Première journée, première rencontre [Hikaru Atsukara] TERMINE !

Fumi avait une boule dans le ventre, se stresse ne cessait d'augmenter à chaque minute qui passait. Elle observait son réveil, ses minutes défilaient, jusqu'au moment ou il sonna à 7h00 tout pile. Elle le laissa sonner, jusqu'au moment ou il s'éteint de lui même. Elle se leva, éspérant ne pas avoir réveiller son frère,Shuji. En se moment, elle habite chez lui, juste pour la première semaine de lycée. Etant protecteur envers Fumi, Shuji se donnait le besoin de surveiller de près la seconde rentrée dans un lycée, celui de TokyoGakuen. Elle entrevit la porte de la chambre de Shuji, et s'aperceva que celui-ci ètait profondément endormit. Elle souria à cette image, puis referma délicatement la porte, pour aller ensuite se doucher. Elle prit son petit déjeuner et s'habilla, rien de plus normal pour une étudiante. Néanmoins, elle décida de venir assez joliement, ne voulant pas laisser une mauvaise impression auprès des étudiants. Elle se maquilla légèrement. Un petit trait noir en dessous des yeux, du mascara pour aggrandir les sourcils, et une petite touche de phare à paupière blanc faisait l'affaire. Elle mit ses circle lens, car elle déteste ses petits yeux, et ne s'assume pas comme elle est. Elle se repoudra le visage, et avant de passer la porte, elle souffla de stress. Se retrouver dehors, au milieux de toute cette foule, cela l'angoissait ... Elle ouvrit la porte lentement, et la referma derrière elle. Elle regarda autour d'elle, son sac d'école à la main, et s'en alla d'un pas vif vers le lycée. Elle ètait maintenant décider, vouer à cette idée de reprendre les études pour affronter et se débrouiller devant la société de tout les jours.

Elle ne voyait personne, aucun étudiant se diriger vers le lycée. Serait-elle en avance ? Tant mieux d'ailleurs. Elle préférait passer inaperçu pour le premier jour de lycée. Le sourire aux lèvres, elle avanca de plus en plus vite vers le lycée. Des gens la regardait surprit, elle laissait cette image d'une fille heureuse d'aller en cours. Et pourtant, elle ètait juste heureuse d'être enfin libre. Les cours ? Cela l'ennuyait, mais pour s'en débarasser le plus vite possible, elle préférait avoir de bonne notes, avoir tout ses diplômes en temps et en heures, et tout roullerait sur des roullettes. Cette optique lui plaisait tellement. Avoir une vie heureuse, un bon travail, des enfants, un mari .... Un mari ... Cela lui fit sortir de ses esprits. Elle baissa la tête et son sourire s'étteigna. Son pas se ralentissa. Cette pensée la laissa ceptique. Sera t-elle un jour capable de s'aventurer dans une nouvelle histoire d'amour ? Sans avoir peur de ce qu'il pourrait se passer, sans avoir peur de son conjoint ? Avoir une total confiance en lui, comme elle aurait pu l'avoir quelque temps en arrière. Sera t-elle assez forte pour surmonter tout cela?

Elle porta sa main jusqu'a sa nuque, et commenca à soupirer. Ce n'ètait pas vraiment le momet de pensée à tout sa. Aujourdh'ui c'ètait son premier jour de lycée, et elle avait prévu de se faire discrète pour ne pas crée d'émeute. La neige commencait à tomber, et un petit vent de fraîcheur se leva. Elle hata le pas, ne voulant pas attraper froid non plus. Arriver devant le lycée, elle s'arrêta quelque instants, observant le magnifique batiments en face d'elle. Cela ne ressemblait pas aux autres lycée qu'elle avait pu fréquenter en France, celui-ci ètait ... Sublime. Un sourire se déssina sur son beau visage au teint porcelaire, puis elle entra dans le Hall, histoire de se réchauffer un peu. Elle très froid, et n'avait pas prévut que se premier jour allait être aussi glacial. Elle se colla près d'un radiateur puis observa autour d'elle tout en grellotant. La Hall ètait IMMENSE, elle n'avait jamais vu se genre d'endroit. Ceux en France ètait bien plus petit, moins spatieux, et moin acceuillant. Puis elle remarqua que personne n'ètait encore arriver.

Nani ?!!! Il est quel heure ?!!!

Sa montre indiquait 8h13 , et les cours commencaient à 9h00.

"Aaaaah ... qu'est-ce que je suis nul!"

Elle se retourna vers le radiateur le sourrire aux lèvres. Cette chaleur l'appaisait, et cela l'assoupissait. Elle ferma les yeux et se laissa glisser le long du radiateur et se retrouva par terre. Puis elle sentit une présence près d'elle et se leva d'un bond, pour se retrouver en face d'un beau jeune homme, qui avait le sourrir aux lèvres. Fumi semblait désenparer et devena rôsatre de honte. Elle béguella :

"A... Ano .... A... Atashi wa ..."

Voyant que le jeune homme semblait gentil et ne cherchait pas à l'offenser, elle reprit ses esprits, et enchaîna :

"Je... Je suis nouvelle ici ! Je suis arriver en avance sans m'en rendre compte, je suis idiote!"

Le jeune homme ne dit rien et regardait toujours Fumi, celle-ci essayai d'engager la conversation :

"Tu es ici depuis combien de temps ?! Puis-je savoir comment tu t'appelles ?"

dit-elle en esquissant l'un de ses plus beau sourrire.

Les jours passaient inlassablement à Tokyogakuen... Ils se ressemblaient, se confondaient, se melangaient... Ces derniers temps avaient laissé place à de nombreuses rumeurs s'occupant de nourrir la curiosité de beaucoup d'élèves. Hikaru n'était pas de ceux-là. Loin de tous ces scandales, il poursuivait sa vie sans se préoccuper des problèmes exterieurs. Pour dire vrai, cela l'ennuyait même. Depuis ce début d'année, il n'avait déjà plus qu'une seule hâte : qu'elle se termine. La vie ici devenait impossible, et marcher dans un couloir sans entendre les derniers ragots du jour était inimaginable.

Ce fut donc de très mauvais coeur que le jeune homme se réveilla ce matin-là. Le brun prit bien quelques dizaines de minutes avant de s'extirper de ses draps bien plus confortables à son goût qu'une chaise de cours. Avec un soupir de lassitude, Hikaru commenca à se préparer. Lentement, il enfila pantalon, chemise, veste et chaussures... une habitude. Il prit ensuite un déjeuner plus que sommaire et quitta la résidence,un air morne sur le visage. Le jeune homme se rendit compte en arrivant à Tokyogakuen qu'il était bien en avance. Comme très souvent, il se levait au gré de ses envies, quitte à arriver en avance ou même en retard. Et ce jour-ci ne défiait pas à la règle. Le jeune homme regarda pensivement sa montre. Plus d'une demi-heure devant lui...

Ce temps libre était parfait pour se vider la tête. Hikaru pénétra alors dans le Hall, completement vide... ou presque. Une jeune fille se tenait là, sur le sol, immobile le dos contre un radiateur. Les yeux fermés, elle ne laissait paraître aucun signe de vie. Chose également étrange, Hikaru ne reconnaissait absolument pas son visage. Etait-elle nouvelle à Tokyogakuen? Le brun mit quelques secondes avant de se remettre l'esprit en ordre, et se decida enfin à bouger. Il s'approcha de la jeune fille, un brin inquiet. Il se demanda un instant si elle se sentait seulement bien... Il fallait dire que les temps étaient froids, et voir des élèves collés aux radiateurs toute la journée n'était plus étonnant. C'est avec un sourire sur les lèvres qu' Hikaru surprit la jeune fille à se relever precipitemment. Elle paraissait completement confuse et une couleur rosâtre s'était glissée sur ses joues.

< A... Ano .... A... Atashi wa ... >

Le jeune homme haussa un sourcil, son sourire ne quittant pas ses lèvres. Etait-elle aussi gênée ? Hikaru regretta de l'avoir mis mal à l'aise. Mais alors qu'il s'apprêtait à la couper, elle enchaina d'une voix agréable :

< Je... Je suis nouvelle ici ! Je suis arrivée en avance sans m'en rendre compte, je suis idiote! >

Cette façon de se tourner elle-même en dérision amusa Hikaru, qui continuait de la fixer. Décidemment, avait-il l'art d'embarasser ses interlocuteurs... ? Il ne répondit pas et attendit que la jeune fille poursuive :

< Tu es ici depuis combien de temps ?! Puis-je savoir comment tu t'appelles ? >

Hikaru se demanda une seconde si ce n'était pas un tour du destin. Une rencontre dans un Hall vide, une demi-heure avant le début des cours, ceci avec une nouvelle élève et de plus semblant être très bavarde... Etait-ce cela son moyen de faire passer le temps ? Le jeune homme fut un peu surprit devant la foule de questions que venait de lui poser la nouvelle élève. Depuis combien de temps était-il ici ? Il n'en voyait pas vraiment l'interêt, cependant il ne pu s'empêcher de répondre d'une voix douce :

< Hikaru Atsukara. Je suis ici depuis... un peu plus de deux ans. >

Après ces mots, le jeune homme laissa tomber son sac contre le mur et s'assit lui même dos contre le radiateur. Il ne souhaitait pas que la jeune fille se sente mal à l'aise de son précédent geste. Il arrivait à Hikaru lui-même de s'abandonner dans de pareils moments de réfléxion lorsqu'il était seul. Le brun posa ses yeux foncés sur son interlocutrice. Elle était plutôt jolie et ses traits faisaient bien penser à ceux d'une japonaise mêlée à d'autres cultures. Hikaru glissa une main derrière sa nuque et demanda pensivement, son sourire ne le quittant pas :

< D'où viens-tu ? Tu parais avoir des origines étrangères... C'est plutôt rare d'accueillir un nouvel élève ici. >

Se rendant soudain compte qu'il avait oublié une chose essentielle, le jeune homme termina sur le ton de l'excuse :

< Oh, gomen... Je ne t'ai pas demandé ton nom. >

Le sourire d'Hikaru s'accentua. Il éspérait que pour son premier jour, cette jeune fille ne soit pas la cible de tous les regards. Cependant, il se doutait qu'avec ses origines étrangères et sa beauté, ça n'allait pas être chose facile... Le jeune homme se surprit lui-même. Depuis quand se mettait-il à penser ainsi d'une fille ? Reprenant ses esprits, il plongea son regard noisette dans celui de la jeune fille dans l'attente d'une réponse.

Fumi ètait un peu génée, et cela se voyait. Ces petites joues blanche laissait apparaître du rose claire de honte. En effet, la jeune fille détestait qu'on la voye fermer les yeux, car elle ne savait jamais la réaction des gens dérrière des paupières fermer. Elle ne savait pas ce que le jeune homme avait bien pu pensé d'elle, elle ne savait pas si il ètait là depuis longtemps. Et elle n'avait pas vu ses expressions, c'est pour cela, Fumi ètait on ne peu plus génée. Mais celui-ci prit la parole après un petit silence interminable aux yeux de Fumi.

Hikaru Atsukara. Je suis ici depuis... un peu plus de deux ans.

Cette phrase avait été émise avec un ton calme et doux. Celui-ci n'avait surment pas l'intention de plus géné la jeune fille, alors il prit ses aises, et se laissa glisser lui aussi contre le radiateur. Les radiateurs doivent être convoité ici, en effet, la température de l'hiver est assez glacial, et la chaleur du radiateur apaise emplement. Tout sa apaisa la Fumi, car Hikaru avait plutôt l'air de ce comporter naturellement. Puis il passa sa main derrière sa nuque, toujours le sourire aux lèvres, puis il enchaîne avec une voix toujours apaisante :

D'où viens-tu ? Tu parais avoir des origines étrangères... C'est plutôt rare d'accueillir un nouvel élève ici.

Et avant même que Ota puise répondre, il fit un visage légèrement éttoner de lui-même, comme si il avait oublier quelque chose éssentielle, puis il termina :

Oh, gomen... Je ne t'ai pas demandé ton nom.

Fumi souria à son interlocuteur, il ètait plutôt gentil avec elle. Pour une première rencontre, sa n'aurait pas pu se passer mieux. Le jeune homme avait l'air de réfléchir quelques instants, puis il posa son beau regard brun dans les yeux de Fumi. Celle-ci fut surprise, il ètait tellement beau. Elle ne pensait pas tomber sur une personne comme tel pour une première rencontre. Elle l'analysa quelque seconde. En effet, c'ètait totalement son type de garçons. Assez mignon, cheuveux un peu en bataille onduler, Yeux brun percant, un magnifique sourrir qui ferait jalouser plus d'un, des traits jolie à voir, bref. C'ètait un beau goss, ce Hikaru. Puis elle secoua légèrement la tête, reprenant ses esprits, puis elle répondit au jeune Atsukara:

Comme tu as pu le remarquer, je suis nouvelle ici ! dit-elle accentuant l'un de ses plus beau sourire. Je m'appelle Fumi Ota.

Elle marcha près de Hikaru, puis à son tour se laissa glisser le long du radiateur pour s'assoir à côté de Atsukara. Elle Posa ses grands yeux noisette, dans les ceux du jeune homme.

En fait, je viens de France. J'ètais une petite asiatique parmis tellement d'Européen, mais j'y avais ma place tout compte fait. Là-bas, les gens s'en fiche des origines, du moins, une grande majorité. J'aimais bien la France, et puis, pour raisons personelle, j'ai du m'en séparé et partir ici à Tokyo, dans le quartier où habite mon grand-frère. Et comme tu as du le constater, je suis belle et bien un mélange. Et d'ailleurs, Shuji aussi. Je suis principalement d'origina taiwanaise et japonaise, sauf que ma mère a des origines française de part ses grand-mère paternelle et maternelle. dit-il en pouffant de rire. C'est bizarre comme mélange ne ?

Elle observa la réaction d'Hikaru à cette révélation. Il haussa les sourcils tout en souriant, l'air de dire:" Et ben didooonc." Ce qui fit rigoler encore plus la jeune Fumi. Celle-ci pencha la tête, l'air interrogateur, tout en lui accordant toujours l'un de ses plus beau sourrir. Elle lui demand ensuite :

Ne, Connais-tu mon grande-frère ? Shuji Afuka ?

Hikaru réfléchissa quelque seconde, cela se voyait qu'il n'avait jamais rencontrer son frère. Shuji avait pourtant dit à Fumi qu'il ètait assez remarquer dans le lycée de part ces "actions" auprès des T6 et l'histoire avec sa petite amie ... NIruko ... Naroko ... Noriko ? Enfin ... Sa petite amie quoi. Elle n'en savait pas plus à son sujet, et puis, les histoires aux lycée ne valaient pas leur retrouvailles d'il y a une semaine. De toutes façons, elle allait bien entendre parler de tout les problèmes se passant ici, c'ètait plus qu'évident!

Oh gomen ne, tu ne dois surment pas le connaître. dit-elle en souriant. Ano ... Tu es en quel année ? et quel classe ?

Elle regarda sa montre furtivement, qui indiquait 8h42. Les élèves commencaient à rentrer dans le Hall, et leur visage se tourna directement vers les deux jeunes étudiants assis l'un à côté de l'autre. Fumi se demandait ce qu'il se tramait dans leur tête. En France, les gens ne réagissait pas de cette façons en voyant un garçons et une fille l'un à côté de l'autre se réchauffant près d'un radiateur. En France, c'est presque normal, et les regards ne se tournent pas sur se genre de scène, mais plutôt les bagarre, les chutes, les disputes ect ect ... A en croire, ici, au Japon, n'importe qu'elle galère peut être prit au sérieux, et pourtant, ce n'ètait rien d'être assis à côté d'un garçons. Fumi fronça les sourcils, et avant même que Hikaru réponde à sa question précédente, elle bougonna :

Quest-ce qu'ils ont tous à nous regarder , eux, la !

Elle fixa une jeune fille qui l'avait regarder de travers. Elle détestait se genre de fille, et puis, Fumi n'avait rien fait de mal. Voila que la jeune fille se faisait remarquer dès le premier jour. Elle aurait préféré rester discrète, aux moins les premiers temps, mais c'ètait déjà mal partit. Elle regarda Atsukara avec un air agacer , puis elle termina en bougonant toujours :

Ils sont bizarre les gens. Ils me regardent comme si j'ètais un alliene, c'est quoi c'te lycée ?! Shuji ne m'avait pas expliquer sa !

Elle parlait tout le temps de son frère, peut-être au grans désaroi de certain, mais elle l'aime tellement, elle le respecte tellement et elle l'idôlatre tellement que son passe temps n'ètait que de parler de lui, de ce qu'il pensait, de son avenir, d'eux deux. C'ètait peut-être agacant, certe, mais elle ne le faisait pas exprès. Et puis après tout, ce n'est pas tout les jours qu'on rencontre des frères et soeurs qui s'entendent merveilleusement bien.
TokyoGakuen ètait si étrange pour elle. En France quand une nouvelle ou un nouveaux arrive, les gens se jèttent dessus pour savoir d'ou il vient, savoir comment il s'appelle ect ect ... Au japon, cela devient-il une polémique ? Les nouveaux élèves ? Fumi venait de comprendre maintenant, TokyoGakuen n'ètait pas un lycée comme les autres.

Hikaru se rendit compte de l'examination à laquelle se prêtait la jeune fille sur sa personne. Après un moment, elle répondit d'une voix agréable et avec un grand sourire :

< Comme tu as pu le remarquer, je suis nouvelle ici ! Je m'appelle Fumi Ota. >

La dénommée Fumi ne tarda pas à rejoindre le jeune homme et appuya à son tour son dos contre le radiateur, comme elle l'avait fait quelques instants auparavant. Son regard noisette plongé dans les yeux du brun, elle poursuivit :

< En fait, je viens de France. J'ètais une petite asiatique parmis tellement d'Européen, mais j'y avais ma place tout compte fait. Là-bas, les gens s'en fiche des origines, du moins, une grande majorité. J'aimais bien la France, et puis, pour raisons personelle, j'ai du m'en séparé et partir ici à Tokyo, dans le quartier où habite mon grand-frère. Et comme tu as du le constater, je suis belle et bien un mélange. Et d'ailleurs, Shuji aussi. Je suis principalement d'origina taiwanaise et japonaise, sauf que ma mère a des origines française de part ses grand-mère paternelle et maternelle. C'est bizarre comme mélange ne ? >

Fumi se mit à rire sous cette remarque, ce qui fit encore sourire le jeune Atsukara. En même temps, il haussa les sourcils de surprise : une japonaise avec autant d'appartenances, surtout aussi différentes, devenait rare à Tokyogakuen. Hikaru avait bien remarqué ce petit occidental qui se mêlait à ses traits purement orientaux, et cela en était encore moins désagréable. La jeune fille se remit à rire et poursuivit, la tête penchée sur le côté :

< Ne, Connais-tu mon grand-frère ? Shuji Afuka ? >

Le jeune homme réfléchit un moment, ce nom ne lui disait rien... Quoique... Avant qu'il ai eut le temps d'ouvrir la bouche, Fumi poursuivit encore :

< Oh gomen ne, tu ne dois surment pas le connaître. Ano ... Tu es en quelle année ? Et quelle classe ? >

Décidemment, si cette jeune fille poursuivait sur sa lancée, elle finirait sans aucun doute par connaitre la vie entière d'Hikaru avant la sonnerie des cours. Cela amusa le jeune homme qui rendit à Fumi son sourire. Il répondit finalement :

< Je suis en 3eme année, 3eme-B pour ma classe. Je suppose que... tu en entendra plutôt vite parler. > termina-t-il avec une certaine hésitation.

Sans s'etendre davantage sur cette fameuse classe qui receuillait les élèves les plus célèbres du lycée, le jeune homme posa son regard sur la masse de personnes qui s'affairaient dans le Hall. De nombreux yeux dévisageaient les deux jeunes gens, certains curieux et d'autres... foudroyants. Particulièrement à l'intention de Fumi. Hikaru s'était un peu attendu à cette réaction de la part des élèves, mais elle ne lui plu pas du tout. La jeune fille à ses côtés lui lanca d'ailleurs un regard qui lui fit bien comprendre la même chose :

< Qu-est-ce qu'ils ont tous à nous regarder , eux, la ! >

C'était bien injuste et bas, mais il s'agissait là d'une des cruelles étapes que devait subir chaque nouvel élève à Tokyogakuen. Un test, des regards posés sur lui. Des jugements. Hikaru n'avais jamais approuvé ce comportement, il trouvait même cela tout à fait immoral. Mais le jeune homme savait bien qu'un élève comme lui sur des milliers était loin de pouvoir y changer quoi que ce soit. Il se contenta donc de soutenir le regard de ces curieux.

< Ils sont bizarres les gens. Ils me regardent comme si j'ètais un alliene, c'est quoi c'te lycée ?! Shuji ne m'avait pas expliqué sa ! >

" Bizarres " n'était pas le mot juste... Les élèves de Tokyogakuen étaient tout à fait normaux. Le principal problème résidait dans la superiorité qu'ils s'octroyaient, leur vénéréation pour le " Rokou Takara " et cette manie de dévisagement constant des autres. A qui avait le plus de richesse, c'était là la hierarchie et la mentalité de Tokyogakuen... Et Fumi n'avait pas finit de le découvrir. Une petite troupe de filles plus curieuses que les autres s'approcha à quelques mètres des deux élèves qui ne bougeaient pas. D'un regard noir, Hikaru les dissuada immédiatement d'aller plus loin. Les yeux des filles volèrent du jeune homme à Fumi puis elles s'eclipsèrent dans la foule qui s'amassait inlassablement. Desireux de penser à autre chose, Hikaru reporta son regard sombre vers la jeune fille assise à côté de lui et retrouva son sourire. Il déclara ensuite d'une voix qu'il souhaitait rassurante :

< Sans doute quelques jalouses... Comme je te l'ai dit, une nouvelle etudiante étrangère est plutot rare, et est d'autant plus observée, surtout lorsqu'elle est jolie. >

Sur ces mots, le jeune homme accentua son sourire d'un coup d'oeil complice et repartit dans ses pensées. Il songeait au frère dont lui parlait Fumi. Shuji... Son visage ne lui disait rien mais il pensait bien avoir déjà entendu ce prénom quelque part. Shuji... Soudain, ce fut comme une illumination. Les yeux du jeune homme s'agrandirent et une fois de plus, il laissa son regard se perdre dans celui de Fumi :

< Oh sou ka... Shuji... J'ai entendu parler de lui. >

Le jeune homme tenta de se rémmémorer la raison de ce soudain souvenir qui ressurgissait de sa mémoire. il avait totalement fait abstraction de la foule autour d'eux, pour ne se concentrer que sur Fumi.

< Il me semble qu'il a été l'un des premiers à s'opposer à Okamoto... Oui c'est ça. En fait... il parait qu'il a été jusqu'à se faire passer pour gay auprès de lui. >

Sur ce, Hikaru partit dans un léger rire. La scène avait du être particulièrement humoristique... Ayant déjà rencontré le Trésor une fois à l'infirmerie, Hikaru avait même reussi à s'en sortir plus qu'indemne : il avait quitté Okamoto en lui prodiguant des conseils, chose amusante pour un simple élève et un Rokou Takara. Alors imaginer Okamoto dans une pareille situation lui fit imaginer que Shuji avait du être bien courageux... ou insensé. Dans tous les cas, il avait eu du cran. Revenant à la jeune fille, Hikaru se rendit compte qu'elle ne devait sûrement rien saisir de ce qu'il lui racontait. Après s'être excusé, il enchaina donc avec son plus beau sourire :

< Okamoto fait partit du Rokou Takara, le groupe de garçons le plus célèbre et le plus âdulés de Tokyogakuen. Et ce garçon là a la réputation d'être particulièrement... colérique et emporté. Mais ton frère l'a défié et en ai, d'après ce que j'ai entendu, sortit plutôt victorieux. Shuji s'est fait sa réputation en quelques sorte, et cela en effrayant le plus adulés des élèves. >

Le jeune homme sourit de nouveau et poursuivit sur le ton de la plaisanterie :

< Si sa soeur est de même, je crois avoir de serieuses raisons de la craindre... Mais j'espere qu'elle ne se risquera pas à de pareilles imprudences. >

De nouveau, le jeune homme eu un petit rire. Il ne savait pourquoi mais cette jeune fille l'avait mit de bonne humeur. Elle était bavarde mais naturelle, ce qu'appréciait Hikaru. Un charme particulier se dégageait d'elle et mettait le jeune homme à l'aise, chose qui ne se produisait que très rarement dans son cas, lorsqu'il était en compagnie d'inconnus.

Sans doute quelques jalouses... Comme je te l'ai dit, une nouvelle etudiante étrangère est plutot rare, et est d'autant plus observée, surtout lorsqu'elle est jolie.

Oh sou ka... Shuji... J'ai entendu parler de lui.

Il me semble qu'il a été l'un des premiers à s'opposer à Okamoto... Oui c'est ça. En fait... il parait qu'il a été jusqu'à se faire passer pour gay auprès de lui.

Mais quel PD celui-la ! ... A... Ano ... Sumimasen ><' , En France on sort des insultes à tout va. Je ... je me suis pas encore habitué à rester poli ... Gomen ...

Ano ... Mais qui est Okamoto ?! Si Shuji s'est fait passer pour un gay, c'est bien pour une raisons. Il faut vraiment le chercher pour qu'il en arrive jusque la.

Okamoto fait partit du Rokou Takara, le groupe de garçons le plus célèbre et le plus âdulés de Tokyogakuen. Et ce garçon là a la réputation d'être particulièrement... colérique et emporté. Mais ton frère l'a défié et en ai, d'après ce que j'ai entendu, sortit plutôt victorieux. Shuji s'est fait sa réputation en quelques sorte, et cela en effrayant le plus adulés des élèves.

Si sa soeur est de même, je crois avoir de serieuses raisons de la craindre... Mais j'espere qu'elle ne se risquera pas à de pareilles imprudences.

Ieeee ! Je ne suis pas comme lui! J'irais pas me faire passer pour une lesbienne pour embêter quelqu'un, surtout que je suis bel et bien hétéro, et même si ma vie en dépendait, je ne me ferais jamais passer pour une lesbienne !

Nan je plaisante ... En vérité, Shuji et moi n'avons pas vraiment le même caractère. La seul différence entre nous c'est qu'il est calme et posé, et qu'il déteste s'embrouiller avec des gens. Moi, je suis plutôt une boule d'énergie. Je sourie tout le temps, joyeuse, mais je m'emporte vachement vite. Même si ma règle d'or c'est de rester discrète mes premiers jours de lycée, en vérité, je ne peux pas rester discrète. Déjà parce qu'une nouvelle élève est vite remarquer et aussi parce que avec le fort caractère que j'ai, je risque de ne pas faire long feu dans l'ombre ...

Ne, Tu sais ce qu'il s'est passer pour que Shuji se fasse passer pour un gay refoulé ? C'est bizarre quand même ...

Aaaaaaaaaaah ! Mais tout à l'heure tu m'as bien dit que tu ètais en 3°B ! Shuji aussi est en 3°B ! Enfin, je crois ... Mais je suis presque sur ! Il m'avait dit que c'ètait facile de se rappeller de sa classe car moi aussi en France j'ètais en 3°B mais au collège !

Oh, Gomen. En France, les 3ème représente la 4ème année de collège. C'est bizarre, certe, mais c'est comme sa !

Fumi se mit à rire lorsque le garçon eut terminé son explication, ce qui le fit sourire.

< Ieeee ! Je ne suis pas comme lui! J'irais pas me faire passer pour une lesbienne pour embêter quelqu'un, surtout que je suis bel et bien hétéro, et même si ma vie en dépendait, je ne me ferais jamais passer pour une lesbienne ! >

Il était vrai qu'Hikaru non plus n'était pas du genre à se risquer à ce genre de chose... Mais il imaginait aussi la réaction d'Okamoto devant cette tentative. A ce qu'il parait, il avait été passablement... choqué. Et cela pouvait se comprendre. Shuji avait dû etre très sûr de lui pour faire une chose pareille à celui qui se déclarait comme le " Prince ".

< Nan je plaisante ... En vérité, Shuji et moi n'avons pas vraiment le même caractère. La seul différence entre nous c'est qu'il est calme et posé, et qu'il déteste s'embrouiller avec des gens. Moi, je suis plutôt une boule d'énergie. Je sourie tout le temps, joyeuse, mais je m'emporte vachement vite. Même si ma règle d'or c'est de rester discrète mes premiers jours de lycée, en vérité, je ne peux pas rester discrète. Déjà parce qu'une nouvelle élève est vite remarquer et aussi parce que avec le fort caractère que j'ai, je risque de ne pas faire long feu dans l'ombre ... >

Si la jeune fille semblait en effet être plutôt joyeuse et souriante, Hikaru ne connaissait pas assez son caractère pour pouvoir affirmer quoi que ce soit. Mais il avait tout de même remarqué qu'elle avait prit de l'assurance au fur et à mesure de la conversation et qu'elle paraissait maintenant parfaitement à l'aise. A présent, Fumi regardait les élèves curieux autour d'elle et Hikaru suivit son regard determiné.

Une fille fixait la jeune fille, sans bouger, mais également sans ce regard assassin que pouvait jetter d'autres élèves trop prétentieux au goût d'Hikaru. Puis, Fumi se retourna vers lui en demandant :

< Ne, Tu sais ce qu'il s'est passé pour que Shuji se fasse passer pour un gay refoulé ? C'est bizarre quand même ... >

Le brun réfléchit un instant à cette question, essayant de se remmémorer les rumeurs qu'il avait entendu ces derniers jours. Il regarda la jeune fille serieusement et annonca :

< Il me semble qu'ils se sont juste provoqués mutuellement... Un caprice d'Okamoto à ce qu'il parait, ce que Shuji n'a pas voulu laisser passer. >

Hikaru finit sa phrase par un rire. Cette situation avait du être particulièrement amusante à observer. Tandis qu'il étudiait la réaction de la jeune fille, celle-ci s'exclama :

< Aaaaaaaaaaah ! Mais tout à l'heure tu m'as bien dit que tu ètais en 3°B ! Shuji aussi est en 3°B ! Enfin, je crois ... Mais je suis presque sur ! Il m'avait dit que c'ètait facile de se rappeller de sa classe car moi aussi en France j'ètais en 3°B mais au collège ! >

Hikaru ne comprit pas tout mais la manière dont Fumi parlait de son frère était particulièrement attendrissante. Lui n'avait jamais eu de frère ni de soeur et ne connaissait donc pas ce lien spécial qui pouvait relier la jeune fille à Shuji. Cependant, il se doutait que cette relation était assez forte pour affronter bien des choses. Et d'un côté, cela rassura le jeune homme qui savait à présent que Fumi aurait toujours un soutien au lycée si les choses n'allaient pas comme elle le souhaitait. C'était même le principal. Ayant sans doute remarqué l'expression perdue du jeune homme, Fumi poursuivit en s'excusant :

< Oh, Gomen. En France, les 3ème représente la 4ème année de collège. C'est bizarre, certe, mais c'est comme sa ! >

La jeune fille termina avec un sourire qu'Hikaru ne tarda pas à lui rendre. Elle venait à lui parler de choses completement futiles, comme cette histoire de classes différentes d'un pays à l'autre. Elle était bien bavarde. Mais Hikaru appréciait ce côté chez elle : elle était naturelle, très naturelle et semblait ne pas aimer s'ennuyer.

Le jeune homme se contenta de hausser un sourcil étonné et répondit :

< Sou ka... Alors c'est si différent en France. >

Il ne restait plus beaucoup de temps avant le début des cours, ce pourquoi le jeune homme demanda :

< Tu sais où est ta classe ? Si tu veux, je peux t'accompagner. Arriver en retard est le dernier soucis des élèves ici. > termina-t-il avec un sourire agréable.

Le jeune homme s'apprêtait à se lever lorsqu'une voix hésitante l'en empêcha. Hikaru releva les yeux et constata avec etonnement qu'une fille s'était glissée jusqu'aux deux élèves. Elle le regarda d'un air apeuré. De la comédie. Il fallut un battement de cil au jeune homme pour comprendre son jeu. D'une voix exagérement timide, elle demanda :

< Ano... Atsukara-kun ? >

Il se demandait bien d'où cette fille pouvait connaître son nom, mais peu lui importait. Il ne daigna même pas se lever et resta à côté de Fumi. Avec un soupir de lassitude, il répondit :

< Oui ? >

Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres de la fille qui affichait quelques secondes plus tôt un air complement perdu. Elle pencha un peu la tête sur le côté, comme si elle examinait les deux jeunes gens. Après que son regard eu dérivé vers Fumi, la fille reprit en fixant Hikaru droit dans les yeux :

< Il parait que les étrangères ne sont pas de très bonne fréquentation... surtout les occidentales. >

Hikaru avait parfaitement compris les allusions de l'incensée qui ne bougeait plus. Il ne laissa pas même le temps à la soeur de Shuji de réagir. Sans un mot, le jeune homme se leva et releva lui-même Fumi d'une main solide. Il attrapa son sac qu'il jetta sur son épaule et après avoir saisit la nouvelle élève par le poignet, commenca à s'éloigner. Au passage, il glissa à la fille d'une voix glaciale et avec un regard aussi noir qu'il était capable de produire :

< On se passera de tes commentaires. C'est ta " maman " qui t 'as dit ca n'est ce pas ? Essaye un peu de réfléchir par toi-même au lieu de dire ce genre de bassesse. Quand à mes " fréquentations ", elles ne regardent que moi. >

Après un dernier regard aussi froid que la neige qui s'amassait à l'exterieur, le jeune homme entraîna Fumi vers les couloirs conduisant aux classes. Une fois sorti du hall, il lâcha le frêle poignet de la jeune fille et se passa une main derrière la nuque.

< Voilà un apercu de la mentalité de Tokyogakuen... J'éspère que ca ne va pas trop te dissuader pour la suite. >

Il avait dit cela en l'observant d'un oeil inquiet. Pour son premier jour au lycée, Fumi n'avait pas été gâtée... Avec un soupir et un regard serieux, il termina d'une voix qui en disait long sur sa pensée :

< Quand à ces gens-là... c'est bien souvent la jalousie qui guide leurs actes idiots. Ne les écoute pas. >

Sou ka... Alors c'est si différent en France.

Tu sais où est ta classe ? Si tu veux, je peux t'accompagner. Arriver en retard est le dernier soucis des élèves ici.

Ano ... iiee ... je ne sais absolument pas ou est ma classe! Merci de bien vouloir m'accompagner Atsukara-san.

Ano... Atsukara-kun ?

Oui ?

Il parait que les étrangères ne sont pas de très bonne fréquentation... surtout les occidentales.

*Han l'autre heeey ! Les occidentales ? pas de très bonne fréquentation ?! j'y crois pas ! Elle veut que j'lui péte la gueule ou quoi ?!*

On se passera de tes commentaires. C'est ta " maman " qui t 'as dit ca n'est ce pas ? Essaye un peu de réfléchir par toi-même au lieu de dire ce genre de bassesse. Quand à mes " fréquentations ", elles ne regardent que moi.

Voilà un apercu de la mentalité de Tokyogakuen... J'éspère que ca ne va pas trop te dissuader pour la suite.

Quand à ces gens-là... c'est bien souvent la jalousie qui guide leurs actes idiots. Ne les écoute pas.

Kawai desu ne ! Tu t'inquiètes pour mooooi ! dit-elle en rigolant.

Je plaisante. J'aimais pas cette atmosphère sérieuse ... dit-elle avec une petite moue. Arigatô gozaimashita pour avoir prit ma défense ... Tu es vraiment gentil tu sais !

Ooh ! Et puis, pour en revenir aux élèves de TokyoGakuen. Ils ne me font ABSOLUMENT pas peur. Qu'il vienne me défier pour voir. Je suis peut-être gentil et joyeuse à première vu, mais j'ai un salle caratère quand on me cherche !

dit-elle en froncant les sourcils.

Ano ... C'est ou ma classe ? ... je ne sais pas ou c'est ... Excuse-moi de te déranger!

Ano ... Tu manges avec quelqu'un de particulier se midi ? Si tu es libre , on pourrait manger ensemble et faire plus ample conaissance ne ? Enfin ... Comme tu veux !

Ce fut avec un sourire et ses yeux plantés dans ceux d'Hikaru que la jeune fille répondit :

< Kawai desu ne ! Tu t'inquiètes pour mooooi ! >

Le brun regarda Fumi avec étonnement. Gêné, il détourna un instant le regard. C'était la première phrase de la jeune fille qui le déstabilisait... Après tout on ne lui avait jamais fait ce genre de compliment, ou pas directement du moins. Ne sachant pas vraiment quoi répondre à cette soudaine considération, le jeune homme écouta simplement Fumi poursuivre d'un ton plus serieux :

< Je plaisante. J'aimais pas cette atmosphère sérieuse ... Arigatô gozaimashita pour avoir prit ma défense ... Tu es vraiment gentil tu sais ! >

La jeune fille termina de nouveau avec un grand sourire. Une fois de plus, Hikaru ne su comment répondre. " Merci " ? " Je t'en prie " ? C'étaient là des choses bien inutiles... Alors pour toute réponse, le jeune homme se contenta d'un sourire franc dans lequel il exprima à la fois sa gratitude et le fait qu'elle n'avait pas besoin de le remercier. Il pensait de toute évidence la même chose de Fumi : elle était à la fois gentille et semblait dire ce qu'elle pensait, contrairement à beaucoup d'élèves de ce lycée. Encore une fois, la jeune fille le fixa mais avec de grands yeux, ce qui le fit sourire :

< Ooh ! Et puis, pour en revenir aux élèves de TokyoGakuen. Ils ne me font ABSOLUMENT pas peur. Qu'il vienne me défier pour voir. Je suis peut-être gentille et joyeuse à première vue, mais j'ai un salle caratère quand on me cherche ! >

Et de cela, son interlocuteur n'en doutait pas un instant. Il sentait bien au fil de leur conversation que la jeune fille semblait cacher un caractère bien trempé, mais essentiel à Tokyogakuen si l'on désirait rester tranquille. C'était un point positif pour elle. Devant ses sourcils froncés, Hikaru ne pu s'empêcher de faire semblant d'avoir peur pour essayer de la détendre un peu. Ce qui eu l'effet escompté puisque Fumi se remit une nouvelle fois à rire. Le comportement si naturel et ouvert d’Hikaru l'etonnait lui-même. Il avait toujours eu l'habitude de rester fermé et imperméable aux autres, surtout lorsqu'il s'agissait de personnes qu'il conaissait à peine. Cependant avec Fumi, il se sentait allégé d’un poids, comme s’il pouvait lui parler naturellement sans risquer quoi que ce soit, et cela le rassurait.

La sonnerie retentit alors que le jeune homme était plongé dans sa réfléxion. Il regarda les élèves accourir vers les salles de classe, puis reporta ses yeux sur Fumi lorsqu’elle demanda :

< Ano ... C'est ou ma classe ? ... je ne sais pas ou c'est ... Excuse-moi de te déranger! >

Hikaru avait remarqué avec un certain amusement que la jeune fille ne cessait de s’excuser alors qu’elle n’en avait aucunement la raison. Le brun trouvait ce côté plutôt mignon chez Fumi. Elle agissait comme si elle avait toujours peur de le gêner ou de le déranger. Il hocha donc simplement la tête avec son sourire habituel et lui saisit doucement le poignet. Puis, il l’entraina avec lui dans les dédales du lycée, jusqu’à la classe de Fumi. Une fois qu’ils furent arrivés, Hikaru passa une main songeuse derrière sa nuque et lanca un petit sourire agréable à la jeune fille. Il était décidemment très à l’aise avec elle… Alors qu’il s’apprêtait à se congédier, la voix de Fumi le retint :

< Ano ... Tu manges avec quelqu'un de particulier se midi ?
Si tu es libre , on pourrait manger ensemble et faire plus ample conaissance ne ? Enfin ... Comme tu veux ! >

Le jeune homme fut un peu étonné par cette demande plutôt surprenante qui lui fit hausser un sourcil. Songeur, il observa les élèves rentrer dans la classe de Fumi et se rendit compte qu’il ne devait pas tarder s’il voulait éviter un retard de la jeune fille. Il lâcha sa nuque et plongea ses yeux noisette dans ceux de Fumi. En accentuant son sourire, il répondit :

< Entendu ! Ca me ferait plaisir… >

Les derniers élèves pénétraient dans la salle et à cette allure, Fumi allait vraiment finir par être en retard. D’ailleurs, quelques filles jetaient déjà des regards meurtriers à la nouvelle élève. Hikaru reporta une dernière fois son attention sur son interlocutrice et lui adressa un petit clin d’œil.

< On se voit tout à l’heure alors. >

Et sur ces mots, le jeune homme fit un dernier signe de tête à Fumi avant de s’éloigner, bien heureux de cette nouvelle rencontre.