle, dans sa chambre plus précisément, et qu’il l’avait sauvé. Sans doute l’aurait-il fait pour n’importe quelle fille, mais cette pensée lui arracha un sourire enchanté. La Missy avait toujours eu un faible pour ce Trésor. Elle l’avait dès le début distingué des autres. Elle ne savait d’ailleurs pourquoi. Elle ne connaissait pas la nature de ses sentiments étranges, mais elle ne luttait pas non plus contre eux.

Une fois soigné comme il le fallait, Yuriko éloigna d’un geste négligé la trousse de secours et se concentra sur le visage de Matsuda. Une mèche de cheveux s’était placée entre les yeux du jeune homme. D’un mouvement de la main, la jeune fille la repoussa. Et par elle ne sut quel élan, elle se pencha sur le visage du jeune homme et murmura un son oreille :

« - Merci à toi, Matsuda-san. »

Yuriko retira lentement son visage du sien et s’arrêta un instant au-dessus du sien. Ses yeux brillèrent mais … c’était précisément ce moment inopportun qu’avait choisi les yeux du jeune homme pour sortir de leur profond sommeil. Yuriko ouvrit de grands yeux, quand ils croisèrent ceux du Trésor et se redressa aussitôt sa tête. Le rouge commençait à naitre sur ses joues.
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Yuriko Chizumu
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MessageSujet: Re: ... Ou peut-être que si [Kyo]   ... Ou peut-être que si [Kyo] I_icon_minitimeVen 27 Nov - 23:32

Au moment où Yuriko redressait sa tête, Matsuda empoigna ses vêtements et sortit de son songe comme on sort de l’eau. Brusquement tiré de sa léthargie, le jeune homme s’agita et tomba à terre. La jeune fille esquissa un mouvement en vue d’aider son malade à se remettre sur pied. Mais ce dernier, agité comme une pile électrique, sauta sur ses jambes comme monté sur ressort, et fut en un clin d’œil debout sur ses pieds. Il rencontra malencontreusement le mur et s’y cogna, pour retrouver l’espace terrestre que son corps venait à peine de quitter. Partagée entre l’hilarité et la profonde inquiétude, la jeune fille retint un éclat de rire. Mais finalement, se fut l’anxiété qui fit place sur son visage. Matsuda ne bougeait plus.

« - Matsuda … san. Daijôbu ? »

Mais Matsuda ne répondit pas, ne bougeait plus. Yuriko se mordit la lèvre inférieure et commença à quitter le lit lorsque le jeune homme se retourna vers elle, l’observant. Elle ne sut ce que Matsuda tentait de lui faire comprendre par ce regard. En tout cas elle n’y comprit rien. Il était vide, inexpressif. Soudain, ses joues s’allumèrent encore plus que tout à l’heure. La rougeur couvrit, non plus que la surface de ses joues, mais tout le bas de son visage. Yuriko était surprise du comportement étrange du Trésor. D’accord, il était malade. Mais il était très étrange aujourd’hui.

Instinctivement, Yuriko sourit au jeune homme. A cet instant précis, l’allure de son malade lui faisait penser à celle d’un enfant. Cette comparaison l’amusa et la toucha aussi. Elle n’aurait jamais pensé que Kyo Matsuda pouvait se comporter d’une telle manière, malade ou pas.

Soudain, le jeune homme se leva péniblement et se dirigea d’une démarche peu assurée vers la porte. Le sourire de Yuriko s’estompa aussitôt. Elle voulut arrêter Matsuda, mais il était déjà dehors. La jeune fille se leva.

« - Matsuda-san, reste allongé. Tu n’es pas en état de bouger. »

Malheureusement il n’entendit pas les recommandations de Yuriko. A la place, un bruit de chute lui répondit. La jeune fille paniqua, s’imaginant une chute fatale du jeune homme, et se rua littéralement vers les escaliers. Matsuda était étalé sur les marches d’escalier, dans une position qui ne devait pas être agréable. Heureusement, le jeune homme n’avait pas dévalé toutes les marches, sans doute retenu par un pur reflex.

C’est avec empressement que Yuriko dévala les escaliers, elle aussi, mais sans tomber, jusqu’à arriver au niveau de l’inconscient.

« - Matsuda-san, tu voulais te tuer, c’est ça ? Malgré elle, Yuriko prit un ton mécontent. Elle s’inquiétait terriblement pour lui et il n’arrangeait pas ses affaires. Si tu te sauves comme ça, tu vas finir par te tuer. »

Tout en le disputant, Yuriko le releva et peina à le ramener dans sa chambre afin de le rallonger sur son lit. Cette fois, elle prit la précaution de l’installer au centre du lit, de façon à prévoir ses éventuels débordements. La jeune fille s’agenouilla à son chevet, c’était le cas de le dire. Elle ne savait pas quoi faire. Paniquée par l’état qui empirait du Trésor, elle se perdait dans ses obligations. Quoi faire ? Quoi dire ? Son inquiétude qui glissait définitivement vers la panique et l’effroi devait se lire sur son visage, car Matsuda, en la regardant, esquissa un faible sourire qui apaisa un peu la jeune fille. Il n’avait plus rien du Trésor qu’elle apercevait à Tokyo Gakuen. Mais elle ne ressemblait plus non plus à la fière Missy que tout le monde connaissait. Mais à cet instant, l’apparence n’avait aucune importance. Tout ce qui importait aux yeux de la jeune fille, était l’état du jeune homme allongée sur son lit, qui était là, à la sourire, elle qui était inutile. Comme pour la rassurer, ou se rassurer mutuellement, Matsuda tâta le lit et s’empara de sa main qu’il serrait affectueusement. Sans s’en rendre compte, le regard de Yuriko s’imprégna de cette douceur. Il fallait qu’elle agisse, et vite. Au moment où elle répondit à l’élan de tendresse du Trésor par une pression de sa main dans la sienne, ce dernier lui adressa un sourire qui finit de l’achever. Il fallait qu’elle l’aide, et vite.

Yuriko se redressa sur ses jambes. Elle ne sentait plus la douleur à sa cheville. Elle n’avait pas le temps de s’en occuper. La jeune fille s’éclipsa dans la pièce qui lui était réservée, au fond de sa chambre. Comme un mini appartement, Yuriko disposait d’une salle de bain, rien qu’à elle. La jeune fille farfouilla dans tous les recoins à la recherche d’antibiotiques. Elle en trouva finalement toute une boîte, attrapa un gobelet qu’elle rempli d’eau et se précipita vers Matsuda. Il était encore conscient, luttant sans doute contre la douleur qui grignotait son corps. De nouveau, elle s’agenouilla près de lui et s’adressa à lui d’une voix douce, où elle essayait de cacher son inquiétude. Pas la peine d’en rajouter.

« - Matsuda-san, prends ça. Ce sont des antibiotiques. »

Yuriko redressa Matsuda et lui tendit les cachets, tandis qu’elle l’aidait à boire. Il était toujours parcouru de tremblements qu’il tentait de contrôler. Une fois qu’il eut bu, elle se mit à penser que le bruit qu’avait fait Matsuda, avait sûrement réveillé le personnel, et peut-être bien pire … Elle se leva donc et ferma la porte à clé, préférant ne pas voir débarquer ses parents en plein milieu. Bonjour les explications. De toute manière, elle devra s’expliquer. Mais en temps et en heure. Yuriko retourna auprès du malade et attrapa la serviette et l’humidifia avec l’eau de la bassine. Elle se pencha sur le corps de Matsuda et lui appliqua la serviette froide sur son visage, son cou, pour finalement la poser sur son front brulant.

Yuriko se mordit la lèvre, le regard inquiet, elle scrutait le corps affaibli de Matsuda.

« - Ne, Matsuda-san, tu devrais dormir un peu. Le temps que les médicaments agissent. Je suis là si tu as besoin de moi. »

Comme une mère qui borde son précieux enfant, Yuriko installa les coussins de manière à ce que la tête de Matsuda se cale bien et lui posa la couverture sur son corps, pris entre chaleur et glace. Sans y réfléchir, elle caressa le visage du jeune homme, repoussant les mèches qui collaient à son visage.
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