Sho fait danser la Rose [yuriko][terminer]

Shohei était tout existé à l’idée de cette soirée. Il c’était acheter un nouveau costume encore plus beau que le précédent qui avait servi à rien. Il avait également acheté une robe à Chizumu le même jour pour le choix de sa tenue, de façon a ce qu’il soit en parfait accord. Le Takara alla se préparer dans la salle de bain. Il prit une douche bien chaude, histoire d’être en pleine forme et confortable dans sa peau. Il les sécha rapidement, les coiffa avec un peu de gel et s’habilla.

Il descendit ensuite au ré de chausser où l’attendait son chauffeur. Ce dernier se dirigea vers la limousine, ouvrant la porte au T6. Le trésor lui parcouru le Hall pour se rendre dans la voiture, lorsqu’il trouva par pure hasard, sur le buffet, une rose dans un soliflore. Il la prit en main et s’installa dans la limousine.

Shohei examina la rose. Cela lui rappelait avec un immense sourire, sa demande d’incitation au bal à Chizumu. Il se souvint également la tête surprise de la jeune fille. Il se réjouissait de pouvoir passer cette magnifique soirée en sa compagnie. Le trésor avait toujours eut des sentiments, depuis le premier jour, pour cette Missy. Sa froideur lui avait taper dans l’œil et lui n’arrivait pas en décrocher. Il voulait découvrir la Missy sous toute ses facete a présent afin de voir si ces autres secret lui taperait également dans l’œil.

Le chauffeur arriva enfin a destination. Il vint ouvrir la porte à Shohei, et ce dernier sorti de la voiture se dirigeant vers la porte d’entrer de la demeure Chizumu. Il sonna. Un domestique vint lui ouvrir, le sourire accueillant.

« Vous devez être Kimura Shohei, il s’inclina, je vous en prit entrer »

Shohei remercia le garçon et ce dernier disposa. Le Takara observa autour de lui. La demeure Chizumu, au premier regard, très accueillante. Puis il entendit un raclement de gorge venant au dessus de sa tête, Chizumu montrait enfin le bout de son nez. Sohei sourit et se dirigea vers la fin des escaliers. Une fois que Chizumu fut descendu, tout deux se saluèrent, et il lui tendit la main. Sans hésitation, la Missy s’en empara et le Trésor l’emmena jusqu'à la limousine. Les deux jeunes gens montèrent chacun à leur tour à l’intérieur et s’installèrent.

Shohei examina Chizumu, elle était magnifique. La robe lui allait a merveille. Il avait également décidé de lui remettre une seconde rose lors de leur arriver à Tokyo Gakuen.

Le trajet se passa dans le silence le plus complet. Tout deux étaient à l’extrémité de la voiture. La Missy regardait par la fenêtre, il neigeait. Rien de plus romantique qu’une soirée sous la neige. Shohei sourit, la soirée allait certainement être plus agréable qu’il ne le pensait.

La limousine s’arrêta et le Takara regarda par la fenêtre. Tokyo Gakuen était illuminé de fond en combles. Pour la première fois, le trésor trouva le lycée magnifique.

Le chauffeur vint ouvrir la porte. Sho descendit le premier, de façon a ce qu’il puisse affrir son bras à sa cavalière. Puis lorsque Chizumu sortit, il lui tendit la magnifique rose qu’il avait précieusement cachée tout ce temps. Cependant, avant que la demoiselle la saisisse, il cassa la tige et les épines pour pouvoir l’accrocher dans sa coiffure. Shohei regarda un instant la Missy et sourit.

« Tu es encore plus ravissante de cette façon et autant garder cette rose tout le long de la soirée tu ne crois pas ? »

Le trésor tendit son bras au la demoiselle et tout deux commencèrent à arpenter le tapis rouge qui était dresser sous leurs pieds. Plein de monde étaient également présent autour deux, y comprit des groupies criant le nom du trésor a tout vas. Après des minutes passer a entendre leur cris, Chizumu leur lança un regard noir et froid qui les fit taire. Sur leur visage ne restait seulement que le dégoût qu’une Missy soit au coté d’un Rokou Takara.

Une fois dans la salle le trésor prit la parole

« Chizumu, tu es effrayante avec ces jeunes filles. Je te remercie de les faire taire elles sont vraiment insupportables. Bien, je sais que nous venons juste d’arriver mais m’accorderai tu cette danse, gente demoiselle… Yuriko ? »

Spoiler:

Yuiko avait attendu cette soirée depuis que Kimura lui avait fait la proposition de l’accompagner. A cette pensée, la jeune fille fendit son visage d’un large sourire. Elle avait l’impression d’être une de ces cendrillons que l’on emmène au bal. Elle avait même eu le droit à une robe que son cavalier avait choisi lui-même. Au début, elle appréhendait la réception de sa robe de bal. Comment serait-elle ? Quelle couleur avait-il choisie ? Mais finalement, elle était tout simplement magnifique. Juste comme Yuriko adorait, autrement dit, unique en son genre, mais dans le bon sens du terme.

Yuriko avait enfilé la robe et était en train de se maquiller quand elle entendit la sonnette de la porte d’entrée. Ce ne pouvait que son cavalier, le Trésor Shohei Kimura. La jeune fille ne se trompa pas quand elle entendit le domestique inviter Kimura à entrer. Aussitôt, elle quitta sa chambre et se posta en haut des escaliers. Elle se racla la gorge et le jeune homme leva la tête vers elle. Il était tout simplement magnifique, lui aussi. Son costume lui allait parfaitement. Elle sourit en observant que son costume allait de pair avec la robe de Yuriko. La jeune fille se mit à rire intérieurement des petites attentions de son cavalier. Kimura faisait vraiment attention au moindre détail.

Yuriko descendit les escaliers, accélérant le pas sans s’en rendre compte. La perspective de cette soirée l’égayait énormément. Kimura était sans doute surpris de son attitude guillerette. Le jeune homme lui tendit une main qu’elle n’hésita pas à prendre. Les deux jeunes gens se saluèrent, s’observant mutuellement. Puis ils se dirigèrent vers la limousine du Trésor. Chacun était de leur côté, aux deux extrémités de la banquette arrière, ils ne se parlèrent pas durant le trajet. Yuriko observait la neige qui tombait du ciel, s’entassant partout où elle pouvait et faisant apparaitre un nouveau décor. De biais, elle vit que son cavalier l’étudiait et qu’il avait l’air satisfait de l’ensemble, ce qui arracha un sourire à la Missy. Jamais elle ne se serait permis de décevoir le Trésor.

Arrivée en face de Tokyo Gakuen, Kimura fut le premier à sortir et, faisant le tour de la limousine, il ouvrit comme un gentleman la portière de Yuriko et l’aida à s’extirper de la voiture. D’un seul coup, tous les regards se portaient sur eux. Elle entendit de nombreux murmures, tandis que d’autres criaient le nom de son cavalier. Yuriko leva les yeux au ciel face à ce comportement puéril. Ne voyaient-elles pas qu’elles agaçaient le Trésor plus qu’elles ne l’attiraient ? visiblement non.

Soudain, Kimura sortit de nulle part une magnifique rose, qu’il tendit à Yuriko. Flattée, la Missy lui adressa un sourire charmeur. Il avait mémorisé que la rose était sa fleur préférée. Celle-ci était tellement belle, qu’elle osait à peine la prendre. Hésitante, Kimura réagit à sa place et rompit la tige pour la fixer dans ses cheveux. A son geste, il ajouta, avec un sourire :

« - Tu es encore plus ravissante de cette façon et autant garder cette rose tout le long de la soirée tu ne crois pas ? »

Pendant que Kimura lui tendit le bras et qu’elle l’attrapa, Yuriko lui adressa un sourire enchantée et lui répondit, avec le même ton charmeur que son cavalier :

« - Arigato, Kimura-san. J’essaye juste de me mettre à la hauteur de mon cavalier. J’espère que je ne le déçois pas. »

Finalement agacée par le comportement d’adolescentes hormonales des élèves du lycée qui continuaient de pousser des cris dès qu’elles apercevaient le Trésor, la Missy reprit le dessus et les fusilla littéralement du regard. Elles se turent instantanément, n’osant presque plus respirer. Satisfaite, Yuriko reporta son regard devant l’établissement qui était habillé, lui aussi, pour l’évènement. Il faisait froid dehors. Aussi, Yuriko était satisfaite de rentrer. Détendue, elle lâcha un léger soupir de satisfaction. L’air chaud emplit le corps de la Missy qui avait pris la température fraiche du dehors. Le contraste l’a fait cependant frissonner sous sa robe légère.

« - Chizumu, tu es effrayante avec ces jeunes filles. Je te remercie de les faire taire elles sont vraiment insupportables. Bien, je sais que nous venons juste d’arriver mais m’accorderai tu cette danse, gente demoiselle… Yuriko ? »

Un instant ailleurs, Yuriko porta son attention sur la voix de Kimura et se retourna vers lui. Elle sourit à sa réplique. Oui, Yuriko était effrayante, mais n’était-elle pas connue pour ça ? Une beauté effrayante ?

« - Ces filles m’agaçaient, à se déchainer comme des adolescentes à un concert. Ça me brisait les tympans, alors j’ai préféré y remédier. Mais n’est-ce pas mon caractère autoritaire qui fait son charme, ne Kimura-san ajouta-t-elle en penchant légèrement la tête accompagnant ses mots d’un sourire ravageur. Je serais ravie de danser avec toi. »

Yuriko fut interloqué que Kimura l’appela par son prénom, abandonnant les distances qui se tissaient entre Missy et Trésor. La jeune fille ne savait pas quoi répondre. Devait-elle utiliser son prénom, ou bien son nom ? si le Trésor se le permettait, cela n’en valait peut-être pas de même pour la Missy. Fuyant son questionnement sur les différences entre eux, Yuriko attrapa la main de Kimura et l’entraina sur la piste. Les élèves s’écartèrent à leur passage, ce qui fit sourire la Missy.

Yuriko était de bonne humeur et s’amusait follement. Un instant, elle chercha ses deux amies des yeux. Elles avaient tenu à garder le mystère sur leur cavalier, désirant se surprendre mutuellement. Mais elle ne vit aucune des deux au bal. La jeune fille préféra penser qu’elles étaient en retard. Arrachant sa cavalière à ses pensées, Kimura attrapa la taille de la jeune fille et se saisit de l’une de ses mains. Cette dernière fixa, un instant étonnée, le Trésor dans les yeux. Elle ne connaissait pas le Trésor aussi possessif. Elle s’en voulu d’avoir reporté son attention sur autre chose que lui.

Les deux jeunes gens commencèrent à danser. Il se trouvait que Kimura était un excellent danseur. Yuriko sourit, de son sourire charmeur qu’elle ne quittait plus depuis le début de la soirée, et s’adressa d’un ton mielleux à son cavalier :

« - La rose, la danse, le cavalier, je suis gâtée ce soir j’ai l’impression. Mais dis-moi, Kimura-san, elle n’arrivait pas à se faire à l’appeler juste « Shohei » alors que tu aurais pu avoir n’importe quelle fille, ton choix s’est portée sur moi. J’en suis flattée, et je n’ai pas eu l’occasion de te remercier de m’avoir choisi. Elle fixa les yeux de Kimura et murmura, Alors merci »

La main de Yuriko vint se poser sur l’épaule du jeune homme par ce geste, elle vit plusieurs jeunes filles foudroyer la Missy mais se résigner bien vite à détacher leurs yeux d’elle, ne désirant pas se confronter à elle. Elle vit d’autres regards, masculins, envier le Trésor. Décidément, ils étaient au centre des attentions. Et Yuriko ne comptait pas s’en échapper, cette fois-ci. Imperceptiblement, elle se rapprocha du Trésor. Son odeur lui parvint, et fermant les yeux, elle s’exclama, sans s’en rendre compte :

« - Tu sens bon Shohei. »

Yuriko rouvrit les yeux, secouée par ses propres mots. Que venait-elle de dire. Comment l’avait-elle appelée ? Elle n’osait croire à son audace insolente. La jeune fille échappa au regard de son cavalier en baissant la tête, cachant sa honte.

« - Ces filles m’agaçaient, à se déchainer comme des adolescentes à un concert. Ça me brisait les tympans, alors j’ai préféré y remédier. Mais n’est-ce pas mon caractère autoritaire qui fait son charme, ne Kimura-san ajouta-t-elle en penchant légèrement la tête accompagnant ses mots d’un sourire ravageur. Je serais ravie de danser avec toi. »

Yuriko n’avait pas tout à fait tort. Si Shohei était tombé sous le charme de la Missy, c’était bien grâce à son charme et son caractère autoritaire. Il ignorait depuis quand il aimait les femmes de ce genre, et en vint même à penser que Yuriko était la seule. Le seule qui envahissait le cœur du trésor d’une emprise froide et autoritaire mais qui était tout de même les plus chaleureuse et agréable.

La demoiselle attrapa la main du Takara et l’entraina sur la piste de danse. A la plus grande satisfaction du trésor, tous les élèves s’écartèrent afin de leur frayer un grand chemin. Yuriko semblait chercher du regard quelque chose. Certainement ses deux amis, Hina et Hanako. Shohei l’attrapa instinctivement par la taille et s’empara d’une de ses mains qu’il entraina dans les airs.

Les deux jeunes gens commencèrent à danser. Le Takara observa trait pour trait le visage de Yuriko parfaitement maquiller, elle fut surprise de remarquer que le T6 savait parfaitement danser. Shohei n’avait pourtant jamais prit de cour de danse, mais il avait toujours eut un don dans ce domaine. Héritage familiale ? Peut être bien que oui.

Yuriko afficha un sourire charmeur sur ses lèvres, le même depuis le début de la soirée. Puis elle s’adressa au trésor d’une voix mielleuse.

« - La rose, la danse, le cavalier, je suis gâtée ce soir j’ai l’impression. Mais dis-moi, Kimura-san, alors que tu aurais pu avoir n’importe quelle fille, ton choix s’est portée sur moi. J’en suis flattée, et je n’ai pas eu l’occasion de te remercier de m’avoir choisi. Elle fixa les yeux de Kimura et murmura, Alors merci »

Malgré le fait que Shohei est prit l’initiative d’appeler sa cavalière par son prénom, elle se contentait toujours d’employer son nom de famille pour le nommer, ce qui mécontentait le trésor mais il ne pouvait pas la forcer.

L’autre main de la Missy vint se posé sur son épaule. Par se geste, la Missy fut très rapidement foudroyer du regard par les petites groupies qui se trouvait autour d’eux. Puis les garçons eux enviait plus que tout le Takara. Il n’était pas donner à tout le monde de danser avec la célèbre Missy, Chizumu Yuriko. Les deux jeunes gens étaient devenus le centre des attentions en très peu de temps.

Soudainement, Sho sentit que la Missy se rapprochait de lui. Elle ferma les yeux et huma l’odeur que le trésor dégageait puis elle s’exclama certainement sans le vouloir.

« - Tu sens bon Shohei. »

Le Takara écarquilla les yeux de surprise et ensuite de satisfaction. Shohei. sans s’en rendre compte la Missy venait de prononcer son prénom, ce qui fit plaisir au garçon.

Il regarda Yuriko qui elle avait baissée la tête voulant cacher sa honte. Shohei s’arrêta et attrapa le menton de la jeune fille afin de lui redresser la tête. La Missy n’avait aucune raison d’avoir honte de ses paroles sachant que le trésor avait lui-même prit la permission de nommer la demoiselle par son propre prénom, l’autorisant elle aussi à l’appeler ainsi.

Il sourit et adressa la parole à Chizumu d’un ton rassurant.

« Ne Yuriko, il n’ya aucun mal je n’ai pas mal prit tes paroles au contraire elles m’ont plut. »

Il attrapa la main de la Missy et la sortit de la foule qui grandissait de plus en plus de groupie en furie. Il entraina ensuite la demoiselle à l’extérieur, en droit tranquille. Remarqua de la légère température, il hotta sa veste et la posa sur les épaules de la Missy avant qu’ils s’assoient cote à cote sur un banc.

Les flocons recouvraient les cheveux noirs de la Missy lui donnant un air ravissant et rêveur. Shohei ne put s’empêcher de passer une main dans ces derniers afin de pouvoir toucher leur texture avec la froideur de la neige.

« Tu sais à quoi me font penser les flocons ? »

Shohei eut un léger sourire avant de continuer sa phrase.

« Ah ton caractère dure et froid mais qui en présence de personne en qui tu as confiance, fond littéralement à son toucher, exactement comme ces flocons de neige »

Le Takara avait toujours des métaphores reflétant la personnalité des gens à un objet ou autres choses. Il était adoré pour son caractère dur mais également pour sa mélancolie et son romantisme soudain.

Yuriko sentit la main fraiche du Trésor sur son menton et lever doucement son visage. La jeune fille posa son regard sur celui de son cavalier. Le sourire de Kimura affichait de la joie. Il n’avait pas l’air contrarié ou quoi. D’une voix clame il lui répondit qu’elle lui avait fait plaisir. La Missy sourit timidement. Elle réagissait bizarrement avec lui. D’où lui venait l’attitude réservée qu’elle montrait face au Trésor ? Ce dernier arrêta la danse et lui pris la main, la dirigeant à l’extérieur. Sous le regard médusé des autres, la Missy et le Rokou Takara s’éclipsèrent de la piste de danse.

Quand Kimura ouvrit la grande porte menant à un balcon, Yuriko sentit la fraicheur du dehors. Elle réprima un frisson. L’hiver s’était déjà installé et la neige continuait de tomber. La jeune fille sentit quelque chose de chaud se poser sur ses épaules et elle aperçut les mains de Kimura sur ses épaules, posant son manteau. Elle le remercia par un sourire.

S’installant sur le banc en pierre, ils restèrent un moment silencieux, observant le nouveau décor qui s’offrait à eux. Yuriko réfléchit à la soirée qui se présentait à elle. Elle était en compagnie d’un Trésor, comme elle l’avait toujours souhaité. La jeune fille s’amusait comme une de ses adolescentes à qui tout réussi. De plus, Kimura était vraiment adorable avec elle. Il ne ressemblait pas à l’image qu’il se donnait, hormis son côté bagarreur. A cette pensée, elle voulu lui demander comment allait sa main, mais ce dernier attrapa délicatement une mèche de ses cheveux, qu’il passa entre ses doigts. Yuriko avait ondulé ses cheveux pour l’occasion. La boucle de son cheveu s’entortilla harmonieusement autour du doigt du Trésor. Interloquée, la jeune fille le laissa faire, attendant une quelconque question de la part de son cavalier. Brusquement, la voix de Kimura rompit le silence qui s’était installé d’abord.

« - Tu sais à quoi me font penser les flocons ? »

Yuriko ne répondit pas, se contentant d’un léger sourire. Que pouvait bien mijoter Kimura ? Elle ne savait jamais s’il jouait avec elle, ou s’il était sincère.

« - A ton caractère dure et froid mais qui en présence de personne en qui tu as confiance, fond littéralement à son toucher, exactement comme ces flocons de neige. »

Yuriko sourit. Elle commençait à s’habituer au caractère charmeur de son cavalier. Après tout, il était comme elle. Mais ce que lui disait le Trésor, elle ne pouvait s’empêcher de se demander s’il s’agissait d’un simple jeu, ou alors … Que pensait réellement le Trésor ? Amusée et curieuse, Yuriko tourna son visage vers celui de Kimura. Doucement, elle passa son doigt sur la longueur de l’avant-bras du jeune homme, ce même bras qui emprisonnait une mèche de ses cheveux. En partant du poignet, jusqu’à l’arrivée du coude. Ce geste eut pour effet un léger frisson de la part de son cavalier. Sa réaction l’amusa. Elle laissa sa main se poser sur le banc froid et fixa de ses yeux brillants la peau du visage de Kimura. Ses yeux à lui aussi brillaient.

« - Crois-tu Kimu … elle sourit en voyant la contrariété animer les yeux de son interlocuteur. Shohei. Crois-tu que, comme la neige, je vais fondre, ce soir ? Mais qui te dit que derrière cette Yuriko Chizumu, il y en aurait une autre ? »

Yuriko attrapa la main qui emprisonnait toujours sa mèche. Doucement, elle la posa sur le banc. La jeune fille détourna son regard du sien. Avec une voix joueuse, elle ajouta :

« - Moi je ne crois pas. Yuriko n’est que Yuriko. Rien ne s’y cache derrière ce caractère qui éloigne tout le monde. »

Ses yeux s’éteignirent. Sans y prendre garde, sa main frôla celle de Shohei. Quand elle s’en rendit compte, il était déjà trop tard. Et puis à quoi bon la retirer. Cette situation lui plaisait comme elle était. Mais avait-elle envie que son cavalier connaisse plus de choses sur elle ? Il ne fallait pas oublier qu’il était un Rokou Takara. Ses six garçons savaient mieux que quiconque manipuler. Et même une Missy.

« - Peut-être que si je me montre si froide, c’est qu’au fond je le suis. Shohei, pourquoi tant d’intérêt à mon égard ? Est-ce un jeu ? Quel intérêt as-tu à connaitre Yuriko Chizumu ? »

Malgré elle, les mots étaient sortis, suivant le fil de sa pensée. Yuriko se mordit aussitôt la lèvre inférieure, regrettant ses derniers mots. Elle s’était mise en danger. Et pire. Elle venait peut-être de contrarier un Trésor.

Yuriko tourna son visage en sa direction. Puis, les yeux plongé dans le regard de la demoiselle, Shohei sentit un léger toucher venant de son bras partant du poignet rejoignant son épaule. Ceci arracha également un frisson au Takara. Dans ce geste, la Missy se voulait séduisante et charmeuse. Elle laissa sa main se poser sur le banc froid et fixa de ses yeux brillant le visage du trésor.

« - Crois-tu Kimu … Sho fronça les sourcils pour exprimer son mécontentement. Shohei. Crois-tu que, comme la neige, je vais fondre, ce soir ? Mais qui te dit que derrière cette Yuriko Chizumu, il y en aurait une autre ? »

Soudain, le T6 fut surpris. Que voulait dire la Missy par « Y en aurait-il une autre ? ». Shohei ne se trompait que très rarement et il savait que derrière cette Yuriko Chizumu, il s’en cachait une autre bien plus fragile et sensible que celle qu’il avait sous les yeux. A quoi jouait la Missy.

Yuriko attrapa la main du Takara qui tenait toujours sa mèche de cheveux, puis doucement, elle la posa sur le banc. Puis rétorqua d’une voix joueuse en détournant le regard.

« - Moi je ne crois pas. Yuriko n’est que Yuriko. Rien ne s’y cache derrière ce caractère qui éloigne tout le monde. »

Shohei ne comprenait plus aucun mot qui sortait de la bouche de la demoiselle. Il n’arrivait pas a identifié ses paroles et finalement, se mit a penser si cela en valait bien la peine, sous le risque d’être blesser par les pensés de la Missy.

Soudain les yeux de la jeune fille s’éteignirent et sans prendre de garde leurs deux mains se frôlèrent. Cependant, Yuriko ne semblait pas vouloir éloigner se contact.

« - Peut-être que si je me montre si froide, c’est qu’au fond je le suis. Shohei, pourquoi tant d’intérêt à mon égard ? Est-ce un jeu ? Quel intérêt as-tu à connaitre Yuriko Chizumu ? »

Le froid prit place dans son corps. Un jeu ? Pourquoi s’amuserait-il à séduire Chizumu ? Il ne comprenait plus rien et pensa au final que c’était plutôt elle qui jouait avec lui. La Missy se mettait en danger seule. Peut-être ne se rendait-elle pas compte qu’elle jouait avec les sentiments d’un T6 mais elle le faisait bel et bien.

Soudain, Shohei rompit le léger contact que leurs mains avaient crée, puis recula afin de pouvoir mieux observer la Missy, de haut. Si elle aurait été un garçon, il l’aurait fracassé sans plus attendre. Cependant, Shohei c’était toujours promit de ne jamais lever la main sur une fille et encore moins sur Chizumu.

« Un jeu ? je te demande pardon ? »

Shohei fronça les sourcils.

« N’es ce donc pas toi, la grande Yuriko Chizumu, qui prétends que les Missy son prisent pour des personnes qu’elles ne sont pas ? Au lieu de dire de telles choses pour pouvoirs garder ton statut de guerrière froide et vulnérable, tu ferais mieux de réfléchir à savoir qui sont vraiment les Rokou Takara et de ne pas douter de se qu’il pense »

Le Trésor était à présent très énerver et remonté contre la Missy. Il avait décidé de ne pas mâcher ses mots.

« Tu sais ce n’est pas parce que je suis le Trésor qui à inventé le jeu des cartes, que je suis un être sans sentiments et insensible. Non, au contraire je suis comme tout être humain, sensible et qui éprouve des sentiments sincères pour les autres. Mais apparemment tu n’as pas été capable de le remarquer »

Soudain, Sho se leva et s’éloigna plus loin dans les environs voulant respirer l’air frais. Il ne savait plus quoi penser de la Missy. Il ne savait pas si elle jouait ou si elle avait peur de lui. Il était complètement perdu dans ses propres sentiments.

Yuriko regardait ailleurs, attendant l’imminence d’une colère. Elle ne tarda pas à venir. Shohei s’éloigna d’abord, rompant le peu de contact qu’ils entretenaient. Soit. La jeune fille l’observa de biais, n’osant affronter son regard. Le Trésor la regardait littéralement de haut. Première pointe au cœur. Il était étrange de voir comme les relations pouvaient changer en si peu de tems, en si peu de mots.

« - Un jeu ? je te demande pardon ? »

Le ton du Trésor avait radicalement changé. Il était devenu froid et il glaça la Missy comme les flocons qui tombaient sur sa peau.

« - N’est-ce donc pas toi, la grande Yuriko Chizumu, qui prétend que les Missy sont prises pour des personnes qu’elles ne sont pas ? Au lieu de dire de telles choses pour pouvoir garder ton statut de guerrière froide et vulnérable, tu ferais mieux de réfléchir à savoir qui sont vraiment les Rokou Takara et de ne pas douter de ce qu’il pense. »

Yuriko fronça les sourcils lorsque son interlocuteur se retourna, lui tournant le dos. Il était en train de la remettre à sa place. Voir pire. De la descendre littéralement. « La grande Yuriko Chizumu » ? Elle avait senti du mépris dans sa voix. « Prétendre ». Que croyait-il ? Qu’elle mentait ? Un sourire glacé s’arracha de la bouche de la Missy. Se préoccuper de qui sont les Rokou Takara ? Elle n’avait pas besoin d’approfondir la question. La réponse était toute trouvée. Six garçons que le pouvoir élève et qui portent le poids des responsabilités qu’on leur impose. Oui, et alors ? Ils étaient tous dans le même bateau, à Tokyo Gakuen.

Dos tourné à Yuriko, Shohei semblait fulminer. C’est sans doute parce qu’il se laissait aller à sa colère qu’il ne mâcha pas ses mots et lui sortit une phrase acide, qui poignarda la jeune fille :

« - Tu sais ce n’est pas parce que je suis le Trésor qui à inventé le jeu des cartes, que je suis un être sans sentiments et insensible. Non, au contraire je suis comme tout être humain, sensible et qui éprouve des sentiments sincères pour les autres. Mais apparemment tu n’as pas été capable de le remarquer. »

Soudain, Shohei se leva et s’éloigna d’elle, sans pour autant s’en aller complètement. Un instant, la Missy pensa s’expliquer. Mais en entendant les derniers mots du jeune homme, elle se ravisa. Son sourcil se arqua, mécontent. Trésor ou pas, il n’était plus question de ça. Peu importe comment il le prendrait, cela lui importait peu, elle qui respectait toujours les Trésors.

Yuriko fixa un point imaginaire en face d’elle, se retenant du mieux qu’elle pouvait. La Missy qui respectait plus que tout les T6 l’empêchait d’exprimer sa colère. Mais l’autre partie, plus forte, plus fière, pris le dessus.

« - Je peu supporter que l’on me traite de cruelle, de sorcière. Soit, je le cherche. Mais je ne laisserais personne m’insulter en me traitant d’ignorante. »

Yuriko essayait de retenir sa rage et de parler d’une voix calme. Cependant lorsqu’elle prononça le mot « ignorante », ses yeux virent rouge. Elle n’avait plus un Rokou Takara en face d’elle. Juste une personne l’ayant insultée. La jeune fille se leva, retirant la veste de Shohei et la posant sur le banc. Son regard devint dur et glacial. Entretemps, son cavalier s’était retourné, visiblement surpris de sa réaction. S’il pensait qu’elle allait s’écraser, c’était raté. Sans doute faisait-elle une énorme erreur. Répondre à un Trésor n’était jamais chose aisée. Surtout pour elle. Néanmoins, elle continua.

« - Les gens ont spontanément l’envie de jouer avec les autres. Je ne connais pas une seule personne qui ne le fasse pas. Ça n’a rien avoir avec ton statut de Rokou Takara. Connais-tu des relations qui commencent sur la franchise ? Je serais curieuse d’entendre ça. »

Yuriko s’avança encore. Son corps frissonnait de froid, mais elle s’en fichait. Elle règlerait ce problème plus tard.

« - Tu veux que je t’appelles Shohei, mais tu ne me laisse pas poser des questions existentielles. Comment veux-tu que je fasse confiance sans ça ? Qu’espères-tu ? Que je sois une fille naïve qui se laisse avoir au premier piège venu ? Désolée de ne pas être ce genre de fille-là. Je te juge comme tout le monde. Je doute. Et tu me reproches de mettre de la distance ? »

Yuriko détacha son regard de celui de Shohei, ne pouvant en supporter davantage.

« - Je suis désolée, mais je refuses de marcher sur des œufs continuellement. Quand tu n’étais que Kimura, c’était bien plus simple. Sur ce, je pense que je vais rentrer. »

Yuriko savait au fond qu’elle n’aurait pas dû vider son sac, qu’elle aurait dû se taire. C’était un T6. C’était dangereux de s’en prendre à un Trésor. Mais tant pis. Il avait parlé le premier. Elle n’avait pu retenir ses mots, tout comme lui. Elle s’avança vers la porte et posa la main sur la poignet.

Sho ne savait plus quoi penser de la Missy. Ignorait-elle donc ce qu’il pouvait ressentir ? Le Takara n’avait jamais été sur a 100% de ses sentiments mais après cela il n’y avait plus aucun doute là dessus, ils portaient bel et bien la nature propre de l’Amour. Personne n’aurait cru qu’un jour, Kimura Shohei tomberait dans les malheurs des histoires d’amour. Il comprenait maintenant beaucoup mieu pourquoi dans certains, même tout les films à l’eau de rose, les personnages pleurait sans cesse. Car au fond d’eux, il ressentait la même douleur que lui il ressentait à cet instant même.

« - Je peu supporter que l’on me traite de cruelle, de sorcière. Soit, je le cherche. Mais je ne laisserais personne m’insulter en me traitant d’ignorante. »

Le Trésor se retourna instinctivement. Insulté ? Jamais il n’avait pensé offenser autant la jeune fille. Derrière ses paroles, il n’avait évoquer aucune insulte de ce genre, il voulait juste lui faire remarquer qu’elle n’avait pas compris ce qu’il ressentait.

Yuriko semblait énerver. Ses yeux virait au rouge feu et si Sho aurait parié qu’elle allait se défiler et partir tout bonne ment sans affronter le T6, ceci aurait été un échec.

Sho vit la Missy poser sa veste sur le banc. Ceci lui arracha un pincement au cœur, il avait peut-être été vraiment trop loin et aurait mieux fait de se taire.

« - Les gens ont spontanément l’envie de jouer avec les autres. Je ne connais pas une seule personne qui ne le fasse pas. Ça n’à rien avoir avec ton statut de Rokou Takara. Connais-tu des relations qui commencent sur la franchise ? Je serais curieuse d’entendre ça. »

Des relations qui commencent sur la franchise ? Evidemment que cela existait. Shohei avait grandi avec ses amis en étant toujours honnête envers eux et pareillement pour lui. L’amitié entre les six Trésor était une amitié remplis de confiance et de franchise, donc ces genres de relations pouvaient bel et bien exister.

La Missy se rapprocha encore de lui, frissonnant à cause du froid qui devait envahir son corps qui était habillé d’une robe fine et dénudée.

« - Tu veux que je t’appelles Shohei, mais tu ne me laisse pas poser des questions existentielles. Comment veux-tu que je fasse confiance sans ça ? Qu’espères-tu ? Que je sois une fille naïve qui se laisse avoir au premier piège venu ? Désolée de ne pas être ce genre de fille-là. Je te juge comme tout le monde. Je doute. Et tu me reproches de mettre de la distance ? »

Le Takara ne savait quoi répondre car au fond, la Missy avait raison et lui était en tort. Il voulait que les choses se passent vite, ne laissant aucun moment de réflexion à Yuriko. Tout cela à cause de son défaut de jalousie et de possession. Il avait espéré depuis leur dernière rencontre que cette soirée se passe merveilleusement bien, cependant, il se passait tout le contraire. « Une scène de ménage » es ce que c’était l’endroit ou encore même le moment ?

Le garçon voulu répondre à la demoiselle, lorsque celle-ci prononça une phrase qui arracha complètement le cœur du trésor.

« - Je suis désolée, mais je refuses de marcher sur des œufs continuellement. Quand tu n’étais que Kimura, c’était bien plus simple. Sur ce, je pense que je vais rentrer. »

Yuriko venait de vider totalement son sac devant le Rokou Takara. Et prise au dépourvu, elle voulu partir. Elle s’avança vers la porte et posa la main sur la poignée. Sho ne réagit pas tout de suite de l’acte qui se déroulait sous ses yeux. Comptait-il vraiment laisser partir la fille qu’il aime dans ses circonstances ? Lui laissant pour seul pensé qu’il n’était qu’un simple joueur et dragueur ? Un foutu mec qui n’est qu’un brute ? Le garçon se réveilla et leva la tête vers la porte. Plus là. Elle avait disparu. Il se mit courir, rentrant dans la pièce a vive allure. Il regarda à l’intérieur, toujours personne. Il pensa que la Missy était veritablement rentré chez elle. A pied ? Cela était la seule solution pour échapper le plus rapidement au Trésor et encore.

Sho prit donc la direction de l’extérieur, courant de toutes ses forces à la poursuite de sa bien aimée. Si cela n’était pas la réalité, on se serait cru en plein dans un film que Shohei déteste tant. Lorsqu’il arriva devant l’entrée où était disposé le tapis rouge qu’ils avaient pourtant grimpés ensemble. Il ouvra grand les yeux et au tournant du rebord du mur, il aperçu seulement un bout de tissu flottant dans l’air et disparu.

Il prit alors cette direction qui menait à une grande rue sans fin. Lorsqu’il arriva dans cette rue il aperçu au loin Yuriko. Il s’arrêta et cria d’une voix tremblante.

« YURIKO »

Malgré la faible lumière qui émanait des lampadaires, il put voir qu’au même moment qu’il avait crié son prénom, la Missy c’était littéralement stoppé sur place sans pour autant se retourner vers lui. Puis il enchaina.

« ATTENDS ! NE PARS PAS JE T’EN PRIE ! TU VEUX SAVOIR DES CHOSES SU MOI, ALORS JE TE DIRAIS TOUT CE QUE TU VEUX ENTENDRE. TU PEUX ME POSER N’IMPORTE QUELLE QUESTION EXISTENTIEL, JE RÉPONDRAIS AVEC TOTAL SINCÉRITÉ. TU PEUX MÊME ME HAÏR MAINTENANT MAIS JE T’EN PRIS NE PARS PAS »

A présent, la Missy était face a lui mais encore bien loin. Il pouvait la voir mais étant trop loin ne pouvait rien voir de son visage son expression. Mais il ne pouvait pas la laisser s’enfuir, pas maintenant. Il fallait qui soulage son cœur, qu’il l’apaise de mentir ainsi et qui se dévoile au grand jour. A bas les manières des Rokou Takara. Pendant un instant, il ne voulait être que Shohei Kimura un garçon simple qui serait capable de se déclaré sans faire usage de d’autre façon pour parler a par utiliser son propre cœur.

« TU SAIS, SI JE T’AI CHOISI, CE N’EST NI PART ORGUEIL, NI PART LOISIR. SI JE T’AI CHOISI C’EST JUSTE CAR TU ME PLAIS. QUAND JE SUIS AVEC TOI, JE NE SUIS PLUS LE ROKOU TAKARA MAIS SIMPLEMENT SHOHEI, LE FILS DES KIMURA, UN SIMPLE GARÇON. JE SUIS DÉSOLÉ DE T’AVOIR TANT FORCE LA MAIN JE SAIS QUE JE N’AURAIS PAS DU MAIS LA SEUL EXCUSE QUE JE J’AI TROUVER C’EST… »

Shohei s’arrêta un instant. Il leva les yeux et fixa au loin la Missy.

« La seule que j’ai c’est que je suis depuis longtemps amoureux de toi, oui Shohei aime « sa » chère et Grande Missy, Chizumu Yuriko… »

En prononçant cette phrase, le garçon n’avait pas crié pour qu’elle puisse entendre car au fond de lui il savait pertinemment qu’elle entendrait le cri de son cœur venant jusqu'à elle. Néanmoins, cette dernière devait le trouver vraiment idiot. Ce déclarer dans une telle situation et de plus en étant un T6, mais il n’en avait que faire se qui était à faire, était maintenant fait.

Yuriko sortit en trombe de la salle de bal organisée par Hitoshi Fukada. Finalement, elle ne verra pas ses deux amies Hina et Hanako. Elle aurait aimé les voir, et surtout voir qui étaient leur cavalier. Mais tant pis. Elle n’avait plus la tête à ça. Certaines filles la regardèrent, interloquée par sa colère. Certaines l’observèrent de bien trop près. La Missy leva des yeux foudroyants à leur adresse et les filles détournèrent derechef leurs yeux d’elle.

Yuriko dévala les grands escaliers. Certains jeunes hommes l’observèrent, le regard émerveillé. La tenue que la Missy portait changeait radicalement de son uniforme, même si elle l’arrangeait avantageusement. La jeune fille ne prêta pas attention à leur regard. Pas le temps de répondre sèchement à leurs yeux sales qui se posaient sur elle. Elle était bien trop remontée pour ça. Mais en même temps … elle ralentit soudain. En même temps …

Yuriko n’avait pas à lui parler de cette façon. Elle s’était adressée au Trésor de façon si irrespectueuse. Que s’était-il passé ? Jamais elle ne perdait son sang-froid, lorsqu’elle était en face de l’un deux. Et pourtant … Que venait-elle de faire à l’instant ? Mais le Trésor s’était montré insultant et elle n’avait pas pu retenir le flot acerbe qui brulait sa bouche. Yuriko se remit en marche.

La Missy ouvrit la porte et s’arrêta un instant. Il faisait vraiment glacial. La température baissait de plus en plus. Tant pis, elle avait déjà fait tout ce chemin et elle n’avait plus envie de rester ici. Il était trop tard pour reculer. D’un pas d’abord peu engageant, puis plus sûr, Yuriko s’enfonça dans la rue couverte de neige. Elle trouvera bien un taxi. Pendant qu’elle marchait, elle se laissa aller dans ses pensées. La situation avait tourné d’une étrange manière. Qui aurait cru que la terrible Missy se révolte contre un Trésor, elle qui les respecte tant ?

« - YURIKO »

Yuriko s’arrêta net. C’était bien son prénom qu’elle avait entendu. Ce cri poussait qui avait brisé le silence hivernal provenait bien de la bouche de celui auquel elle pensait. Elle n’osait se retourner. Elle ne savait pas si elle avait envie de cet affrontement, à nouveau. Son corps se glaça, mais pas que pour le froid qui gelait sa peau.

« - ATTENDS ! NE PARS PAS JE T’EN PRIE ! TU VEUX SAVOIR DES CHOSES SU MOI, ALORS JE TE DIRAIS TOUT CE QUE TU VEUX ENTENDRE. TU PEUX ME POSER N’IMPORTE QUELLE QUESTION EXISTENTIEL, JE RÉPONDRAIS AVEC TOTAL SINCÉRITÉ. TU PEUX MÊME ME HAÏR MAINTENANT MAIS JE T’EN PRIS NE PARS PAS. »

Yuriko pivota lentement sur elle-même pour se retrouver face au Trésor. Mais une grande distance les séparait encore l’un de l’autre. La rue était sombre. Aussi, elle ne distinguait pas nettement les traits du visage de son interlocuteur. Mais elle sentait très nettement la peur et le besoin qui perlaient sa voix. La jeune fille était bien plus que surprise. Elle s’était attendue aux foudres du Trésor, à sa colère libérée, sa haine envers la Missy. Au lieu de ça, il lu avait couru après pour quoi … Pour lui demander de rester auprès de lui ? Qu’était-ce ? La jeune fille ne comprenait plus rien à rien. Que voulait Shohei. Tiens dont, voilà qu’elle recommençait à l’appeler comme ça.

Toute trace de colère avait disparu entre les deux jeunes gens. Chez Yuriko, c’était la totale incompréhension. Elle n’arrivait pas à comprendre Shohei. Mais au fond, l’avait-elle déjà compris un jour ? Yuriko n’osait répondre à Shohei. Au fond, les mots n’arrivaient pas à germer. Sa bouche restait étroitement close. Tout son corps ne réagissait plus, paralysé par les mots du Trésor. Inconsciemment, la jeune fille voulait que Shohei s’arrête là. Qu’il ne dise plus rien. Mais il continua.

« - TU SAIS, SI JE T’AI CHOISI, CE N’EST NI PART ORGUEIL, NI PART LOISIR. SI JE T’AI CHOISI C’EST JUSTE CAR TU ME PLAIS. QUAND JE SUIS AVEC TOI, JE NE SUIS PLUS LE ROKOU TAKARA MAIS SIMPLEMENT SHOHEI, LE FILS DES KIMURA, UN SIMPLE GARÇON. JE SUIS DÉSOLÉ DE T’AVOIR TANT FORCE LA MAIN JE SAIS QUE JE N’AURAIS PAS DU MAIS LA SEUL EXCUSE QUE JE J’AI TROUVER C’EST… »

*Non ! Ne dis plus rien.*

Yuriko écarquilla les yeux. Bien sûr, Shohei ne vit rien. Elle ne voulait pas qu’il dise ce à quoi elle commençait à penser. Shohei, le Rokou Takara … Lui ? Néanmoins, les paroles de Shohei lui firent plaisir. Un sourire éclaira malgré elle son visage. Il n’était pas fâché contre elle. Chose qui aurait été dommage. Elle se sentait à l’aise avec lui. Du moins, le commençait-elle à l’être. Ainsi donc, le Trésor n’était que Shohei quand il était en sa compagnie. Et elle ? N’était-elle que Yuriko ? Pour l’instant, elle avait toujours été la Missy. Ayant du mal à se fier aux autres, elle était restée toujours sur ses gardes. Sauf … La jeune fille repensa au moment, au seul moment, où elle avait laissé entrevoir celle qui se cachait en-dessous. Qu’y avait-il de si intéressant que cette Yuriko-là, qui se cachait et que Shohei voulait tant découvrir. La jeune fille entendit un murmure. Shohei n’avait pas fini sa phrase à voix haute. Elle n’entendit pas ce qu’il lui dit. Ne l’avait-elle pas entendu, ou ne voulait-elle pas l’entendre ?

Yuriko sourcilla. Shohei se montrait bien trop gentille avec elle. Il lui avait dit qu’elle lui plaisait. Ce compliment lui fit plaisir, mais il y avait autre chose. Shohei voulait visiblement s’attacher à elle. Mais elle ? Elle avait peur de blesser le jeune homme. Hina et Hanako devaient déjà supporter ses éternels sautes d’humeur, son caractère autoritaire, ses nombreuses crises. Avait-elle vraiment envie que Shohei découvre tout ça ?

Yuriko s’avança vers Shohei. Comme à son habitude, son pas était félin, son déhanché accentué par la tenue féminine et moulante de cette dernière. Elle se plaça en face de Shohei. Elle détourna aussitôt les yeux. Son ton était faible, peu assuré.

« - Je ne sais pas si tu as envie de vraiment t’attacher à moi. Pour l’instant, je te parais peut-être agréable. Mais tu changeras vite d’avis. »

Yuriko balaya son regard sur son interlocuteur. Il soufflait encore bruyamment en tentant de calmer sa respiration. Yuriko n’avait pas retiré la fleur qu’elle avait dans les cheveux. D’un geste, elle s’en empara et joua avec. Elle sourit.

« - C’est toi-même qui as dit que je suis comme cette rose et comme cette neige. Piquante et froide. Ce que tu risques de découvrir n’est pas plus joli que ce que j’ai déjà montré. »

Yuriko sourit tristement, découvrant que la rose perdait ses pétales.

« - Tu vois. La rose finit toujours par se faner. Mais les épines restent. Je n’ai qu’une beauté fausse et des épines à offrir.»

Pourquoi voulait-elle qu’il s’éloigne ? Pourquoi voulait-elle qu’il se batte ?

Yuriko avança sous la neige tombante. Elle était très peu vêtue et semblait avoir terriblement froid. Son pas était félin, son déhanché accentue par la tenue féminine et moulante de cette dernière. Elle se plaça en face du Trésor et détourna aussitôt le regard. Son ton était faible, peu assuré.

« - Je ne sais pas si tu as envie de vraiment t’attacher à moi. Pour l’instant, je te parais peut-être agréable. Mais tu changeras vite d’avis. »

Changer d’avis ? Shohei avait prit une décision et jusqu'à maintenant sa décision était toujours là. Seulement, a en déduire par la phrase que la Missy venait de prononcer, elle ne semblait pas avoir entendu la déclaration du Takara ou alors elle faisait semblant de ne pas l’avoir entendu. Sho se demanda se qu’elle pouvait bien penser de lui a cet instant précis. Un andouille ? Certainement.

La Missy Balaya son regard sur Shohei. Il essayait de récupéré une respiration correct après la course qu’il venait d’entreprendre. Puis il leva la tête pour vérifier un détail. La rose. Yuriko l’avait encore dans les cheveux. D’un geste, la jeune fille s’en empara et joua avec le sourire aux lèvres.

« - C’est toi-même qui as dit que je suis comme cette rose et comme cette neige. Piquante et froide. Ce que tu risques de découvrir n’est pas plus joli que ce que j’ai déjà montré. »

Le Trésor n’avait que faire que Yuriko soit une fille dure et froide. L’important c’est qu’il puisse être à ses cotés. Il était d’ailleurs persuadé que même en tant qu’amis, tout deux vivraient des moments vraiment fabuleux et inoubliable. Pourquoi la Missy doutait tant de ses faits et gestes ? De quoi avait-elle peur ?

Yuriko se mit a sourire tristement, les yeux rivés sur la rose qui perdait ses pétales.

« - Tu vois. La rose finit toujours par se faner. Mais les épines restent. Je n’ai qu’une beauté fausse et des épines à offrir.»

Shohei afficha un regard vide et triste sur son visage. L’attitude de la jeune fille n’était pas au beau fixe. Il ne comprenait pas se qu’elle disait, il ne comprenait pas non plus pourquoi elle se cachait constamment derrière un visage qui n’est pas le siens. Son vrai visage, Shohei avait de plus en plus envie de le découvrir mais la Missy ne lui laissait aucune chance.

Le Trésor attrapa la rose qui était dans les mains de la Missy et regarda cette dernière dans les yeux.

« Yuriko, je sais que toi tu ne faneras jamais. Peut-être que tu te montre dur et froide mais les personnes a qui tu fais réellement confiance je suis sûr qu’elles peuvent voir la rose qui grandi dans ton cœur. Peut-être que moi aussi je serais un jour amener à la découvrir, mais finalement pourquoi pas prendre le temps qu’il faut afin que tu puisses me faire confiance ? »

Shohei avait parlé simplement comme un garçon normal. Il savait que laisser faire le temps était la meilleur solution pour que les sentiments de chacun est une véritable signification.

Pour la dernière fois, le garçon se permit un acte qui n’allait plus refaire sans la permission de la demoiselle. Il attrapa Yuriko délicatement et la blottit contre lui sans sauvagerie, sans ni la serré, de façon a ce qu’elle puisse reculer si elle le désirait. Il ne voulait plus être une prison pour sa Missy.

« J’ignore si tu as entendu la chose importante que je t’ai dise mais si tu ne l’as pas entendu alors je souhaite que tu le découvre par toi-même. »

Il caressa les cheveux de la Missy et après quelques minutes ainsi, il recula la laissant libre de ses actes.

Lorsque Yuriko leva les yeux vers son interlocuteur, ce dernier la fixait, sans expression. Il prit la rose des mains de la jeune fille et continua de la fixer, toujours sans expression.

« - Yuriko, je sais que toi tu ne faneras jamais. Peut-être que tu te montre dur et froide mais les personnes a qui tu fais réellement confiance je suis sûr qu’elles peuvent voir la rose qui grandi dans ton cœur. Peut-être que moi aussi je serais un jour amener à la découvrir, mais finalement pourquoi pas prendre le temps qu’il faut afin que tu puisses me faire confiance ? »

Yuriko eut envie de rire. Mais son rire, d’ordinaire cristallin, se serait transformé en un rire amer, sans saveur. Ce que disait Shohei l’amusait et la peinait en même temps. Il se faisait une image bien trop idéale de la jeune fille. Les gens ne sont pas aussi beaux qu’ils y paraissent. Bien au contraire. On s’attache à montrer de soi la meilleure partie. Yuriko n’avait que sa parfaite silhouette, son visage fin et gracieux à montrer. Au fond, elle était aussi noire que cette nuit. Le jeune homme en face d’elle s’imaginait bien de belles choses à son égard. Mais si elle décidait de lui révéler l’eau trouble de son être, le Trésor en serait bien étonné. Peut-être même la mépriserait-il. Hina et Hanako en connaissait une partie. Autant la jeune fille pouvait se montrer dévouée envers elles, autant elle faisait fuir son entourage. A commencer par ses parents … cette pensée lui fit froncer les sourcils. Ils avaient tant voulu qu’elle se renforce, et au final, ils la rejetaient pour ce qu’elle était.

Yuriko revint au présent. Shohei voulait, désirait, que la jeune fille lui fasse confiance. Pourquoi tenait-il autant à cet attachement avec elle ? Mais la question était inutile. Elle en connaissait la réponse. Shohei éprouvait bien plus que du simple intérêt pour la Missy. Il … Chose qu’elle s’était toujours refusée. Ce n’était pas pour elle. Ça demandait trop d’implications, trop de dévouement. Et la Missy n’avait pas pour habitude de s’enchainer à un homme. Ça aussi, ça ne plairait pas à son cavalier. Elle qui avait deviné sa possessivité, elle se doutait que le jeune homme ne supporterait pas ses perpétuels aventures. Il la prendrait pour une fille légère. Mais n’était pas ce qu’elle était ? Même s’il y avait une raison à tous ces actes, au fond, cela restait un acte de fille peu convenable.

Il fallait désormais faire un choix. Avancer ou reculer ? Le choix sembla devenir pressant. Déjà Shohei la tira vers lui, l’encerclant de ses bras. Mais cette fois-ci, il établit une certaine distance. Il ne serrait pas, il laissait de la place. Elle comprit que par cet acte, c’était à elle de choisir. Répondre ou refuser ? Encore un choix, qui en impliquait un autre.

« - J’ignore si tu as entendu la chose importante que je t’ai dise mais si tu ne l’as pas entendu alors je souhaite que tu le découvre par toi-même. »

La main de Shohei se posa sur la chevelure de Yuriko. Extérieurement, la jeune fille restait calme, ne laissant transparaitre aucune émotion. Intérieurement, elle était perdue. Que faire ? Que dire ?

*Oui, j’ai entendu.*

Ses bras restaient à leur position initiale. Finalement, Shohei se détacha. Il la fixait toujours de ses yeux pénétrants. Que devait-elle dire ? En y réfléchissant bien, elle sentit qu’elle n’avait pas les mêmes sentiments que lui à son égard. Mais … Son bras se leva et se posa sur celui de son interlocuteur.

« - Les relations sont compliquées, ne ? Une minute on se parle, et la minute d’après on se chamaille. »

Son corps devait-il suivre la trajectoire de son bras ?

« - Je n’aurais jamais pensé te rencontrer dans de telles situations. Crois-tu au destin Shohei ? Je veux dire à la rencontre entre deux être … Prédestinés ? »

A quoi servaient ces questions ? Gagner du temps ou se répondre à elle-même ?

« - Si on repartait ? Je meurs de froid Shohei. »

Yuriko frissonna et vint se blottir vers Shohei. Il avait chaud, visiblement. Puis elle l’attrapa par le bras et ils avancèrent tous les deux vers Tokyo Gakuen.

« - On verra avec le temps si la cruelle Missy ne t’as pas fait fuir. murmura-t-elle comme pour elle-même. »

Shohei regarda Yuriko, fixant son regard, se perdant à l’intérieur. Il était évident que la Missy ne ressentait rien à son égard. Le connaissant depuis peu, aucun sentiment n’aurait pu naitre en si peu de temps. Le Takara se sentit ridicule. Il ‘avait pas assez réfléchit et comme à son habitude avais agit avant de prendre le temps d’une petite réflexion qui aurait peut être tout changée.

Yuriko leva son bras et le posa sur celui du trésor.

« - Les relations sont compliquées, ne ? Une minute on se parle, et la minute d’après on se chamaille. »

Compliquer. Ceci était bien le mot approprié à leur situation. Tout avait si bien commencé et les voilà entrain de s’engueuler sur un simple reproche. Les humeurs des humains sont tellement changeantes.

« - Je n’aurais jamais pensé te rencontrer dans de telles situations. Crois-tu au destin Shohei ? Je veux dire à la rencontre entre deux être … Prédestinés ? »

Shohei n’était pas naïf comme beaucoup de personnes et ne croyait pas ni au rencontre prédestiné, ni au destin lui-même. Non, pour lui, la vie n’était pas tracé car par un simple choix on peut changer tout le cours d’une existence.

« - Si on repartait ? Je meurs de froid Shohei. »

Ces mots firent revenir Sho à la réalité. Il regarda la Missy et se rendit compte de nouveau qu’elle ne portait que la robe qui lui avait offert. Son corps frissonnait, elle était entrain d’agoniser sous le froid.

Un instant après Yuriko vint de blottir contre le Trésor. Lui mourrait de chaud. Après la course qu’il venait d’entreprendre, le froid de la neige tombant sur sa peau, lui faisait le plus grand bien.

La Missy attrapa le bras de Sho et ce dernier ce laissa faire. Puis tout deux avancèrent vers Tokyo Gakuen.

La Demoiselle semblait marmonner dans sa barbe mais Shohei ne put identifier ses paroles et après tout il n’avait pas très envie de les connaitre.

Une fois arriver, de nouveau, dans la grande salle, le Trésor aperçu Yuta au milieu de la piste et se surpris lui-même de remarquer que sa cavalière n’était qu’autre que Hina Satomi, une seconde Missy.

*Les Missy et les Takara se sont donner le mot ou quoi ?*

Un instant, Shohei se demanda avec qui la dernière Missy, Hanako Matsuda, avait pu se rendre au bal. Ne la voyant pas, il s’attendait à la plus grande des surprises. Une chose est sur c’est que Elle et Kyo n’irait absolument pas ensemble. Il se mit a rire a cette pensé et le visage Yuriko se faisait interrogateur. Il lui sourit comme pour lui dire que ce n’était que psychologique.

Puis il se redressa et regarda Yuriko avec un de ses plus beau regard.

« Veux-tu boire quelque chose ? »

Shohei mourrait de soif. Il avait bien trop couru et avait la gorge complètement dessécher.

Il regarda Yuriko attendant une réponse de sa part.

Quand ils pénétrèrent dans la grande salle, Yuriko se sentit soulagé. Les frissons diminuaient nettement. La jeune fille retrouva une température normale. Soulagée de ce changement agréable de température, elle laissa échapper un soupir. Des multitudes d’yeux fixèrent le couple, à nouveau de retour. Effectivement, ils avaient dû créer de nombreuses rumeurs. Leur arrivée, puis le départ précipité de la Missy, suivi de peu par la poursuite du Trésor. Tout ça avait dû contenter les langues de Tokyo Gakuen. Elles allaient pouvoir s’exercer à leur exercice préféré : la rumeur. Yuriko détourna sa tête de ce spectacle lamentable. Elle préférait ne rien dire, plutôt que de les remettre à leur place et de confirmer ce qu’ils pouvaient tous penser.

Sur la piste de danse, Yuriko vit un couple magnifique s’élancer au rythme de la musique. Un instant sublimée, elle s’aperçut qu’il s’agissait de son amie Hina, accompagnée du non moins charmant Yutaro Okamoto. Décidément, à croire que les Missys s’étaient accaparées les Trésors. La jeune fille sourit. Shohei, quant à lui, se mit à rire. La Missy porta son regard clair sur son cavalier. Il avait l’air de s’amuser. Il était assez curieux, changeant d’humeur aussi rapidement. Ce dernier leva sur elle son regard le plus tendre. Ce regard déstabilisait la jeune fille, maintenant qu’elle savait …

« - Veux-tu boire quelque chose ? »

Yuriko décida d’ignorer le regard que lui avait lancé son cavalier. Elle réfléchit et sourit, comme pour elle-même.

« - a vrai dire, j’ai plutôt envie de manger quelque chose de chaud. »

Yuriko se dirigea vers le buffet. De nombreux regards l’accompagnèrent. Elle se servit au hasard sur le buffet et lorsqu’elle se retourna, elle aperçu son amie Hina entrainée par le Trésor au loin. Où allaient-ils ? La Missy arqua un sourcil. Cette situation ne lui plaisait pas. Elle ne sut pourquoi, mais elle sentait que rien en ressortirait de bon. C’est ce moment que choisit Shohei pour venir la distraire. Ou plutôt, une bande de groupies. Elles encerclaient le Trésor, excluant la jeune fille du cercle qui se formait autour du Trésor. Elles le fixaient toutes en complète adoration. Yuriko leva les yeux au ciel, mais décida, pour une fois, de ne pas intervenir, attendant de voir ce qui allait se passer.

« - Kimura-san, passes-tu une bonne soirée ?
- Ne, Kimura-san, pourrais-tu me réserver une danse ? »

Les autres filles chahutèrent doucement celle qui venait de prendre la parole. Elles l’envièrent visiblement d’avoir eu le courage (plutôt l’audace pour Yuriko) de demander une danse au Trésor.

« - Tu es très élégant ce soir. Tu as vu, nos tenues vont ensemble.
- Oh oui, vous avez les mêmes couleurs. »

Toutes les filles se mirent à dire en même temps : « Destiny ». Yuriko arqua encore plus son sourcil. Pathétique. Jamais Yuriko ne se rabaisserait à ça.

« - Vous ne voyez pas que vous le dérangez plus qu’autre chose ? »

Les groupies sursautèrent et se retournèrent toutes en même temps vers la Missy. Sa voix avait été glaciale, comme à son habitude. Mais on sentait de la moquerie dans sa voix. L’une d’elle, la petite « courageuse » du début, se mit à parler, non sans hésiter.

« - Anoo, Chizumu-san. Tu as eu ton temps avec Kimura-san, laisse-le nous un peu.”

Les autres acquiescèrent silencieusement. Yuriko ne put retenir le rire qui bousculait ses lèvres, les forçant à s’ouvrir.

« - Là n’est pas la question. Vous n’avez qu’à demander à Shohei de passer du temps avec vous. Je ne suis pas là pour l’accaparer. »

Yuriko se mit à rire. Décidément, elles n’avaient vraiment rien compris. Les Trésor n’étaient pas des objets qu’on admirait. Son regard se porta vers l’autre bout de la salle. Elle vit Hina en sortir, défaite, plus que l’ombre d’elle-même. Que s’était-il passé avec Okamoto. Le visage de la Missy se comprima sous l’inquiétude. Hina n’avait pas l’air bien, pas bien du tout même. Yuriko n’écoutait déjà plus les groupies qui répondaient visiblement à sa réplique moqueuse. Elle s’élançait déjà vers Hina, qui se dirigeait vers la salle privée, où seuls quelques rares invités avaient le droit d’accès.

« - A vrai dire, j’ai plutôt envie de manger quelque chose de chaud. »

Yuriko partit illico en direction du buffet et se mouvement arrache un sourire au trésor. En effet, la Missy devait certainement rechercher la chaleur du au fait d’être resté dehors avec une simple robe à tissu très fin.

Shohei prit donc l’initiative de se rendre à une table. Il regarda autour de lui et remarqua que Yuta embarquait Satomi avec lui. Que préparait-il encore ? S’il s’amusait avec la Missy, il allait certainement avoir des remonté de bretelle par Toshi.

Sho sortit de ses pensées lorsque Yuriko la rejoignit. Elle aussi semblait perturber par ce qui venait de ce déroulé avec le Prince et la Missy. La takara voulu demandé si Yuri était au courant de quelque chose mais il fut rapidement prit au dépourvu et surtout vite envahi de groupie en chaleur.

« - Kimura-san, passes-tu une bonne soirée ?
- Ne, Kimura-san, pourrais-tu me réserver une danse ? »

Elles avaient presque toutes les yeux qui pétillaient et cela faisait rire Shohei intérieurement. Une danse ? il ne manquerait plus que le Trésor danse avec une autre que sa cavalière et puis quelle impolitesse de demander ceci si familièrement.

« - Tu es très élégant ce soir. Tu as vu, nos tenues vont ensemble.
- Oh oui, vous avez les mêmes couleurs. »

D’un coup toutes ces petites en chaleur se mirent à dire en même temps : « Destiny ». Tu parle d’un destin, Shohei sans serait très bien passé. Il leva les yeux au plafond, priant le ciel qu’elles lui foutent la paix le plus rapidement possible.

« - Vous ne voyez pas que vous le dérangez plus qu’autre chose ? »

Toutes les jeunes filles sursautèrent et Sho fit descendre ses yeux sur Chizumu. La voix de la Missy avait été glaciale, se qui ne change pas de d’habitude. Puis l’une des jeunes groupies eut le courage de lui répondre sans hésitation.

« - Anoo, Chizumu-san. Tu as eu ton temps avec Kimura-san, laisse-le nous un peu. »

Shohei fronça les sourcils. Il ne supportait pas se comportement plus qu’impolie envers lui et la Missy. Pour qui se prenait-elle ? Si elle croyait qu’en agissant ainsi elle allait pouvoir se procuré du temps avec le Takara c’était peine perdu pour elle.

« - Là n’est pas la question. Vous n’avez qu’à demander à Shohei de passer du temps avec vous. Je ne suis pas là pour l’accaparer. »

Yuriko se mit à rire suivit par un sourire du trésor. Ses demoiselles ne comprendraient donc jamais que ce n’est pas ainsi qu’elles se feront apprécier par les Rokou Takara.

Soudain Shohei vit partir la Missy soudainement, ne pouvant voir où elle se dirigeait. Toutes les petites groupies grimpaient à présent librement sur le Trésor.

*Elles vont bien finir par m’arracher mes fringues ses folles*

« Kimura-san viens t’amusez avec nous ! Chizumu t’as lâchement abandonnée tu vas tout de même pas l’attendre sur ta chaise à ce qu’elle revienne ? »

Shohei regarda d’un regard noir la jeune fille qui la fit reculer immédiatement.

« Dit tu te prends pour qui morveuse ? Dégagez de là avant que je m’énerve sérieusement et si j’ai envie d’attendre Yuriko ici je le ferai ! »
« Yuriko ? Dit moi quel genre de relation entretien tu avec cette pauvre fille qui ne sais que s’amuser avec la gente masculine ? »

Shohei fronça les sourcils et prit de colère, il se leva et poussa la gamine au sol.

« Sa te regarde pas à se que je sache et il me semble de vous avoir dit de DEGAGEZ ! »

Finalement, voyant qu’elles ne s’exécutaient pas, Sho prit la peine de partir et de se rendre à l’extérieur. Il faisait bien trop chaud a l’intérieur et il avait besoin de se retrouver seul. Il savait aussi que la Missy ne viendrait pas le rejoindre dans le froid mais a quoi bon espéré maintenant, elle était partit de son plein gré il ne savait où.