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 Douces Confidences ... [Shohei]

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Yuriko Chizumu
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Yuriko Chizumu


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MessageSujet: Douces Confidences ... [Shohei]   Douces Confidences ... [Shohei] I_icon_minitimeVen 11 Déc - 23:44

Suite de => Sho fait danser la rose

Yuriko se demandait bien où pouvait être Hina. Elle avait d’abord pensé qu’elle se rendait dans la salle privée. Mais elle ne la vit pas. Dans les couloirs, dans les salles de classe … Toujours pas d’Hina. La jeune fille commençait vraiment à s’inquiéter. Où avait-elle bien pu fuir ? Dehors ? La Missy se saisit de son téléphone portable et composa le numéro de son amie. Téléphone à l’oreille, elle patienta pendant que la sonnerie retentissait dans le creux de son oreille. Un bip, deux bips, puis trois, quatre, et enfin … Messagerie. Agacée, Yuriko raccrocha et réitéra l’expérience. Toujours la même chose. L’énervement laissa place à l’inquiétude. Hina répondait toujours au téléphone. La jeune fille décida de retenter un autre coup de fil. Cette fois-ci, elle entendit qu’on décrochait.

« - Hina ! C’est pas trop tôt, je … »

Bip, bip, bip.

C’est pas possible ! Voilà qu’Hina lui raccrochait littéralement au nez. Un instant, Yuriko regarda rageusement son téléphone. Puis, résignée, elle le rangea. Tant pis, si Hina souhaitait rester seule, c’était son problème. Elle pouvait comprendre.

Yuriko se retourna, observant les lieux où elle se trouvait. Hum, il faisait sombre ici, comparé à la grande salle illuminée. Mais la jeune fille reconnu les lieux. Ses pas l’avaient mené à son endroit préféré. Avec un sourire, elle s’y dirigea. Si Hina voulait rester un moment seule, prendre peut-être du recul, Yuriko se devait de ne pas s’inquiéter. Elle décida alors de se détendre, de penser à autre chose. Un instant, la jeune fille aux allures félines pensa à son cavalier. Ses pas ralentirent, jusqu’à ne plus produire de bruit dans le long couloir sombre. Shohei n’apprécierait sûrement pas que sa cavalière s’échappe pour aller on ne sait où. Mais en même temps, elle ne l’avait pas abandonné, non ? Elle était partie pour une bonne cause. Et rien n’empêchait le Trésor de la suivre. A cette pensée, la jeune fille aux yeux clairs se retourna. Personne. C’était qu’il était mieux là où il était. Parfait. Elle n’avait pas à s’en faire. Elle avança.

Yuriko arriva enfin à destination. C’est avec un immense sourire, qu’elle pénétra dans les lieux.

Elle aime se perdre dans cet endroit. Elle descend lestement les longs escaliers. La jeune fille se déplace vers le milieu de la scène, son lieu préféré, sa place désirée. Ses yeux balayent un instant la pièce vide, puis se ferment. Lentement, délicatement, rêveusement. Ses lèvres s’entrouvrent et laissent échapper un son timide. Sa voix gonfle petit à petit, pour finalement emplir l’amphithéâtre. Sa mélodie est claire et émane une tristesse profonde. Ses yeux se ferment au monde tandis que sa bouche laisse se révéler les secrets de son âme. La jeune fille n’est plus cette Yuriko froide et autoritaire. Elle devient celle qu’elle cache. Des larmes coulent sur son visage alors que sa bouche s’étire en un sourire. Elle vit. L’eau de ses yeux n’est que le reflet d’une libération. Elle se retrouve. Personne ne la voit et elle savoure ce moment offert.

Personne …

Alors quel est cette caresse fine qu’elle sent sur sa joue ?

Yuriko ouvre lentement, délicatement, encore rêveuse, ses grands yeux clairs. Le visage de Shohei est la première chose qu’elle voit. Pourquoi ses yeux sont-ils si triste ? Les siens se tordent en interrogation. Soudain, elle sent le mouvement de caresse sur sa joue. Soudain, elle voit le bras de Shohei, tendu vers son visage. C’était lui qui l’a réveillé.

« - Shohei ? Pourquoi tu es triste ? »

Elle avait oublié les larmes qui avaient coulé sur ses joues rosées. Pourtant gêné de sa venue, découvrant son intimité secrète, elle n’en repoussa pas pour autant cette main. Elle était chaude et agréable. Son regard questionnait toujours ses yeux tristes. Qu’avait Shohei ?

« - Tu m’en veux d’être partie ? »

Le silence du jeune homme la rendait soucieuse. Qu’il parle, qu’il parle. Que le silence est pesant quand il cache.
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shohei kimura
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MessageSujet: Re: Douces Confidences ... [Shohei]   Douces Confidences ... [Shohei] I_icon_minitimeSam 12 Déc - 0:54

Les flocons tombaient sous les yeux vides d’expression de Shohei. Cette soirée, il voulait qu’elle reste à jamais dans sa mémoire et dans celle de sa cavalière, mais étrangement, il ne voulait pas s’en souvenir de cette façon. Tout avait pris des circonstances bien trop étranges et grotesques. Sho n’avait pas réfléchis avant de prendre certaines décisions, avant de demander certaines choses à la Missy, avant qu’elle ne lui fasse confiance, avant qu’il… ne se déclare. Le Trésor était bien trop du genre à foncer tête baissé, agissant et réfléchissant ensuite. Que pouvait bien penser la Missy à présent. Es ce que elle aussi était seule avec elle-même se lançant des remord comme il était entrain de faire ?

Le Takara leva la tête en direction du ciel. Lui qui aimait tant admire les étoiles, il n’y trouvait aucun goût se soir là. Pourquoi la solitude envahissait si soudainement le Trésor ? Pourquoi se sentait-il si seul ? En un instant, tout les souvenirs de Sho l’envahir. Passant de ceux avec ses amis les plus précieux, ses parents et jusqu'à en venir à ceux avec la Missy. Le jour où il avait eut l’occasion, par pure hasard, de passer du temps avec elle, le jour où il lui avait offert cette rose qu’il avait tant cherché, jusqu'à ce soir où il avait prit son courage a deux mains pour lui avouer son amour pour elle. Amour à sens unique ? Le trésor cligna des yeux, il ne supportait pas solitude. Il avait peur de lui-même, peur de redevenir celui d’avant, le Shohei qui voulait du mal a tout le monde.

Soudain, une voix douce et mélodieuse fit sortir Sho de ses pensées. Il se tourna sur le banc où il était assit et regarda au dessus de lui. La voix venait de l’amphithéâtre. Il ne savait par quel plaisir, mais cette mélodie et cette voix si cristalline et à la fois si triste l’apaisait. Il voulu par lui-même découvrir la personne qui en était la source.

Il monta les escaliers menant à l’amphithéâtre d’un pas lourd et peu assuré. Sa tristesse grandissait de plus en plus qu’il approchait vers cette voix qui se faisait elle aussi de plus en plus triste. Il ouvrit doucement la grande porte et entra. Il regarda droit devant lui et ne manqua pas un pincement au cœur lorsqu’il vit Yuriko se tenant au milieu de la scène. Elle semblait une tout autre personne, se laissant aller à ses propres sentiments, ses propres émotions. Shohei ne pouvait qu’être en total admiration devant un si beau spectacle, mais malgré ses efforts, il n’arrivait pas à faire disparaitre sa souffrance qui s’était à présent ancrer dans son cœur.

Il s’approcha de Yuriko d’une démarche plus assuré que la première et en essayant de ne pas faire de bruit. Il monta à son tour sur la scène pour pouvoir être de nouveau à ses cotés. Mais lorsqu’il fut assez proche, son cœur se déchira encore plus. Ces larmes qui perlaient le visage de la demoiselle le faisaient encore plus souffrir. Pourquoi ? Pourquoi ressentir tant de souffrance à cet instant ? Pourquoi pleurait tel ? Tant de question faisait surface en si peu de temps, des questions qui n’aurait certainement jamais de réponse, des questions mortes.

Un des bras du Trésor se leva et ses doigts vinrent caresser la joue trempée de la jeune fille. Yuriko semblait à présent si frêle, si douce, elle semblait être libre. Au toucher des doigts de Shohei ses grands yeux clairs vinrent faire leur apparition. Ils brillaient, du aux larmes qu’ils avaient échappé quelques secondes avant.


« - Shohei ? Pourquoi tu es triste ? »

Pourquoi ? Une question qu’il se posait à lui-même. Il ne pouvait pas dire à la Missy qu’il se faisait peur, qu’il détestait la solitude et qu’il ne supportait pas de voir les gens qu’il aime pleurer. Comme lui expliquer cela sans qu’elle ne se pose pas certaines questions qui n’auraient aucune place dans leur conversation ? Mais il fallait bien lui donner une réponse et il ne voulait pas lui mentir. Non, il lui avait promis de répondre à toutes ses questions, qu’importent qu’elles étaient, il avait promis d’être toujours sincère avec elle.

« - Tu m’en veux d’être partie ? »

D’être partie ? Pas spécialement. Il ne pouvait en vouloir a la Missy, elle était bien trop importante à ses yeux. Il leva son regard vers elle, touchant toujours du bout de ses doigts sa joue fine et mouillée. Il n’arrivait pas à s’exprimer, son cœur le serrait. Il avait envie de pleurer.

« Non… Ne t’en fait pas, ça passera »


Oui, cette douleur n’était que passagères, mais cette vie, ces problèmes, allait-il changer un jour ?

Son bras se baissa en même temps que ses yeux, brillant sous l’effet des larmes bien trop proche du bord.

« Ne pleure plus Yuriko, je ne veux plus que tu souffre car cela me fait souffrir avec toi… »


Ayant trop de poids dans les jambes, Sho se laissa tomber a genoux aux pieds de la Missy. Les larmes ne coulaient pas encore mais il savait que si il recroiserait le regard de la jeune fille, elles s’échapperaient sans aucune permission.

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Yuriko Chizumu
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MessageSujet: Re: Douces Confidences ... [Shohei]   Douces Confidences ... [Shohei] I_icon_minitimeSam 12 Déc - 15:10

Shohei avait l'air si triste. Cette peine lui faisait si mal. A elle. Pourquoi ? Il ne souriait plus. Il ne parlait plus non plus. Qu'il parle. Qu'il parle. Finalement, ses lèvres s'ouvrirent. Enfin. 

"- Non ... Ne t'en fais pas, ça passera. "

Son cœur se serra. Il était si triste. Qu'avait-il ? Qu'il parle. Qu'il parle. Au moment où elle voulu prendre sa main, posée sur sa joue, à ce même moment il la retira. Son visage effectua le même mouvement. Ses yeux, elle avait eu juste le temps de les voir. Ses yeux si tristes. Qu'il parle. Qu'il parle. Elle étouffait tellement dans sa robe. Elle étouffait tellement dans ce silence. 

« - Ne pleure plus Yuriko, je ne veux plus que tu souffre car cela me fait souffrir avec toi… »

Souffrir ? Elle n'avait pas souffert. Il s'était trompé. Elle avait été heureuse, l'espace d'un instant. Mais son cœur se serrait à présent. Pourquoi la tristesse de Shohei l'affectait autant ? Soudain, il se laissa tomber. Son cœur à elle fit un sursaut. Instinctivement, Yuriko se précipita sur lui. Ses mains tenaient ses bras à lui. Elle n'osait fouiller son regard. 

"- Shohei ..."

Sa voix n'était qu'un murmure, un souffle. Son cœur se serrait si fort. Son cœur battait si fort. Mais elle n'osait relever ce visage. Elle ne voulait pas voir ces larmes, ces yeux brillants qu'il lui montrerait. Leurs genoux se touchaient. La proximité lui apparut si claire et si insolante. 

"- Quand j'étais petite, je me prenais pour une étoile. Elle rit. Distraction.. Quand je chantais, j'avais l'impression de briller comme elles. Quand j'ai grandi, le chant étais devenue mon jardin secret. Une sorte de lieu idyllique où je suis celle que je ne suis pas. "

Yuriko rougit un peu. Essuyant ses joues, elle contempla un instant les cristaux échappés de ses yeux. 

"- ça, c'est juste des restes physiques de mon monde. Alors, ne t'inquiète pas pour moi. "

Pourquoi ressentait-elle le besoin pressant, presque vital, de consoler ce jeune homme en face d'elle ? Pourquoi ses bras s'empressaient de rejoindre le corps de celui-ci ? Pourquoi tout son être aurait voulu trouver la clé qui aurait redonner le sourire à ce jeune homme ? Son sourire ... Ses lèvres ... 

Yuriko avait fait reposer la tête de Shohei sur son épaule frêle, nue. Elle sentait les lèvres du Trésor sur sa peau. Ses lèvres ... La jeune fille pressa son étreinte. Un sentiment incontrôlable de protection et ... Ses lèvres ...

"- Je sais que ça peut faire égoiste de la part de quelqu'un qui s'y refuse. Mais je suis là. Et si ... Si tu as besoin d'une oreille attentive je suis là. "

Sa main vint caresser les cheveux du jeune homme. Doucement, elle le repoussa. Ses yeux brillaient et ses lèvres ... Ses lèvres. Les doigts de la jeune fille caressèrent rêveusement ce visage. Sa tempe, sa joue, le creux de sa fossette, son menton, le bord de ses lèvres. Ses lèvres ... Les doigts de la jeune fille s'y attardèrent, rêveusement. Elle ne voyait plus les yeux du jeune homme, ni le reste. Juste ... 

Yuriko avança, reposant son bras sur le sol. De quoi avaient-ils l'air ? Son autre main se posa sur le torse du jeune homme. Avait-elle seulement le droit de le blesser ? Ses lèvres ...

Yuriko avança encore, repoussant toutes limites. Ses lèvres rencontrèrent celles de Shohei et se scellèrent. La jeune fille s'avança encore et entoura le cou du Trésor de ses longs bras nus. Son corps se collait au sien, le priant de ne pas la rejetter. Ses doigts se baladèrent dans sa chevelure blonde, ses lèvres appuyant le baiser. Avait-elle le droit d'agir ainsi ? N'était-ce pas cruel ? Yuriko succombait à cette tentation, mais elle était comme ça. Elle n'avait que cela. Mais avait-elle le droit de blesser l'homme qui l'aimait ? Oui elle se l'avouait enfin. Shohei aimait cette jeune fille froide. Mais elle ? Elle avait l'habitude de briser les cœurs de ses amants. Mais celui-là ? En avait-elle seulement envie ? 

Désirant rompre le flot de pensée qui se déversait en elle, Yuriko pressa son étreinte. Une partie d'elle lui hurlait d'arrêter. Mais une partie, seulement. 

L'autre ...

Yuriko se détacha finalement, lentement, à contre-cœur. Intérieurement, elle se maudissait. Qu'était-elle en train de faire ? Néanmoins, elle ne rompit pas la proximité de leur corps. Leur visage étaient si proche l'un de l'autre. Celle à l'intérieur d'elle hurlait, tempêtait contre elle. Yuriko se sentit honteuse. 

"- Mon cœur est trop froid pour battre, Shohei. Je n'ai qu'un corps à offrir, un corps souillé. Tu te fais une si belle image de moi, Shohei. Que ça me fait tellement mal de la briser. Ces ... Elle détourna la tête, honteuse. Rumeurs que l'ont répand sur moi. Elles ne sont pas si fausses que ça. Oui je joue avec les hommes et ... Je ne fais pas que les séduire. Elle grimaça, mais se força à continuer, serrant les poings. Mais j'en ai tellement besoin. J'ai besoin du désir des hommes, j'ai besoin de me sentir si importante. J'ai l'impression d'être si vide sans ça. Je ne cherche pas à me trouver des excuses. Je n'en ai pas. Et, elle tourna son visage aux yeux brillants vers lui, tu vas me dire que c'est cette fille que tu aimes ? Elle n'existe pas cette autre Yuriko. Elle n'est qu'un appat et tu tombes dedans. "

Yuriko se détesta. Elle aurait tant voulu se taire et rester dans ces bras dans lesquels elle se sentait si bien. Mais il fallait. Elle ne pouvait pas encore blesser Shohei. Pas lui. 

Ses bras, ses lèvres ... Pourquoi l'appelaient-ils ?
 
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shohei kimura
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MessageSujet: Re: Douces Confidences ... [Shohei]   Douces Confidences ... [Shohei] I_icon_minitimeSam 12 Déc - 16:59

Les yeux de Shohei fixaient le sol, les bras le long du corps ne pouvant plus faire un seul geste. Ses pensées étaient si obscures, si noires, qu’il se faisait peur à lui-même. Pourquoi les Rokou Takara étaient si différents de ce qu’ils montraient ?

Puis Yuriko se précipita vers lui, ses mains tenant les bras du trésor. Néanmoins, Sho ne releva pas la tête, ayant bien trop peur de montrer son ultime faisablesse. Il ne voulait pas que la Missy voie ses yeux retenant ses larmes à leurs bords.

« - Shohei ... »

Un simple murmure, un souffle, qui réchauffa un instant le cœur du Takara. Lui qui appréciait tant la voix de la demoiselle, lui qui appréciait tant entendre la sonorité de son prénom ressortant de la bouche de la demoiselle.

La distant entre eux n’avait même pas été calculé, ne laissant que de infime centimètre entre eux.

« - Quand j'étais petite, je me prenais pour une étoile. Elle rit. Quand je chantais, j'avais l'impression de briller comme elles. Quand j'ai grandi, le chant était devenue mon jardin secret. Une sorte de lieu idyllique où je suis celle que je ne suis pas. »

Les yeux de Shohei s’éclaircirent et se levèrent. Les mots de la Missy étaient remplis de sincérité, de bonheur. Son vrai visage ? Le trésor resta un instant perplexe à cette pensée et deux larmes vinrent s’échapper de ses yeux.

Yuriko se mit à rougir et essuya ses joues.

« - ça, c'est juste des restes physiques de mon monde. Alors, ne t'inquiète pas pour moi. »
Des restes physiques ? Shohei ne comprenait pas. Il n’arrivait pas à comprendre les mots de la Missy. Pourquoi tant d’incompréhension ? Lui qui est capable de comprendre le moindre petit souci de ses 5 Takara, pourquoi ne pas pouvoir comprendre les simples phrase de Yuriko ?

La demoiselle vint posé la tête du trésor sur son épaule. Les lèvres de Shohei avaient atterri sans crier garde dans le cou de la demoiselle. Sa peau si fraîche, si douce, faisait frissonné le trésor. Une chaleur inconnue qui vint envahir son cœur, qui le réchauffa de l’intérieur.

« - Je sais que ça peut faire égoiste de la part de quelqu'un qui s'y refuse. Mais je suis là. Et si ... Si tu as besoin d'une oreille attentive je suis là. »

Un sourire léger vint prendre les lèvres de Sho. Elle pouvait être égoïste, lui l’avait déjà bien été avec elle. La main de la jeune fille vint caresser les cheveux du jeune homme. Puis, lentement et délicatement, elle l’écarta. Shohei la fixait, l’identifiait. Les doigts de la jeune fille vinrent parcourir le visage du garçon. Sa tempe, sa joue, le creux de sa fossette, son menton, le bord de ses lèvres. Bizarrement, la Missy semblait s’y attarder, rêveuse. Le regard de la jeune fille interrogea le Trésor. Pourquoi s’attardait elle maintenant sur ses lèvres ?

Soudain, Yuriko s’avança, reposant son bras au sol et son autre main vint se poser sur le torse du garçon. Elle se reprocha encore. Shohei ne comprenait, une fois de plus, le comportement de la Missy. Puis les lèvres de Yuriko rencontrèrent les lèvres de Shohei. La réaction du jeune homme ne fut que d’écarquiller les yeux, se réveillé soudainement. La jeune fille venait de le sortir de sa peine si profonde. Mais pourquoi ? Cela n’était-il qu’un jeu ? Jouait-elle comme les rumeurs le disaient ?

Le corps de Yuriko se collait à celui du T6. Ses main se baladant dans sa chevelure, resserrant encore plus leur étreinte, leur lèvres. Shohei e savait plus quoi pensé. Mal ? Bien ? Ne voulant pas réfléchir d’avantage, il voulu rien qu’instant, profité de se moment, laissant Yuriko à ses désirs.

La Missy se détacha finalement, lentement. Néanmoins la proximité était encore là. Shohei pouvait sentir encore le souffle chaud de la Missy atterrir sur ses joues.

« - Mon cœur est trop froid pour battre, Shohei. Je n'ai qu'un corps à offrir, un corps souillé. Tu te fais une si belle image de moi, Shohei. Que ça me fait tellement mal de la briser. Ces ... Elle détourna la tête. Rumeurs que l'ont répand sur moi. Elles ne sont pas si fausses que ça. Oui je joue avec les hommes et ... Je ne fais pas que les séduire. Mais j'en ai tellement besoin. J'ai besoin du désir des hommes, j'ai besoin de me sentir si importante. J'ai l'impression d'être si vide sans ça. Je ne cherche pas à me trouver des excuses. Je n'en ai pas. Et, elle tourna son visage aux yeux brillants vers lui, tu vas me dire que c'est cette fille que tu aimes ? Elle n'existe pas cette autre Yuriko. Elle n'est qu'un appât et tu tombes dedans. »

Shohei la regarda. Cette fois il comprenait, mais il ne savait pas encore si elle jouait, ou si elle essayait… Sho redressa son bras qui alla à la rencontre du visage de la demoiselle. Se visage si froid, si honteux.

« Si tu as si besoin d’être importante, si tu as besoin de se désir, d’existé, existe à mes cotés. Je ne pense pas être mieux que se que je reflète également mais j’ai suffisamment de force et de volonté pour te combler le temps que tu voudra de moi près de toi. Il se rapprocha à quelque centimètre du visage de Yuriko. C’est Yuriko que j’aime et aucune autre. Peu m’importe que tu sois noir ou blanche, dur ou sensible, se sera toujours cette fille que j’aimerais et personne ne me fera changer d’avis. Tu n’as pas qu’un corps à offrir, mais aussi un cœur à réchauffer. Je suis près à faire tous les sacrifices pour réchauffer les parties froides en toi. »

Le trésor fixa la Missy dans les yeux. Se rapprochant encore plus qu’il ne l’était, il prononça ses dernier mots avant de s’exécuté à sa penser.

« Je ne te forcerais jamais à m’aimer mais lasse moi juste, pendant un instant, faire battre ton cœur »

Au même instant, ses lèvres se posèrent d’abord sur le front de la demoiselle, sa joue, son cou, son nez, ses lèvres. Cette fois ci, ce fut le Takara qui franchit la limite. Passant une main dans les long cheveux de la demoiselle et posant l’autre sur sa taille. Il voulait faire battre le cœur de la Missy, lui faire entendre le son mélodieux d’un cœur heureux.

Ses bras entourèrent les épaules nu de la jeune fille, resserrant encore plus leur étreinte. Une pensé égoïste lui vint en tête à se moment. Il voulait que Yuriko soit à lui, rien qu’a lui, à personne d’autre. Il c’était décidé à se battre et ne jamais la céder à personne.
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Yuriko Chizumu
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MessageSujet: Re: Douces Confidences ... [Shohei]   Douces Confidences ... [Shohei] I_icon_minitimeSam 12 Déc - 18:12

Que pensait-il à cet instant ? Souffrait-il ? La dégoutait-il ? Pourquoi cette dernière option lui valut un pincement au cœur ? Mais elle l’avait tellement cherché. Ce n’était qu’un coup du sort, un juste retournement du destin pour tout ce qu’elle avait fait. Elle se mordit les lèvres.

Un doux toucher la fit quitter ses inquiétudes. C’était encore la main de Shohei qui caressait son visage. Instinctivement, Yuriko inclina sa tête vers sa main, appuyant la caresse du jeune homme. Souffrait-il ?

« - Si tu as si besoin d’être importante, si tu as besoin de se désir, d’exister, existe à mes cotés. Je ne pense pas être mieux que ce que je reflète également mais j’ai suffisamment de force et de volonté pour te combler le temps que tu voudras de moi près de toi. »

Shohei se rapprocha à quelques centimètres du visage de Yuriko. Leur visage déjà si proche, n’étaient désormais plus que séparé par la force de leur volonté.

« - Oui, mais tu es déjà mieux que moi. »
« - C’est Yuriko que j’aime et aucune autre. Peu m’importe que tu sois noire ou blanche, dure ou sensible, ce sera toujours cette fille que j’aimerais et personne ne me fera changer d’avis. Tu n’as pas qu’un corps à offrir, mais aussi un cœur à réchauffer. Je suis prêt à faire tous les sacrifices pour réchauffer les parties froides en toi. »


*Non, tu n’es pas prêt à tous les sacrifices, Shohei.*

Shohei se rapprocha encore de Yuriko, comme si ce jeu de distance était devenu une habitude entre eux. Elle n’osait souffler mot. Elle ne savait pas par quelle magie, mais elle ne voulait pas arrêter les mots de Shohei, de peur de briser cette magie qui l’ensorcelait. La jeune fille sentait son souffle et quand il prononça ses dernières paroles, elle eut du mal à ne pas bouger.

« - Je ne te forcerais jamais à m’aimer mais lasse moi juste, pendant un instant, faire battre ton cœur. »

Comme pour accompagner ses paroles, le jeune homme embrassa son front et en descendit le long de son visage, pour atteindre son cou. Yuriko frissonna, mais elle ne chercha pas à le cacher. Shohei ne la rejetait pas. A croire qu’il aimait souffrir. Ses pensées s’envolèrent lorsque leurs lèvres renouvelèrent leur étreinte. Cette fois-ci, leur baiser était nettement différent du premier. Yuriko s’y laissa franchement portée. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux, une autre sur sa taille. Puis il la serra dans ses bras, l’approchant de lui. N’en pouvant plus, Yuriko se hissa sur les genoux de celui qui faisait tant battre son cœur et enroula à son tour ses bras autour de lui. Ses lèvres répondirent aux siennes, son corps se collait au sien, ses bras encerclèrent ses épaules, ses mains caressèrent ses cheveux. Elle se fichait pas mal, à cet instant, de tout ce qui pouvait se passer autour. La seule chose qui comptait était dans ses bras. Son Trésor. Sa Missy.

Yuriko aurait aimé que cet instant ne s’arrête jamais, mais toute bonne chose à une fin. Lentement, elle se détacha de Shohei. Mais ce dernier gardait l’emprise qu’il avait sur elle, enroulant toujours ses bras autour de sa taille. Ce geste possessif lui fit sourire, mais lui fit mal tout autant. Shohei ne supporterait pas le fait de la savoir continuellement avec d’autres. Elle pensa un instant à ne rester qu’avec lui. Mais elle savait qu’elle ne le pourrait pas longtemps. Elle n’était pas comme Hina, ou Hanako. Elles étaient si pures, toutes les deux, et elle si sales. Shohei ne mesurait pas la portée de ses paroles. Il se mettait lui-même au défi de rester auprès d’elle quoiqu’il advienne. Mais à quel prix ?

« - Oh, Shohei, tu ne peux pas. »

Ses doigts vinrent frôler la joue du Trésor. Yuriko avait envie de se blottir dans ces bras si rassurant, la préservant. Mais ce sentiment n’était qu’illusion. Qu’éprouvait-elle à la fin pour lui ? Ses doigts chutèrent sur le cou du Trésor, le chatouillant légèrement. Son regard errait sur lui. Que représentait-il pour elle ? Son cœur avait battu à lui en faire mal. Voilà qu’il avait décidé de se manifestait. Au fond d’elle, elle s’en voulu.

« - Tu vois bien que je suis en train de t’infiltrer du poison dans les veines, et toi, tu ne fais rien contre moi. »

Pourquoi oscillait-elle entre joie et désespoir ? Sa main retomba, caressant le reste du corps du Trésor.

« - Ce n’est pas une rose, mais une ronce que tu enserres. Et ton corps est déjà criblé d’épines. »

Pourquoi toutes ses phrases alors qu’elle n’avait envie que de se taire ? Elle ne voulait pas s’attacher, mais par-dessus tout, elle ne voulait pas le faire souffrir. Lui. Alors pourquoi ses lèvres se posèrent sur le creux de son cou, juste sous l’oreille. Pourquoi s’y attardait-elle, si elle ne voulait plus un instant le faire souffrir. Qu’est-ce qui l’animait ? Le jeu du plaisir ou l’envie de romantisme ?

« - Je n’ai pas envie de te dire de me délivrer. Je ne suis pas une princesse à sauver. Je suis la sorcière des contes et toi tu es le prince qui s’est laissé avoir par les charmes de l’ensorceleuse. »

Au fur et à mesure de ses mots, le visage de Yuriko remontait vers les lèvres qui l’obsédaient. Si elle voulait lui éviter toute cette souffrance, pourquoi voulait-elle autant l’embrasser, encore et encore ? Elle esquissa un mouvement en avant, et puis se retira complètement de l’étreinte de Shohei.

Yuriko se leva et alla s’assoir sur le banc, en face du grand piano. Une partie d’elle hurlait au bucher. Mais ce n’était qu’une partie seulement.

L’autre …
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shohei kimura
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MessageSujet: Re: Douces Confidences ... [Shohei]   Douces Confidences ... [Shohei] I_icon_minitimeDim 13 Déc - 22:15

Shohei et Yuriko ne semblait faire qu’un à cet instant. Sho ne désirait plus que la Missy, Sa Missy, s’éloigne. Ce baiser avait une saveur tout autre que la première saveur que Yuriko avait fait gouter au Trésor. Une saveur douce et Chaleureuse. Mais es ce que ce bonheur perdurerait ? Es ce qu’il aurait le droit à plus d’attention de la part de la Missy ? Il en doutait, tout ceci ne semblait n’être pour elle qu’un jeu, mais Sho espérait, il croyait.

Doucement, Yuriko se détacha de son visage. Shohei la gardait toujours sous son emprise, enroulant toujours ses bras autour de sa taille. Shohei était possessif, certes il aimait que les choses lui appartiennent, mais Yuriko était tout de même une personnes humaine, Libre de tout actes. Il ne pouvait pas l’emprisonner, il ne pouvait pas la garder rien que pour lui. Cette pensé lui voila un instant son regard puis ce dernier s’assombrit aux mots de la demoiselle.


« - Oh, Shohei, tu ne peux pas. »


Les doigts de la Missy vinrent frôler la joue du Takara. Pourquoi ne pourrait-il pas ? Doutait-elle de la force du Trésor Kimura ? Ou voulait-elle simplement le jeter ? Les doigts de la jeune fille glissèrent dans le cou de Shohei, ce qui le chatouilla légèrement. Son regard fixait celui de la demoiselle qui errait sur le corps du Trésor. Que faisait la Missy ? A quoi pouvait-elle bien pensé ?

« - Tu vois bien que je suis en train de t’infiltrer du poison dans les veines, et toi, tu ne fais rien contre moi. »


Ses mots n’avaient aucun sens pour Shohei. Aucun poison ne s’était infiltré et si cela était arrivé, c’est lui qui l’aurait réclamé en restant auprès de la Missy. Il n’aurait en aucun cas choisi une défense pour empêcher cette infiltration. Shohei avait choisi Yuriko pour se qu’elle était, alors pourquoi tant vouloir le dégouter ?

La main de Yuriko retomba, caressant le reste du corps du Trésor.

« - Ce n’est pas une rose, mais une ronce que tu enserres. Et ton corps est déjà criblé d’épines. »


Une ronce ? Shohei était déçu. La jeune fille ne cherchait qu’à écœurer le Trésor, à contredire les mots qu’il avait prononcés à son égard. Pourquoi ? Le Takara ne savait plus quoi pensé. Devait-il s’exprimer ? Exprimer sa peine ?

« - Je n’ai pas envie de te dire de me délivrer. Je ne suis pas une princesse à sauver. Je suis la sorcière des contes et toi tu es le prince qui s’est laissé avoir par les charmes de l’ensorceleuse. »


Yuriko se retira de l’emprise du Rokou Takara Kimura, se dirigeant ver le banc positionner en face du grand piano. Shohei resta un instant sur le sol, à se remémorer les paroles de la Missy. Elle n’était pas une sorcière qui avait ensorcelé le prince bien au contraire, si il devait qualifier Yuriko d’un personne d’un conte de fée, ce serait bien blanche neige. Blanche neige car la Yuriko qui désirait tant être délivré, dormait à l’intérieur de l’empoisonnée. Shohei lui n’était que le prince qui était destiné à la réveiller.

Sho ce leva et se dirigea vers le grand piano blanc. Il l’examina et s’assit sur le siège. Il leva le comptoir afin de découvrir les magnifiques touches du clavier. Il les caressa du bout de ses doigts, dans un mouvement doux. Cela faisait depuis que ces parents se disputaient que Shohei n’avait plus retoucher à un piano de sa vie. Depuis ces 9 ans. Il regarda un instant les touche si propre, si brillante, du piano. Avant cet objet représentait toute sa vie et préservait toute sa famille. Comment à t-elle put se briser ainsi ? Laissant des parents se disputant à longueur de journée.

Shohei hésita un long moment et finalement, vint appuyer ses doigts sur ces touches si brillantes. Une mélodie vint envahir la pièce. Laissant Yuriko et Shohei à deux extrémités si lointaines. Le Trésor se sentit vide de tout désaccord. Il était libre. Ses doigts fin caressait et s’appuyait délicatement sur le corps du clavier. Pourquoi avoir stoppé ceci ? Le piano apportait tant à ses yeux. Il faisait de lui un garçon sage et épanouis. Pourquoi ?

Les yeux du garçon se fermèrent, ne faisant de lui et l’instrument plus qu’un. Shohei se sentait revivre. Etant petit son seul rêve était de continuer le piano, être un grand pianiste.

Doucement, les notes du Trésor s’adoucir jusqu'à ne plus en produire. Il rouvrit lentement les yeux et les posa sur la Missy. Elle pleurait. Shohei se demanda un instant pourquoi, il jouait si bien que cela ? Il émit un petit rire et se dirigea vers Yuriko. Il s’accroupi devant elle et lui demanda avec un grand sourire.

« Yuriko, ne t’ai-je pas dit de ne plus pleurer, je n’aime pas voir les gens que j’aime pleurer, cela m’attriste »


Il prit les mains de Yuriko dans les seines comme pour la rassurer.

« Tu n’est pas une sorcière, je ne suis pas un prince, il n’y a ni poison, ni envoutement, ceci est le destin, notre destin »

Le Trésor se voyait prononcer ce mot pour la première fois. Le destin, lui-même n’y avait jamais cru. Mais es ce que pour une fois, il pouvait le destin le guider dans les endroits sombres ? Es ce qu’il pouvait lui faire confiance ?

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Yuriko Chizumu
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MessageSujet: Re: Douces Confidences ... [Shohei]   Douces Confidences ... [Shohei] I_icon_minitimeMer 16 Déc - 22:30

Shohei resta un moment à sa place, sans doute déçue par la séparation de leur corps. Puis il se leva, se dirigea vers elle, mais … S’assit à l’autre extrémité du banc. Caressant le clavier des ses doigts, le piano répondit à cet appel. Le jeune homme ranimait sans doute des souvenirs lointains, peut-être même étaient-ils agréable. Les deux jeunes gens ne s’adressèrent pas la parole, et un silence, presque pesant, envahis la pièce. Yuriko leva les yeux pendant que Shohei entamait les premières notes. Guidées par les notes plaintives de l’instrument, la jeune fille laissa ses pensées voguer dans cette même rivière mélancolique.

Son esprit s’attarda sur la figure du jeune homme assis si loin d’elle. Il avait voulu marquer une certaine distance d’avec elle. Voulait-il dire par là qu’il était blessé, ou alors désirait-il montrer à la jeune fille qu’il pouvait lui laisser une certaine liberté ? Yuriko ferma les yeux, au moment où ses lèvres s’étirèrent. Liberté. La jeune fille, depuis qu’elle s’était révoltée contre ses parents, avait joui de cette liberté d’action. Elle faisait ce qu’elle voulait, au moment où elle le voulait. Elle jouait avec la vie aussi. Mais ça, c’était encore une autre histoire, un autre choix. L’attitude du jeune homme à son égard l’avait confortée dans son idée. Shohei était quelqu’un d’excessif, d’entier, qui se donne autant qu’il veut que l’on se donne. Yuriko n’était pas comme ça. Jamais elle ne se donnait entièrement. Elle flirtait avec l’amour, sans s’y arrêter. Elle diffusait ce qu’elle appelait venin, dans les veines de ces hommes, si facilement séduits, si facilement envoûtés. Mais avec lui, c’était différent. Elle n’avait pas le goût de jouer, de le séduire pour ensuite le fuir, le faire souffrir. C’était … différent.

Mélodie en fond. Mélancolie rythmée.

Tant d’autres lui avaient fait ce genre de déclaration. Hommes désireux de lier leur destin au sien. La cruelle s’était toujours montrée froide, fuyante. Alors pourquoi … Tant de compassion, de douceur dans son cœur ? Elle était touchée par ses mots, son attitude, ses yeux. Pourtant, ces mêmes expressions, ces mêmes émotions, elle les avait tant de fois repoussées. Pourquoi lui ?

Shohei pouvait se montrer si triste et si heureux en la présence de Yuriko. Il pouvait avoir ce sourire tendre, ces yeux brillants lorsque Yuriko s’était prise à répondre aux désirs du jeune homme. Mais la minute d’après, il pouvait avoir ces mêmes lèvres fermées, ces mêmes yeux ternis, ombrés, lorsque Yuriko reprenait conscience et fuyait sa tendresse. C’était ça l’amour ? Cet attachement qui amenait à une dépendance pour l’autre ? Ces douloureux changements qui déchiraient le cœur ? C’était ça que le monde convoite, cet idylle à deux ? Non merci. Yuriko préférait sa solitude glacée. Mais …

Faibles notes. Dualité intérieure.

Yuriko sentait qu’elle était attirée par Shohei. D’abord attirance physique, peu à peu cette attirance s’étendait vers de l’attachement. La jeune fille était facilement à l’aise avec le jeune homme. Même si ses doutes et sa méfiance persistaient par instance, elle faisait confiance à cet homme. Pourquoi ? Elle n’aurait su le dire. Shohei dégageait quelque chose qui faisait que Yuriko se sentait apaisée à ces côtés. A ces côtés seulement. Mais elle était cruelle. La jeune fille se remémora les instants passés, leurs baisers, leurs étreintes. Elle se rappela avec quelle douceur, quel espoir Shohei avait répondu à ses avances viles. Elle craignait d’avoir blessé le jeune homme, de l’avoir berné, d’avoir joué avec lui. Elle ne le voulait pourtant pas. Pas avec lui. Pas lui.

Silence fugace. Chute lacrymale.

« - Yuriko, ne t’ai-je pas dit de ne plus pleurer, je n’aime pas voir les gens que j’aime pleurer, cela m’attriste. »

Yuriko avait réagi au son de la voix du jeune homme. Ses yeux s’étaient posé sur lui. Shohei était face à elle, agenouillé. Il lui prit les mains. Les siennes dégageaient une telle chaleur. D’où lui venait-elle ?

« - Tu n’es pas une sorcière, je ne suis pas un prince, il n’y a ni poison, ni envoutement, ceci est le destin, notre destin. »

Yuriko ne pouvait pas lui dire les raisons de ses pleurs. Les mots ne sortaient tout simplement pas de sa bouche. Le destin ? C’était une pure invention de faibles qui voulaient se rassurer. C’était une manière de dire que tout était écrit. C’était rejeter la faute sur ce qu’on ne peut pas juger. C’était enchainer l’homme dans la fatalité. C’était se rassurer dans sa vie. Un destin écrit, c’était tellement ennuyeux, tellement contraignant, tellement enchainant.

Yuriko fit signe à Shohei de s’assoir près d’elle. La vue d’un Trésor, agenouillée face à elle, lui faisant bizarre. Elle sembla chercher ses mots, enfonçant ses yeux clairs dans les yeux sombres du Trésor. L’amour n’était pas pour elle. Elle ne le cherchait pas. Elle le fuyait. Elle n’en voulait pas. Elle en avait horreur (peur ?). Pourquoi s’attacher, alors qu’au final, on souffre ? La jeune fille sentait qu’elle était faite pour un sentiment plus sauvage, plus incontrôlable, destructeur. La passion ? Ce sentiment qui entraine les êtres dans des sentiments tirés à leur paroxysme. Ce désir destructeur. Ces passions impossibles à contrôler. Etait-ce que qu’elle commencer à ressentir à l’égard de Shohei.

« - Shohei. Tu veux que je sois sincère avec toi, n’est-ce pas ? Les yeux de Shohei s’embrumèrent. Elle enchaina. Je n’éprouve pas les mêmes sentiments à ton égard, que toi pour moi. »

*Cruelle ! Regarde la souffrance dans ses yeux, le couteau planté dans sa chair. C’est toi qui l’enfonce.*

Yuriko se mordit la lèvre nerveusement. Elle n’osait toucher Shohei, de peur qu’à son contact, le jeune homme ne se blesse encore plus.

« - Mais je ne cache pas que … Je ne sais pas comment formuler ça avec des mots … Je … Je ne suis pas indifférente à Shohei Kimura. J’ai ces pensées égoïstes qu’il n’appartienne qu’à moi, qu’il ne voit que moi et qu’il n’aime jamais que moi. Elle se mordit une fois encore la lèvre inférieure. Mais … Yuriko peut-elle, saura-t-elle n’être qu’à un seul homme ? Je ne pense pas … Ou alors, avec le temps. Mais … Pas tout de suite. »

Yuriko fronça les sourcils. Elle-même ne se comprenait pas. Tant de désirs contradictoires l’animaient. Ce qu’elle savait sûr, c’est qu’elle voulait Shohei auprès d’elle. Mais pas de cette manière exclusive. Du moins … A sens unique.

*Egoïste. Tu veux ce que tu ne veux pas offrir.*

Yuriko rompit la conversation et se leva. Tournant le dos à Shohei, elle entreprit de descendre de la scène. Un instant, elle se retourna. Elle ne voulait pas rentrer chez elle. Elle voulait rester toute la soirée avec Shohei. Mais elle se refusait à le faire souffrir plus longtemps, en lui imposant sa présence égoïste.

« - Je crois que je vais rentrer. Ça vaudrait mieux. Je vais chercher mon manteau. »

En descendant de la scène et grimpant les premières marches vers la sortie de l’amphithéâtre, Yuriko se demanda où elle pourrait bien aller. Il était clair qu’une fois de plus, elle ne rentrerait pas chez elle ce soir. Sûrement à jouer avec sa vie. Une fois de plus.
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MessageSujet: Re: Douces Confidences ... [Shohei]   Douces Confidences ... [Shohei] I_icon_minitimeMer 23 Déc - 1:26

Yuriko fit signe au Trésor de s’assoir près d’elle et ce dernier s’exécuta sans broncher. Puis, elle enfonça ses yeux claire dans les sombres de Kimura. Pourquoi voulait-elle tant fuir la réalité ? Yuriko ne souffrait que du mal qu’elle s’infligeait elle-même, condamnant les autres à sa souffrance. Shohei n’avait jamais douter de la Missy et du bonheur qui pourrait lui offrir. Il pouvait comprendre qu’elle ne veuille pas de lui mais alors pourquoi se jouer de ses sentiments ? Voulait-elle se persuader de ses sentiments? Se rassuré ? Jamais le Trésor ne serrait les réponses à ces questions plus absurdes les unes que les autres.

« - Shohei. Tu veux que je sois sincère avec toi, n’est-ce pas ? »

Oui il le voulait, mais il avait si peur de cette vérité. Pourrait-il accepter les décisions de la Missy ? Soudain ses yeux s’embrumèrent. Il savait qu’au fond de lui, quoi qu’il décide de faire, il n’accepterait jamais ce refus. Ce refus si dur et blessant.

« Je n’éprouve pas les mêmes sentiments à ton égard, que toi pour moi. »

Cette phrase, pour Shohei se fut comme recevoir un violent coup de poignard dans le dos. Comment Yuriko avait-elle put oser se jouer de lui ? Se jouer de ses sentiments ? La vie était si injuste. Lui qui avait voulu croire au destin, pour une fois qu’il pouvait y croire, ce dernier lui avait arraché son seul espoir.

Yuriko se mordit la lèvre inferieur nerveusement. Elle aurait certainement voulu le toucher mais Shohei ne le voulait pas. Il ne voulait plus aucun contact avec elle.

« - Mais je ne cache pas que … Je ne sais pas comment formuler ça avec des mots … Je … Je ne suis pas indifférente à Shohei Kimura. J’ai ces pensées égoïstes qu’il n’appartienne qu’à moi, qu’il ne voit que moi et qu’il n’aime jamais que moi.
Elle se mordit une fois encore la lèvre inférieure. Mais … Yuriko peut-elle, saura-t-elle n’être qu’à un seul homme ? Je ne pense pas … Ou alors, avec le temps. Mais … Pas tout de suite. »

Elle n’est pas indifférente ? Elle ne savait formuler ses mots ? Qu’il n’aime que moi ? Qu’il n’appartienne qu’à moi ? Shohei ne comprenait plus et absolument pas la Missy. Elle se mélangeait dans ses mots, ses idées, tout était confus. Bien sûr qu’elle pouvait n’appartenir qu’à un seul homme, néanmoins il fallait qu’elle l’aime et non qu’elle joue de lui.

Shohei détourna son regard et le plongea dans le vide. Il n’avait plus aucune force de croire en la Missy. Plus aucun mots ne le réveillerait, ne le sortirait de sa souffrance.

Soudain, Yuriko se leva. Tournant le dos à Shohei, elle entreprit de descendre de la scène. Après un instant, elle se retourna et leurs regards se croisèrent.

« - Je crois que je vais rentrer. Ça vaudrait mieux. Je vais chercher mon manteau. »


Shohei observa la jeune fille marchant d’une démarche peu assuré. Le Trésor pensait bien que Yuriko ne rentrait pas chez elle se soir et irait plutôt se pourrir la santé dans les boites de nuit ou autres. C’est alors qu’il se leva et s’adressa à elle.

« Yuriko ! Matte ! »


La jeune fille se tourna en sa direction alors qu’elle s’apprêtait à sortir de la pièce.

« Je ne te retiens pas mais promet moi une chose, ne joue pas avec ta vie et ne fait pas de bêtises se soir, je t’en pris »

Le garçon regarda au loin le visage de la Missy et ne put voir qu’un large sourire s’afficher sur ses lèvres avant qu’elle ne sorte définitivement de l’amphithéâtre.


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