Un ignorement des plus blessants [ Shuji &' Shohei ]

Noriko eut du mal à se lever ce matin là. Cela faisait plusieurs jours qu'elle avait été malade. Mais maintenant qu'elle se sentait un peu mieux, elle avait décidé de retourner à TokyoGakuen, qu'importe ce que son père lui dirait. Elle avait déjà loupé deux journées de cours. Elle ne pouvait pas se permettre d'une troisième. Noriko prit donc un peu plus de temps à se préparer que d'habitude, mais elle ne se démoralisait pas.

Quand elle sortit de son appartement, elle trouva, comme d'habitude, la voiture de son père devant l'entrée de l'immeuble. Taro la salua, souriant mais le regard tout de même inquiet.

- Vous êtes sûr d'être en état, Mademoiselle ? Votre père...
- Laissez mon père où il est. Je suis la mieux placé pour savoir si oui ou non, je peux être capable de suivre mes cours normalement.

Son ton avait été froid et sévère. Elle rentra dans la voiture sans même accorder le moindre regard à son chauffeur. C'était la première fois qu'elle parlait et se comportait ainsi devant Taro. Mais Noriko n'était pas d'humeur. Il fallait qu'elle retourne au lycée. Au moins pour comprendre la raison de l'ignorement de Shuji au téléphone ces derniers jours. Même Yuriko avait arrêté de lui prendre de ses nouvelles. C'était bizarre et Noriko voulait savoir pourquoi.

La voiture arriva enfin devant le grand portail de TokyoGakuen. Noriko avait tellement été dans ses pensées qu'elle ne s'en était même pas rendu compte. Il fallut que Taro l'a prévienne deux fois avant qu'elle ne se décide enfin à sortir. Une fois dans le lycée, ses pas devinrent lent. Elle ne savait pas à quoi s'attendre. Pourtant, tout semblait être normal. Elle souffla, soulagée. Mais cela ne dura pas bien longtemps. A peine s'était-elle dirigée vers sa classe, qu'un groupe de filles se mirent à l'observer de travers. c'était la première fois qu'on l'a regardait ainsi. D'habitude, elle avait droit à toute sorte de regards. Mépris, jalousie, envie. Là, tout n'était que dégout. Noriko pressa alors le pas, ne supportant pas ces regards plus longtemps. Mais elle put tout de même entendre un bout de leur conversation.

- Pfuuu, elle a encore le culot de venir ici après cette histoire. Elle à pas honte ? A seulement 16 ans ?!
- Cette fille me dégoute... Dire que je l'enviait et l'admirait...
- Tu crois que son père l'enverra dans un établissement spécial ? Pour les filles comme elle ?

Qu'avait donc t-elle fait pour que l'on parle d'elle ainsi ? Rien d'inhabituel à ce qu'elle sache. Elle commençait sérieusement à se poser des questions et ressentit un début de panique. Elle accéléra de nouveau le pas, courant à moitié dans les couloirs quand elle se stoppa net. Elle tourna son visage vers le panneau où était affiché toute sorte de nouvelles, destiné aux élèves. Une pancarte avait été mise en plein milieu. Noriko l'arracha d'un geste rapide et se mit à lire l'inscription.

NORIKO FUJIMOTO
élève de 1ère année dans le lycée TokyoGakuen a trompé

SHUJI AFUKA
élève de 3ème année, avec

SHOHEI KIMURA
un des six trésors du lycée.

ELLE EST MAINTENANT ENCEINTE DU ROKOU TAKARA !

Noriko n'en croyait pas ses yeux. Elle se mit à relire le papier plusieurs fois. Puis, elle se bloqua sur LA photo. On la voyait dans les bras du Rokou Takara. Sûrement lorsqu'elle s'était endormie et que Shohei l'avait emmené. Toujours immobile, seules ses mains se mirent à trembler. Elle lâcha la feuille, qui se mit à tomber doucement, pour se poser sur le carrelage du couloir. Tout devenait clair à présent. L'ignorement de Shuji, les messes basses des élèves à son sujet et l'absence de Chizumu à ses côtés pendant sa maladie. Noriko se mit ensuite à déambuler dans les couloirs, sans aucune expression sur le visage. Elle partit dans la direction opposée à sa salle, n'osant pas affronter les regards que lui lançeraient ses "camarades" de classe toute la journée. Puis, au détour d'un couloir, elle vit Shuji. Il devait certainement se diriger vers son cours.

- Shuji !

Elle s'empressa d'aller le retrouver. Malgré tout ce qu'elle venait d'apprendre sur ce qui c'était passé durant son absence, voir Shuji lui fit du bien. Elle se mit à lui sourire, mais ce dernier l'ignora de nouveau. Elle se rapella alors de l'affiche.

- Shuji... Pourquoi tu m'ignores ? Je me suis inquietée ! Elle hésita et d'une petite voix repris. Ne, tu ne crois tout de même pas à... à ça...?

La matinée avait déjà très mal commencer. La bagarre avec Sho avait déjà mit Shuji dans un état de colère diabolique. Il n'avait pas voulu tout sa, il n'aurait jamais voulu d'ailleurs. Pourquoi toutes ces rumeurs se répendent ? Shuji aurait mieux fait de ne pas venir aujourd'hui. Il aurait même préféré qu'on lui cache cette affreuse nouvelle, cette affreuse trahison. Il aurait préféré passer du temps avec sa petite soeur qui venait d'arriver dans son appartement et qui allait rentrer à TokyoGakuen le lendemain matin. Il aurait préféré ne pas subir tout sa.

Les larmes montaient à ses yeux brun. Pourtant lui qui n'a pas vraiment d'âme sensible, toutes cette histoire l'avait mis à bout. A peine le matin arriver, tout autour de lui s'éffrondais telle un mirroir se brisant en mille morceaux. Une partit de sa vie partait en fumer, une partit de lui même y passait aussi. Sa sensibilité refaisait surface. Il n'ètait pourtant pas un mec pleurnichard, pourtant...

Il claqua la porte de la salle ou se trouvait Shohei et Yuriko. Il avait préféré ne pas trop énerver Sho en partant, cela aurait coûter une deuxième bagard, et cela le déplaisait fortement. Et puis, Shohei n'y va pas de main morte. Même s'ils ètaient potes tout les deux, cela ne l'empêchait pas d'y mettre toute sa force et toute sa colère dans les coups, au grand contraire de Shuji. Malgrès la dent qu'il à contre Shohei, il n'y avait pas mis toute sa force et retenait ses coups, car même si les rumeurs sont faites, il ne savait pas, il ne savait pas quoi pensé à cela. Et s'en prendre au trésor ètait une très mauvaise idée, étant donner que celui-ci à plutôt une âme fidèle à ses ami(e)s. Shuji savait cela, mais il lavait quand même accuser des faits. Il ne savait plus quoi pensée de lui, ni de Noriko.

Il referma la porte de la salle 3°C dérrière lui, lachant doucement la poigné. Il se laissa glisser sur la porte, et leva la tête au ciel. En pincant sa lèvre, il murmura quelque mot que seul lui pouvait entendre :

Kami-sama, faite que tout cela soit banaliter. Faite que tout cela cesse et que tout redevienne comme avant.

Personne ne passait dans les couloirs, la sonneri avait déjà retentit pour les élèves qui commencait les cours à 8heures, principalement les 2ème année. Shuji savait que Noriko commencai à 9 heures, mais il ne voulait pas la voir, pas aujourd'hui en tout cas. Même si il devait s'expliquer avec elle, il n'avait pas envie d'entendre sa version, qui aurait été surment la même que le Takara Kimura. Il voulait surtout réfléchir à tout cela.

Il regarda sa montre qui indiquait 8h35. Le temps passait si vite, mais pourtant, aux yeux de Shuji, tout cela paraissait des heures. Il commenca à sassoupir, mais deux jeunes filles passa dans les couloirs, ce qui le fit reprendre ces esprits :

Afuka-san, vous vous sentez bien ?
Oui, très bien merci.
Est-ce que je peut me permettre de vous poser une question ?
Oui, si vous voulez, mais je vous en prit, ne me vouvoyez pas, sa m'agace.

Une des deux filles pouffa de rire, mai cela ne faisait absolument pas rire Shuji. Il n'ètait pas d'humeur, mais maintenant il se considérait comme célibataire, alors parler à de jolie fille, cela ne le génerais en aucun cas.

Est-ce vrai toute ses histoires avec Noriko & Kimura-san ?
Je n'en sais rien, à vrai dire.
Et si cela ètait vrai, est-ce que Noriko ne sera plus votre petit amie ?
Je ne sais pas.
Mais tu te rends compte Afuka-san ! Elle t'a tromper!
Qui te dis qu'elle m'a vraiment tromper ?
Et bien ... La photo!
Moi aussi je peux prendre une photo de toi et un mec s'enlacant, sa veut pas dire non plus qu'elle s'est envoyer en l'air avec un mec juste parce qu'elle l'a enlacer, arrêter de baragouiner et de raconter n'importe quoi. J'hallucine.
Gomen nasai ... Afuka-san.
Tout sa n'est que banalité, et puis, tant que je n'aurais pas trouver le responsable de tout cela, vous pourrez considérer tout sa comme vrai.
Et si tu ne le trouves pas ?
Je le trouverais.

Il se leva d'un bond et parta à ces mots. Ces filles ètaient gentils, mais bien trop curieuse à son goût et tout cela l'agacait. Il recommenca à démoraliser, ces filles voulaient surment que Shuji se sépare de Noriko. Mais à vrai dire, il n'en à pas l'intention malgrès toute cette histoire.

Il se dirigea alors vers le Hall d'un pas lent, et un visage plein de tristesse. Les personnes qu'il croisaient le regardaient bizarrement, mais il s'en fichait. Il regardait ses pieds tout en marchant et ne regardait pas ou il se dirigeait, puis il se retrouva dans un couloirs vide, ou aucune vie n'ètait présente. Il soupira et continua à marcher devant lui. Et à ce moment la , il entendit une voix familière, une voix qu'il aimait tant :

Shuji !

Il pivota et vit le doux visage de Noriko à quelque mètre de lui. Il eu un instant de réfléxion puis il continua à marcher dans le couloir vide. Il ignora Noriko, il n'avait pas tellement envie de s'expliquer avec elle, il avait juste envi qu'on lui dise :" C'ètaaait une blague !" Mais cela ne se produira pas. Il le savait très bien. Noriko marcha d'un pas vif et ses talons résonnait dans le couloir vide. Elle arriva devant Shuji, l'arrêtant dans son élan. On aurait dit un zombi, sans âme. Shuji ressemblait maintenant à sa.

Shuji... Pourquoi tu m'ignores ? Je me suis inquietée ! Elle hésita et d'une petite voix repris. Ne, tu ne crois tout de même pas à... à ça...?

Shuji regarda le mur d'a côté, le regard vide. Il ne répondit pas et ne regarda même pas Noriko. La jeune fille commenca à le secouer un peut, comme le remuer à ne pas croire à cette histoire. Il aurait aimer dire :" Nan, bien sûr que non, je n'y crois pas." Mais tout cela ètait au dessus de ses forces. Cela lui rappella cette histoire avec son ex, elle aussi l'avait tromper mais devant ses yeux, elle avait été franche et ne c'ètait pas cacher devant lui. Et même si cela l'avait annéanti, elle avait eu le cran de lui dire :"j'aime quelqu'un d'autre que toi, nous deux c'est finis, je te quitte". Elle avait eu le cran, ELLE. Tout ses souvenirs lui revena en tête. Il n'aimait pas ses images, il n'aimait pas cette trahison et ses mensonges. Il commencait à ne plus prendre goût à l'amour. Une fois de plus, les larmes lui montaient, ses yeux comencaient à briller. Puis il se mit à penser aux moments passer avec Noriko, ces moments magique quiont révéler cet amour qu'il avait envers elle. Cela lui fit reprendre ses esprits, et son noisette se posa dans les yeux de ceux de Noriko. Elle paraissait subjuguer par la réaction de son "petit ami".

Je ne t'ignores pas, je n'ai pas eu l'occasion de te parler ni de te voir récemment. dit-il séchement. Et puis, tu as bien passer la nuit chez Shohei à ce que je sache. Qui sait ce qu'il s'est passer ?

Cette dernière phrase, il l'avait dit d'un ton doux et reposant. Même si ses mots voulaient tout dire, il avait su garder son calme devant sa bien aimer. Celle-ci lacha le manteau de Shuji avec un visage mélanger à de l'éttonement et à de la tristesse. Shuji voyait cela, et au fond de lui, cela lui brisait le coeur de voir Noriko dans cet état. Mais il se montrait froid et distant maintenant. La jeune fille commenca à baisser la tête tout en regardant de gauche à droite, ses lèvres commencaient à trembler et Shuji n'avait qu'une envie, la prendre dans ses bras et lui dire :" Je t'aime Noriko." Mais il ne pouvait pas, cette histoire l'en empêchait et il ne put s'empêcher d'enchaîner avec cette phrase :

Ce ... Ce n'est pas la peine de laisser couler des larmes. Ne croit pas non plus que je ne ressens rien moi aussi. Au contraire, je suis anéanti pour tout te dire. Je me suis battu avec ton sois disant "grand-frère" avec qui tu as passer la nuit. Sa se voit pas ?! J'ètais tellement en colère se matin, et la seul chose que j'ai fait, c'est de m'en prendre à Shohei. Lui aussi ètait furax et puis on s'échangait des coups perpetuelle. Tu te rends compte, tout sa à cause de ... Toi. Toi Noriko. Je ... je ne sais plus quoi pensé. Si notre amour en vaut toujours la peine, ou si ... Toute cette histoire est un signe pour qu'on s'arrête la? Je ...

La jeune fille regarda fixement les yeux de Shuji. Ses yeux briyait de plus en plus et des larmes s'échappaient enfin de ses yeux. Elle baissa la tête et ses larmes commencaient à mouiller le sol du couloir. Shuji resta de marbre en voyant cette scène, même si à l'intérieur de lui il pleurait autant que Noriko. Il posa ses yeux sur le sol ou les larmes de la jeune fille s'éclattérent, puis elle s'agenouilla en gémissant de tristesse.

Noriko, j'èspère que cette histoire n'est que mensonge. En attendant, je reste sur ma position. Tu m'as tromper.

Il parta dans la direction inverse pour partir cher lui. Mais la jeune fille l'en empêcha.

- Je ne t'ignores pas, je n'ai pas eu l'occasion de te parler ni de te voir récemment. dit-il séchement. Et puis, tu as bien passer la nuit chez Shohei à ce que je sache. Qui sait ce qu'il s'est passer ?

Ses mots étaient violents, pourtant Shuji gardait un ton calme voir même reposant face à Noriko. Qu'avait-il ? Jamais Noriko aurait pu penser que Shuji, SON Shuji puisse croire à une telle rumeur. Elle ne comprenait pas. Elle ne le comprenait pas. Sous l'incompréhension, elle lâcha le manteau qu'elle tenait dans sa main pour le retenir. Elle se mit ensuite à baisser son visage vers le sol, sentant les larmes monter à ses yeux. Mais même devant sa tristesse, Shuji restait de marbre. Et ce fut ce détail qui blessait le plus Noriko. A ce moment, elle n'avait qu'une envie. Se mettre dans les bras du garçon et l'entendre dire que jamais il n'avait cru une seule seconde à cette histoire. Qu'il avait confiance en elle, ainsi que de ses sentiments. Mais au lieu de ça, il restait distant et continua, sur le même ton.

- Ce ... Ce n'est pas la peine de laisser couler des larmes. Ne croit pas non plus que je ne ressens rien moi aussi. Au contraire, je suis anéanti pour tout te dire. Je me suis battu avec ton sois disant "grand-frère" avec qui tu as passer la nuit. Sa se voit pas ?! J'ètais tellement en colère se matin, et la seul chose que j'ai fait, c'est de m'en prendre à Shohei. Lui aussi ètait furax et puis on s'échangait des coups perpetuelle. Tu te rends compte, tout sa à cause de ... Toi. Toi Noriko. Je ... je ne sais plus quoi pensé. Si notre amour en vaut toujours la peine, ou si ... Toute cette histoire est un signe pour qu'on s'arrête la? Je ...

Shuji continuait. Continuait de la blesser avec ses phrases. Elle n'en pouvait plus de l'entendre dire des choses pareilles. Elle avait envie de se boucher les oreilles, de fermer les yeux, pour ensuite se rendre compte que cette histoire n'était qu'un pur et simple cauchemard, rien d'autre. Mais ce ne l'était pas. Noriko avait beau essayer, ça ne marchait pas. Et Shuji continuait encore et encore. Pourquoi ne se taisait-il pas ? Pourquoi était-elle obliger d'endurer tout ça ? Qu'avait-elle donc fait ? Elle baissa de nouveau ses yeux sur le sol pour ensuite voir une de ses larmes s'écraser contre le sol du couloir. Elle ne voulait pas pleurer. Elle ne voulait pas montrer son moment de faiblesse. Et encore moins devant Shuji. Mais c'était plus fort qu'elle. Elle n'arrivait plus à les arrêter. C'était trop tard maintenant. Puis, elle s'agenouilla sur le sol, tentant de se calmer, mais en vain.

- Noriko, j'èspère que cette histoire n'est que mensonge. En attendant, je reste sur ma position. Tu m'as tromper.

Ce fut les derniers mots de Shuji. Ce fut les mots qui firent le plus de mal à Noriko. "Tu m'as trompé". Et pendant qu'elle essayait de reprendre ses esprits convenablement, de se calmer, elle le vit partir. D'un mouvement rapide, elle se releva et se remit face à lui, plongeant son regard dans le sien, lui interdisant de le détourner. Avec sa manche d'uniforme, elle s'essuya tant bien que mal ses yeux mouillés.

- Pourquoi est-ce que tu me dis de pareilles horreurs ? Comment peux-tu une seule seconde croire que j'ai put te tromper ! Trésor soit-il ?

A l'inverse de Shuji, Noriko n'avait pas utilisé de ton calme et posé. Mais avait plutôt haussé sa voix, comme pour sermonner un petit garçon. Elle n'avait jamais été dans un état pareil auparavant. D'ailleurs, jamais elle n'aurait penser se retrouver comme ça, pour une histoire de coeur en plus. Mais elle tenait beaucoup à Shuji. Bien plus qu'elle ne l'aurais imaginé au départ. Et elle ne pouvait pas laisser passer ça. Devoir se séparer ? Tout ça à cause d'une rumeur ?! Elle ne voulait pas y croire un seul instant.

- Je t'aimes Shuji... Et... Et franchement, ça me déçoit... Le fait que tu puisses croire une rumeur de mauvais goût plutôt que...que moi...

Sa voix était redevenu faible. Si il y avait eu des gens autours d'eux, seul Shuji aurait été capable de l'entendre. Noriko n'avait plus la force de se battre. Si Shuji ne la croyait pas, alors qui coirait-il ? D'après ce qu'elle avait compris, il s'était même battu avec Shohei. Ce qui sous-entendait qu'il ne le croyait pas non plus. Pourtant, ils étaient tout les deux les mieux placés pour donner la vrai version des faits et personne d'autre. Mais Noriko savait qu'elle avait perdue, que Shuji n'aurait plus aucune confiance en elle et que malgré ce qu'il disait, c'était finit. Elle s'était battu pour lui faire entendre raison. Maintenant c'était à lui seul, lui seul de décider. Noriko ne pouvait rien faire.

- Il n'y a que toi qui puisses décider de notre futur, Shuji. Et toi seul. Mais sâche qu'en ce qui me concerne, je serais toujours là...

Elle ne savait pas ce qu'allait faire Shuji après ça. Et franchement, elle en avait un peu peur. Mais elle continua de regarder celui qu'elle aimait droit dans les yeux. Elle ne cherchait pas de la pitié de sa part, mais de la compréhension.

Shuji enjamba Noriko et commenca à partir dans la direction opposé, quand soudain, celle-ci se leva d'une vitesse fulgurante et s'interposa dans le passage, les larmes toujours aux yeux, mais elle essaya de les essuyer avec la manche de son uniforme. Ses yeux ètaient river de ceux de Shuji et ce dernier faisait semblant de ne ressentir plus rien ...

Pourquoi est-ce que tu me dis de pareilles horreurs ? Comment peux-tu une seule seconde croire que j'ai put te tromper ! Trésor soit-il ?

*Je suis obligé ... Pardonne-moi, ne te met pas dans un tel état... Noriko ...*

Son ton, on aurait dit quelqu'un essayant de sermoner un enfant. On aurait dit quelqu'un voulant faire comprendre la situation. Seulement Shuji fit semblant de ne pas répondre. Mais au fond de lui, il criait, il hurlait, il avait envi de tout arrêter, de rentrer cher lui, de pouvoir se dire :" C'ètait un cauchemar". De pouvoir se réveiller en voyant le visage de Noriko près de lui, de pouvoir comprendre à quel point c'est elle et personne d'autre qu'il chérit ... Mais tout sa, tout sa le mettait hors de lui. Les larmes de Noriko le faisait souffrir, il n'aimait pas cette situation. Il n'avait qu'une envie, c'est de la réconforter, de la prendre dans ses bras et lui dire qu'il ne croyait pas à tout sa. Cette scène, jamais il n'aurait cru que cela se produirait. Et à ce moment la , il se jura, que si il trouvait la personne ayant manigencer tout sa, qu'il le réduirait en miette, quitte à ce faire virer du lycée TokyoGakuen.

Je t'aimes Shuji... Et... Et franchement, ça me déçoit... Le fait que tu puisses croire une rumeur de mauvais goût plutôt que...que moi...

Oui, elle avait bien raisons. Shuji aussi ètait déçu de lui même. Il ètait déçu de tout. TokyoGakuen l'avait déjà mis à bout. Si on ne pouvait pas vivre une relation tranquille, sans que personne s'y oppose, à quoi bon ? A quoi bon rester ici, si ce n'est que pour souffrir comme il souffre aujourdh'ui ... Si c'est pour que Noriko subisse tout ses suplices. A quoi bon ? Shuji sentit ses yeux s'humidifier, il avait cette boule dans la gorge. Celle qu'on à envie d'extérioriser pour montrer que tout sa ne le laisse pas indéfférent. La voix de Noriko devenait faible, comme si elle n'avait plus de force pour continuer ses mots. Ses paroles tremblaient, elle n'avait plus le courage de prononcé ses quelques mots.

Il n'y a que toi qui puisses décider de notre futur, Shuji. Et toi seul. Mais sâche qu'en ce qui me concerne, je serais toujours là...

Cette phrase ne le laissait pas non plus indifférent. Voir comment Noriko ètait, écouter ses paroles, blessante. Non, elles n'ètaientt pas blessante, elles ètaient plutôt vraissemblable. Elle disait surment la vérité, mais dans la tête de Shuji tout s'embrouillait. Il ne savait pas trop quoi faire. Répondre à Noriko :"Je t'aimerais quoi qu'il arrive" ou bien lui répondre :" On s'arrête la ..." , les deux lui semblait impossible à dire. A cause de cette histoire, il ne pouvait absolument rien dire. Simplement laisser la chose passer, et retrouver l'imposteur. Il avait son regard poser dans les yeux de Noriko, celle-ci semblait n'avoir plus la force de continuer. Shuji baissa la tête, ne sachant que faire ... Partir sans rien dire ? Ou bien ...

No ... Noriko ... Moi aussi, je t'aime.

La jeune fille avait toutjours les yeux rivé dans ceux de Shuji. Mais celui-ci ne voulu pas retourner la situation, et faire quand même comprendre à Noriko qu'il faudrait qu'elle se méfit. Sauf qu'il le disa assez sèchement ...

Mais comprend un peu ma colère. Tu as passer la nuit avec un garçons, d'accord on ètait pas encore ensemble quand cela s'est produit, mais méfit toi des gens. Tu n'as PEUT-ÊTRE pas coucher avec Shohei, mais tu te rends compte la polémique maintenant heein ?! Maintenant tu te fais passer pour une fille au coeur léger, pour pas dire une ... Enfin tu me comprends. Et tout sa à cause d'une simple rumeur, tu comprends un peu aussi comment je peux le prendre ?!!

Cette phrase il l'émit avec le ton de la colère. Sa voix résonna dans le couloirs vide. Noriko avait toujours ses yeux poser sur ceux de Shuji. Ses yeux espressif voulait tout dire.

Tu comprends pourquoi je m'énerve ?!! Ta réputation y passe ! Et je ne veux pas que les gens te regarde comme celle qui passe de mec en mec comme si de rien ètait !! Je veux te protéger, Noriko. Mais à côté de sa, j'apprends des choses aussi malsaine ... Que ... Raaaaah, tout sa m'énerve! Tout M'énerve ! Tu penses que tout sa me laisse indifférent ?! Tu penses que tout sa me passe au dessus de la tête, mais tout sa je le prends au sérieux, et même si Sho et toi , vous êtes les mieux placé pour dire ce qu'il s'est passer cette nuit la, Rien ni personne ne peut savoir si vous avez pas comploter pour que cette nuit passe inaperçu. Et BLAM ! Un connard vous à prit en photo, et voila, la rumeurs qui passe à l'assaut. Tu comprends Noriko ?! ..... Moi aussi je t'aime bordel ! Moi aussi je pleure à l'intérieur, je hurle même. Je n'ai pas envi te perdre, tu es tout pour moi.

Tout sa sortait droit de son coeur. Même si Noriko subissait ses faits et dire, il voulait que tout soit clair.

Alors que tout soit clair. Je vais être honnête. Je ne te crois pas, ni toi ni Sho. Même si dans un couple la meilleur des choses est la confiance, pour moi, cette phrase est fausse. La meilleur chose dans un couple, c'est l'amour et la tendresse. Pour moi, la confiance, sa va ou sa va pas. Et je t'avouerais que j'ai du mal à faire confiance, je n'y peu rien. Tout sa viens à ma précdente relation. Pardon Noriko si je te fais souffrir. Mais pour l'instant considère nous comme séparé.

Les yeux de la jeune fille s'ouvrit comme si elle venait d'apprendre une nouvelle désastreuse. Et voila que ses yeux s'envahissèrent de larmes encore une fois. Ses joues ressemblait à une cascade de tristesse. Elle ne disait plus rien, maintenant, il n'y avait quasiment plus rien à dire, mais voir Noriko dans cette état brisait le coeur de Shuji même si il paraissait froid. Alors, Il posa un léger baiser sur le front de Noriko et partit en disant :

Ce n'est pas pour ton si beau visage que j'ai fait sa. C'est parce que je t'aime encore et je ne supporte pas de te voir dans cette état. Je doute de tout, je n'ai pas le confiance pour ... Pour notre couple.

Il teminer ave une dernière phrase.

Laisse moi du temps.

Sur ces mots, il se dirigea vers le bibliothèque laissant Noriko éffondrer derrière lui. Et quand il passa se couloir, il se laissa glisser contre un mur, et s'effondra à son tour, laissant échapper quelque larmes. Si l'amour ètait aussi dur à supporter, pour le vivre ? ...

- No ... Noriko ... Moi aussi, je t'aime. Mais comprend un peu ma colère. Tu as passer la nuit avec un garçons, d'accord on ètait pas encore ensemble quand cela s'est produit, mais méfit toi des gens. Tu n'as PEUT-ÊTRE pas coucher avec Shohei, mais tu te rends compte la polémique maintenant heein ?! Maintenant tu te fais passer pour une fille au coeur léger, pour pas dire une ... Enfin tu me comprends. Et tout sa à cause d'une simple rumeur, tu comprends un peu aussi comment je peux le prendre ?!!

La voix de Shuji était forte, remplit de colère. Ses mots résonnèrent dans le corridor vide de TokyoGakuen. Quand à Noriko, elle restait silencieuse, le fixant toujours. Elle s'en voulait. A cause d'elle, à cause de cette rumeur, les autres ne la regarderaient plus jamais comme avant. Mais ça encore, elle pouvait le supporter, sauf si ces "autres" comprenaient également la présence de Shuji. Lui aussi n'allait plus la regarder comme il le faisait avant toute cette histoire. En plus de ça, l'image de Shuji serait elle aussi dégradé par sa faute. L'image du pauvre garçon simplement tombé dans les filet de la sirène. Ce qui était totalement faux. Shuji dut faire le même raisonnement car il ajouta d'une voix toujours forte.

Tu comprends pourquoi je m'énerve ?!! Ta réputation y passe ! Et je ne veux pas que les gens te regarde comme celle qui passe de mec en mec comme si de rien ètait !! Je veux te protéger, Noriko. Mais à côté de sa, j'apprends des choses aussi malsaine ... Que ... Raaaaah, tout sa m'énerve! Tout M'énerve ! Tu penses que tout sa me laisse indifférent ?! Tu penses que tout sa me passe au dessus de la tête, mais tout sa je le prends au sérieux, et même si Sho et toi , vous êtes les mieux placé pour dire ce qu'il s'est passer cette nuit la, Rien ni personne ne peut savoir si vous avez pas comploter pour que cette nuit passe inaperçu. Et BLAM ! Un connard vous à prit en photo, et voila, la rumeurs qui passe à l'assaut. Tu comprends Noriko ?! ..... Moi aussi je t'aime bordel ! Moi aussi je pleure à l'intérieur, je hurle même. Je n'ai pas envi te perdre, tu es tout pour moi.

C'était la première fois qu'elle le voyait ainsi, dans cet état. Elle ne le supportait pas. Tout ça à cause d'une RUMEUR ! Mais qu'avait-ils donc fait pour mériter tout ça ? Que ce soit Shuji, Shohei ou elle-même. Puis, face à tout ça, elle sentit de nouveau une larme apparaître. Noriko se battit intérieurement pour ne pas que celle-ci se mette à couler, malgré tout ce que lui disait Shuji.

Alors que tout soit clair. Je vais être honnête. Je ne te crois pas, ni toi ni Sho. Même si dans un couple la meilleur des choses est la confiance, pour moi, cette phrase est fausse. La meilleur chose dans un couple, c'est l'amour et la tendresse. Pour moi, la confiance, sa va ou sa va pas. Et je t'avouerais que j'ai du mal à faire confiance, je n'y peu rien. Tout sa viens à ma précdente relation. Pardon Noriko si je te fais souffrir. Mais pour l'instant considère nous comme séparé.

Noriko ouvrit grand ses yeux. Shuji venait de prononcer la phrase qu'elle redoutait le plus. Celle dont elle ne voulait jamais entendre de sa bouche. Devant cette nouvelle, Noriko finit par s'abandonner à la tristesse, se mettant à pleurer, versant toutes les larmes qu'elle s'obstinait tant à retenir en elle. Jamais elle n'avait autant pleuré qu'à ce moment même. Toujours en sanglotant, elle sentit ensuite un contact doux sur son front. Elle releva son visage vers celui de Shuji, ne comprenant pas le pourquoi de son geste.

Ce n'est pas pour ton si beau visage que j'ai fait sa. C'est parce que je t'aime encore et je ne supporte pas de te voir dans cette état. Je doute de tout, je n'ai pas le confiance pour ... Pour notre couple. Laisse moi du temps.

A ces mots, il partit, laissant Noriko seule derrière lui. Elle ne savait où il allait, mais n'eut pas le courage de le retenir comme elle l'avait fait plus tôt. Elle regarda une nouvelle fois le couloir, là où celui qu'elle aimait avait disparut. Ne pouvant plus tenir sur ses jambes dut à toutes ses émotions, elle se plaqua contre le mur, ayant du mal à respirer à cause de ses sanglots. D'un geste rapide, elle s'essuya une nouvelle fois son visage, puis se laissa glisser jusqu'au sol. Là, elle se recrovilla sur elle-même, pliant ses bras autours de ses jambes, continuant de pleurer silencieusement.

Puis, elle sentit une présence à côté d'elle. Shuji ? Ou bien une personne qui avait assisté à la scène qui avait eut lieu quelques minutes plus tôt ? Elle releva son visage encore strié de quelques larmes et vit... Shohei. Que faisait-il là ? Noriko le regarda, surprise de sa présence. Elle finit ensuite par détourner ses yeux de lui, ne supportant pas le regard du Trésor sur elle. Elle ne voulait pas que lui aussi soit témoin de son moment de solitude. Noriko le sentit ensuite s'agenouiller près d'elle.

- Pourquoi est-ce que tu restes avec moi ? Après tout ce qui se passe...?

Voyant qu'il ne disait rien, elle continua.

- Je suis désolé... C'est à cause de moi... J'ai donné une mauvaise image de toi, de ta réputation... Elle le regarda de nouveau. Pourquoi es-tu aussi gentil avec une fille comme moi ?

Shohei marchait le long des couloirs. Bien que son affrontement entre lui et Yuriko c’est fini merveilleusement, il regrettait une chose. Shuji. Il avait blessé son cœur, lui son ami. Il voulait tisser des liens fort avec cette personne mais en l’espace de quelques minutes, tout c’était envoler, évaporé. Pourquoi Shuji croyait-il ses rumeurs ? Lui qui avait dit qu’il ne les croirait plus et qui c’était même excuser d’avoir mal pensé de Shohei Kimura. Le Trésor était en pleine incompréhension. Les amis ne sont-ils pas sensé se croire ? Le Takara soupira. Il était déçu, triste. Tout arrivait si vite, il n’avait pas le temps de voir arriver quoi que ce soit. Pourquoi la vie se montrait-elle si dure ?

Les pas du Trésor devinrent lourd, sa démarche n’ayant aucune élégance. Shohei sombrait dans son propre malheur. Pourtant, Yuriko et lui c’était maintenant officiel, alors pourquoi ? Tout cela pour Shuji ? Et Noriko ? Où était-elle bon sang ? Elle devait certainement être effondrée à l’heure qu’il était. Cette pensé fit traverser un frisson dans le corps du Takara. Noriko n’avait pas le droit de recevoir tout ceci, tout était de la faute à Sho et non à elle. C‘était lui qui l’avait emmené chez les Kimura et non elle qui avait décidé d’y aller. Pourquoi les gens étaient si odieux ? N’avait-il donc rien de mieux à faire que regarder les mouvements des autres ? S’ils croyaient bien faire en ne se regardant pas eux même, ils se trompaient sur toute la ligne.

Les couloirs étaient vides, pas le moindre bruit ne faisait face au vacarme que Shohei provoquait. Il ne savait quoi faire. Il fallait qu’il retrouve Noriko le plus vite possible, avant qu’elle ne sombre a son tour. Ensemble, ils combattraient cette rumeur.

Soudain, des pleures et une respiration saccadé se fit entendre. Ces bruit éveilla la curiosité du trésor et lui fit lever un sourcil. D’où cela pouvait-il bien venir ? Shohei pressa le pas, sa curiosité était vraiment un sacré défaut chez lui. Puis, découvrant qui était la personne qui était entrain de se dessécher, il se stoppa littéralement. Noriko. Les yeux du Rokou Takara s’écarquillèrent. Les élèves avaient déjà atteints leur but. Il se précipita en direction de la jeune fille effondrée. Se plaçant devant elle, la demoiselle releva le visage. Des milliers de perles roulaient sur son si beau visage. Elle détourna le regard.

« -Pourquoi est-ce que tu restes avec moi ? Après tout ce qui se passe...? »

Shohei ne répondit pas, voyant que ceci était inutile. Noriko était devenu sa petite sœur, alors il se devait de ne pas la décevoir, de ne jamais l’abandonner, raison de sa présence près d’elle à cet instant même.

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« - Je suis désolé... C'est à cause de moi... J'ai donné une mauvaise image de toi, de ta réputation... Elle le regarda de nouveau. Pourquoi es-tu aussi gentil avec une fille comme moi ? »[/b]

Les yeux de Shohei s’écarquillèrent. De sa faute ? Absolument pas. Noriko se prennait décidément bien trop la tête sur ce qu’elle ne devrait pas. Instinctivement, les bras de Sho vinrent l’entourer, la rapprochant de lui, comme pour lui dire qu’elle était en sécurité à présent. La demoiselle passa ses bras autour du torse du Trésor et attrapa violement son tee-shirt, le serrant comme si sa vie en dépendait. Son « grand frère » était la à présent, elle ne devait plus avoir peur. Tout s’arrangerait.

« Ce n’est pas de ta faute… arrête de pleurer »

Shohei resserra leur étreinte. Les pleures de Noriko le tiraillait, il ne le supportait pas. De plus il n’y avait qu’une seule signification pour que la demoiselle ne s’arrête pas de se dessécher. Shuji. Les yeux de Shohei de durcirent. Encore lui, il avait également osé faire du mal à Noriko et le Trésor ne le supportait pas.

« Ne t’en fait pas tout cela va s’arranger, nous ne somme pas des menteurs. Je suis là pour te protéger Noriko, ne l’oublie pas »

D'un coup, les yeux de Shohei s'écarquillèrent devant les propos de Noriko, montrant ainsi sa surprise. Noriko continua de le regarder, les yeux encore mouillés par ses larmes. Elle se sentait tellement coupable. Coupable de toute cette rumeur qui circulait à leur sujet. Si seulement... Si seulement elle n'avait pas continuer à parler à Shohei ce jour-là. Si seulement elle était partie, comme si de rien n'était, lorsqu'il l'avait remercié pour son attention. Peut-être qu'ils n'en seraient pas là. Recrovillés ensemble dans le couloir, elle pleurant à chaudes larmes... Noriko ferma les yeux et se mit à mordre sa lèvre, tentant en vain de se calmer. Puis, elle le sentit la prendre dans ses bras et la serrer fermement. Sous cette emprise, cette chaleur réconfortant, elle se mit à mordre sa lèvre plus fortement et attrapa ou plutôt, agrippa le T-shirt du Trésor, enfouant saon visage contre son torse. Dans cette position, Noriko se sentait vraiment bien. Etre ainsi avec la seule personne qui connaissait la vérité. Savoir qu'il était là pour elle. Tout ces petits détails lui réchauffait le coeur. Néammoins, elle ne pouvait s'empêcher de repenser aux paroles qui lui avait dit Shuji.

« Ce n’est pas de ta faute… arrête de pleurer »

A ces mots, le Trésor resserra leur étreinte, renforçant le sentiment de protection qu'avait Noriko en sa présence. Mais malgré tout ça, ses pleurs ne voulaient pas s'arrêter. A tel point qu'une tâche mouillée fit son apparition sur le T-shirt du T6 à l'endroit où se trouvait le visage de Noriko. Pour elle, elle était toujours responsable de cette histoire. Du moins, d'une partie.

« Ne t’en fait pas tout cela va s’arranger, nous ne somme pas des menteurs. Je suis là pour te protéger Noriko, ne l’oublie pas »

Noriko, toujours blottie contre le torse de Shohei, acquiesça à sa phrase. Un petit sourire triste s'afficha ensuite sur son visage. Oui, elle savait qu'il serait toujours là pour la protéger. Elle avait une totale confiance en en ses paroles, en ses actes, en lui... Doucement, Noriko s'écarta de lui, gardant toujours son sourire et s'essuya les yeux. Elle regarda Shohei et lâcha un petit rire discret.

« Merci... Merci pour tout ce que tu fais pour moi... Vraiment, ça me touche beaucoup. De savoir que je peux compter sur quelqu'un. Surtout maintenant. »

Elle prit ensuite ses longs cheveux d'une main pour ensuite les mettre sur son épaule, leur évitant ainsi de la gêner. Elle respira doucement et se mit à regarder le mur en face d'elle. Lorsqu'elle avait regardé Shohei dans les yeux, elle avait remarqué que le regard de celui-ci s'était durcit. Puis, elle se souvint de ce que Shuji lui avait dit. Les deux garçons s'étaient disputés. Et les connaissant tout les deux, Noriko savait très bien que tout ceci s'était terminé en bagarre. En y pensant, elle eut un léger pincement au coeur. Elle ne voulait pas qu'en plus de tout ça, les deux garçons ne puissent plus se voir. Que les deux garçons qu'elle aimait le plus ne se supporte pas, elle ne voulait pas l'endurer. Avec mélancolie, elle ajouta

« S'il te plaît. Ne fait rien à Shuji... Enfin... Ne lui en veut pas... Je sais que vous vous êtes déjà bagarré... Je ne veux pas que ça recommence. Il faut le comprendre... Cette rumeur le blesse tout autant que nous... »

Noriko baissa ensuite son regard vers le sol, se retenant de lâcher une nouvelle larme.