rencontre télépathique? [Yuriko]

Shohei était là, sur le rebord de sa fenêtre, scrutant le dehors enneigé. Repensant aux évènements qui c’était déroulée dans la classe des 3C. Shuji. La personne qui la attaquer et qu’il a mortellement rué de coup. Pourquoi ? Tout ceci n’était que mensonge, pourquoi mettre fin à cette amitié juste pour un simple mensonge ? Noriko avait simplement été là, sur ce lit, allongé, dormant. Shohei ne lui avait rien fait, ne l’avait pas touché. Shuji était drôlement entêté et surtout égoïste. Shohei soupira. Tout ceci ne l’avait attiré que dans un embarras du diable et ça l’irritait fortement. Puis Yuriko. Elle qu’il avait embrassé juste après le départ de Shuji, oubliant Noriko, ne voyant que la Missy et son visage désemparé. Il s’en voulait, il l’aimait et il l’avait fait souffrir. Néanmoins, elle lui avait pardonnée, oubliée.

Ne sachant quoi pensé, le Takara se leva et se jeta sur son lit. Que faire ? Tout ceci était fait et personne n’avait les pouvoirs pour remonté le temps. Mais s’il avait pu, s’il avait su, il n’aurait emmené Noriko chez lui, préférant ne pas brisée le cœur de sa bien aimée, sa reine. Il s’enroula dans la couette, comme un garçon faisant un caprice. Il en avait assez de se torturé les méninges et voulait se distraire. De plus, maintenant il vivait chez Yutaro. Point positif, il n’avait plus à entendre les cris de ses parents jours après jours. Tout ceci était terminé, inscrit sur les pages arrière.

Yuta n’étant pas là, le Takara Kimura décida de se changer l’esprit à l’extérieur. Attrapant son manteau et un de ses chapeaux, il sortit. Evidemment et comme tout le temps, ne sachant où se diriger, il se laissa guider par son instinct. Les magasins n’était pas spécialement conseiller en se jour, trop de neige, les gens n’allaient pas travailler et donc s’occupaient à faire les boutiques usant leur temps libres. Non, aujourd’hui, Shohei ferait une escapade au parc, profitant de l’air frais et des lacs gelé.

Sa démarche assuré et magnifique, l’emmena vers le parc au centre de la ville. Oui, les plus somptueux et gigantesque car comme tout Rokou Takara, Shohei aime se qui se trouve être Luxueux et Magnifique. Avançant dans l’enceinte du parc naturelle, il ne faisait que flâner sans aucun but. Pensif. Malgré tout les efforts qu’il faisait pour oublier, en vain. Cette matinée était encore dans sa mémoire. Souvenir, souvenir. Souffrance, souffrance. Perdre un ami n’est pas toujours si facile qu’on le croi. En souffrir, c’est la première chose qui nous arrive. Ensuite, on essais de raccommodé, puis on en vient à oublier. Oublier ? Mots qui n’existe pas dans le dictionnaire, Shohei Kimura. Non, il n’oublierait pas la sympathie de Shuji. Pas la sienne. Ni sa bonne humeur, ni son sourire, en un rien de temps, il avait réussi à monter dans l’estime du Trésor mais était redescendu aussi vite qu’il était grimper.

Ses pas était devenue lourds, son visage dénué d’expression. Pourquoi autant se morfondre autant ? Ceci n’avait aucune utilité ce qui était fait était fait. Mais Shohei était ainsi, prenant soin des personnes qu’il adorait… aimait. Yuriko. Pourquoi pensé à elle maintenant ? Pour mutiler son cœur encore plus qu’il ne l’était ?

Le Trésor soupira. Avançant vraiment sans but, tête baisser, il fini par rentré dans quelqu’un. Sans le vouloir, il fit tomber cette personne et continua son chemin. Sans même prendre le temps de voir de qui il pouvait s’agir, s’il pouvait la connaitre. Mais il n’eut le temps de faire deux pas de plus, qu’il entendit sa voix et son prénom résonner dans ses oreilles. Ce qui attira toute son attention sur cette personne à terre. Yuriko Chizumu. Ses yeux s’écarquillèrent. Sans même s’en rendre compte, il venait de faire tomber la personne qu’il aimait. Quelle honte, mais ceci le fit éclater de rire au grand désarroi de la Missy. Dans une situation pareille comment se retenir de rire ?

S’approchant de la demoiselle, il lui tendit la main qu’elle attrapa, afin de la relever. Il souriait de toutes ses dents. A cet instant, toutes ses mauvaises pensées avait disparu. A croire que de pensée à elle négativement, l’avait fait venir jusqu'à lui.

« Bonjour demoiselle Chizumu, veuillez excusez mon indifférence face à cet accident, ceci ne se reproduira plus»

Un grand sourire s’afficha sur ses lèvres avant que celle-ci vinrent rejoindre le front de la Missy puis ses lèvres.

Yuriko passa un doigt sur la fenêtre close de sa chambre. Une main sur la joue, les yeux dans le vague, elle regardait sans voir le paysage gelé qui s’offrait à elle. Geler. Comme elle. Un soupir las s’échappa de ses lèvres froides. La buée fit son apparition sur la vitre. Encore une journée morose. La jeune fille leva la tête, se disant qu’elle devrait peut-être appeler Hina. Hina … Que devenait-elle ? Etait-elle heureuse ? Car, même si la Missy s’était montrée particulièrement cruelle envers son amie, elle n’en restait pas moins son amie, et n’avait voulu que lui éviter de souffrir. Mais peut-être se comportait-elle de façon trop protectrice. Trop étouffante.

Yuriko posa la tête entre ses bras, le front contre la paroi froide du rebord. Elle qui n’aimait pas se sentir comprimée dans une relation, elle agissait exactement comme elle détestait. Nouveau soupir las. Il fallait qu’elle l’appelle. Mais pour dire quoi ? Décrocherait-elle ? N’avait-elle pas mieux à faire que de faire la causette avec son ancienne amie ? Les relations avec les autres étaient si compliquées. Pourquoi devait-on sans cesse s’user, se déchirer pour se pardonner et finalement recommencer ? La jeune fille recroquevilla ses longues jambes contre elle. Ça ne lui ressemblait pas, cet état si déprimé, si minable. Intérieurement, elle se reprochait sa souffrance. Qu’avait-elle, depuis quelques temps ?

Yuriko se redressa sur sa chaise et s’arracha à sa fenêtre et sa morosité. Pas question de se laisser abattre. Il fallait trouver une distraction, et vite. Elle tourna autour de sa chambre, à la recherche d’un quelconque objet pouvant lui inspirer une solution efficace à son malheur. Elle vit son téléphone posé sur la table de nuit et s’en empara. Oui, mais qui appeler ? Elle réfléchissait encore quand son téléphone sonna dans sa main. Tiens ? Destinée ? Numéro inconnu. Elle haussa un sourcil, mais bon. Elle décrocha.

< Moshi moshi.
Yuri-chan ! J’étais pas sûr que t’allais décrocher. J’ai bien fait de tenter.>

Yuriko soupira. Ah, elle aurait préféré avoir quelqu’un d’autre au bout du fil.

< Qu’est-ce que tu veux ? >

Grand rire de l’autre bout du fil. Evidemment, question stupide.

< Il fait hyper froid en ce moment tu trouves pas ?
Kuro, ces petits jeux ne m’amusent pas aujourd’hui.
Comment ? Yuriko n’aime plus jouer maintenant ? … Bon, ok ok, on se réunit tout à l’heure. Vers 11heures. T’es d’la partie j’espère. >

Yuriko réfléchit. Cela faisait un moment qu’elle ne s’était pas retrouvée avec la joyeuse bande. Elle avait besoin de se détendre. Il se trouvait que Kuro lui offrait une magnifique opportunité. Car elle ne s’était encore jamais ennuyée avec ceux-là.

< Allez !!!! Me dis pas que tu viens pas. Tu sais bien que c’est moins sympa quand Yuriko n’est pas là.
ça je le sais très bien … C’est d’accord. Au même endroit ?
Au même endroit. Hâte de te revoir ma belle.
N’espères pas trop, Kuro. >

Yuriko raccrocha. Enfin une distraction. Pas trop tôt. Et une sacré distraction. Elle savait pertinemment qu’elle oublierait ces tracas. Tous ces tracas. Elle enfila un long manteau blanc et sortit à la hâte de chez elle. La jeune fille décida de passer par le parc. C’était plus rapide. Elle accéléra le pas. Il faisait vraiment froid. De plus en plus froid. La neige qui tombait gelait les parcelles de peau exposée. La Missy resserra son manteau sur elle et baissa la tête lorsqu’un vent caressa son visage. Soudain, elle sentit un choc sur son épaule, et ne s’y attendant pas, elle tomba. S’apprêtant à tempêter contre l’idiot, elle aperçu un dos qui lui était familier. L’allure légère mais sûre de soi, la démarche assurée et fière … Pas de doute là-dessus. Et il l’avait poussé sans se rendre compte de qui il pouvait bien s’agir ? Sans même l’apercevoir. Et ben. La Missy porta ses mains en porte-voix.

« - Shohei. »

Là-dessus, le jeune homme se retourna il s’agissait effectivement de Shohei Kimura. Yuriko l’aurait reconnu n’importe où. Le Trésor écarquilla les yeux. Oui, Monsieur, vous venez de rentrer en plein dans celle que vous dites aimer. Il est beau l’amour. Mais, Shohei réagit d’une curieuse façon. Il se mit à rire. La demoiselle arqua son sourcil, n’appréciant pas le rire moqueur du jeune homme. Shohei lui tendit la main pour se lever, ce qu’elle fit, attrapant au passage un objet froid.

« - Bonjour demoiselle Chizumu, veuillez excusez mon indifférence face à cet accident, ceci ne se reproduira plus. »

Shohei s’approcha de son visage et embrassa son front puis ses lèvres. Il dégageait toujours cette chaleur apaisante et Yuriko se demandait bien comment passait-elle ses journées, loin de cette chaleur et de ces lèvres qu’elle recherchait tant. Elle s’approcha encore du visage du jeune homme, suffisamment pour sentir son souffle sur son visage frigorifié. Répondant au sourire du Trésor, mais pour une toute autre raison. Sans crier garde, elle balança la boule de neige qu’elle tenait dans sa main, en plein sur la tête du jeune homme. Puis, elle éclata de son rire clair et sonore.

« - ça c’est pour me venger. Tu l’as bien cherché. »

Yuriko rit encore. Avant de s’approcher de Shohei, elle observa s’il ne comptait pas se venger à son tour. Mais voyant qu’il retirait juste les flocons de ses cheveux, elle se rapprocha encore plus près. Elle passa délicatement une main sur les cheveux du jeune homme pour en dégager la neige qui s’y était accrochée. Ses yeux dans le vague, elle observait ce qu’elle faisait. Reportant son attention sur le visage de Shohei, elle vit qu’il l’observait, un curieux regard dans les yeux. Caressant la joue du jeune homme, elle poursuivit, le regard interrogateur.

« - Bonjour … Shohei. »

Yuriko se rapprocha plus encore du corps de Shohei et déposa sur ses lèvres un baiser. L’étreinte retrouvée. La chaleur que dégageait le jeune homme lui avait horriblement manquée. Elle ne savait pourquoi elle désirait autant Shohei Kimura. Laissant ses interrogations de côté, elle attrapa les hanches du jeune homme et l’approcha encore plus proche d’elle. Une chose était au moins sûre : elle désirait plus que tout Shohei Kimura.

Yuriko approcha son visage de celui du Trésor. Il pouvait sentir son souflle percuté ses joues rosées par le froid. Shohe lui sourit gentiment. Un sourire auquel elle s’empressa de répondre à son tour. Cependant, ce sourire n’eut pas la signification que Sho attendait lorsqu’il senti une sensation froide au dessus de sa tête. De la neige ? Yuriko se mit à rire de son rire claire et sonore. La neige qui dégoulinait dans le cou du Trésor le fit frissonner. Froid Froid FROID !!! A dieu Yuriko avait bien trop calculée son coup.

« - ça c’est pour me venger. Tu l’as bien cherché. »

L’avoir cherché ? Shohei fronça les sourcils. Se n’était tout de même pas sa faute si il broyait du noir à n’en voir plus personnes. Yuriko ne comprendra donc jamais.

La Missy se mit à rire une nouvelle fois. Examinant si Sho n’allait pas se venger à son tour, elle s’approcha de lui. Lui était bien trop préocuper à retirer les flocons siégeant sur sa chevelure blonde au lieu de préparer une vengeance à sa Reine. Cette dernière se rapprocha encore plus près et passa une main délicate dans les cheveux du garçon retirant la neige rebelle accrocher sur le sommet du crâne du Takara.

Le Trésor leva un sourcil, examinant son geste. Elle rectifiait sa vengeance ? Shohei aurait voulu rire mais il se retint, voyant que Yuriko la fixait à son tour. Elle caressa de sa main froide la joue du Rokou Takara, en un regard interrogateur.

« - Bonjour … Shohei. »

La demoiselle se rapprocha encore et encore, déposant une nouvelle fois ses lèvres sur celle du Trésor. Scellant leur nouvelle étreinte. Elle attrapa ensuite les hanches du garçon, qui suivit son geste. Qui aurait cru que rien qu’en pensant à elle, Shohei serait de nouveau ramené dans ses bras ? Cette pensé le fit sourie.

Engouffrant ses doigts dans la chevelure de la Missy, il la raprocha encore de lui, afin que leur corps soit à présent nul distancier. Le Trésor ne supportait plus avoir de la distance avec la fille Chizumu. Il voulait qu’elle soit à lui seul, rien qu’a lui. Mais où tout ceci allait les mener ? Shohei avait bien peur du résulta. Etant donner que Yuriko ne se donnait pas à un seul être, mais bien plusieurs.

Le Trésor sentit la demoiselle passer ses bras autours de son bas ventre, l’emprisonnant entre ses bras. Shohei sourit à cet acte. A croire qu’elle le voulait elle aussi rien qu’à elle. Tout ceci n’avait aucun sens, il s’engouffrait dans une relation meurtrière et tout deux le savait. Mais rien, n’y personne empêcherait le Takara Kimura aimer la reine qui domine son cœur.

Yuriko émit un léger frisson. Elle devait avoir froid à ne plus bouger. Resserrant l’emprise que le Trésor avait sur elle, il vint lui susurrer à l’oreille.

« Quelle idée t’as pousser à sortir en ce froid ? »

Shohei se mit à rire. Lui-même était sortit sans rien avoir dans la tête, juste le fait de vouloirs oublier ses pensées pesantes. Oui, tout cette pression était devenue insoutenable. Rien que dans ses gestes, on pouvait ressentir sa peine et son angoisse. Néanmoins, lorsque la présence de Yuriko était présence, son cœur se réchauffait et ses gestes devenaient emplis de sincérité et de chaleur.

Il sentit Yuriko s’engouffrer encore dans ses bras, recherchant la chaleur de son corps. Il lui frotta doucement le dos afin de la réchauffer quelques peu.

« Toi alors, tu ne changeras jamais »

Il se mit à rire aux éclats. Après tout, il ne voulait pas qu’elle change, non pas du tout.

Yuriko s’étonnait de son comportement, lorsqu’elle se retrouvait en présence de Shohei. Elle devenait plus tendre, moins joueuse. D’où lui venait ce curieux changement ?

Shohei répondit à son baiser. Passant sa main dans la longue chevelure de Yuriko. Cette main qui dégageait, comme tout son corps, cette chaleur qu’elle recherchait tant. A cette étreinte, elle se rapprocha plus encore, ou plutôt, ce fut le Trésor qui rompit l’infime distance qui les séparait. Instinctivement, elle passa ses mains sur le bas du ventre du jeune homme, pour enfin encercler sa taille. La Missy aimait ces moments où ils ne pensaient plus à rien, juste à leurs étreintes qui paraissaient tellement courtes, au goût de la jeune fille.

Mais où tout ça les mènerait ? Yuriko ne s’en était jamais posé la question. Avec aucun homme. Elle vivait au jour le jour. Laissant tomber un homme, pour en reprendre un autre. Elle ne se souciait pas de ce que pouvait causer son comportement égoïste. Elle vivait comme elle l’entendait, et ce n’était pas un homme qui allait lui dire quoi faire, l’emprisonner dans sa passion transformée en amour, en désir de possession. C’était bien la première fois qu’elle ne voulait pas faire souffrir un homme, tout Trésor soit-il, et qu’elle se demandait où toute cette aventure les mènerait.

Shohei resserra l’emprise sur Yuriko, interrompant le flot de questions. Se posait-il les mêmes questions qu’elle ?

Yuriko frissonna. Le froid la saisissait, malgré la chaleur que dégageait Shohei. Elle se rappela qu’elle était vêtue d’une robe courte, de collants légers et de petites bottines. Où avait-elle la tête déjà ? Shohei la serra doucement, murmura à son oreille.

« - Quelle idée t’as poussée à sortir en ce froid ? »

Yuriko se crispa. Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle allait rejoindre ses « amis ». Elle ne voulait pas blesser le jeune homme. Même si elle ne ferait rien, elle ne voulait pas éveiller la jalousie, la peine … la possession. Shohei Kimura, elle l’avait appris, était quelqu’un de possessif. La jeune fille sentait dans ses étreintes le désir sourd du Trésor de n’avoir la Missy que pour lui seul. Possession. Déception ? Elle ne savait pas si elle serait à la hauteur des espérances du jeune homme. Elle ne savait pas si cette exigence la satisferait. Depuis leur rencontre, la Missy n’était allée vers aucun homme. Mais pour combien de temps.

Le rire de Shohei la tira de ses pensées. S’engouffrant encore plus dans ses bras, elle cherchait cette chaleur, mais plus encore, elle fuyait ce qu’elle était. Pour combien de temps serait-elle encore aveuglée ?

« - Toi alors, tu ne changeras jamais. »

Yuriko se crispa encore. Elle ne changerait jamais ? La réalité la rattrapa. Elle empoigna plus fortement le manteau de jeune homme. Peut-être croyait-il qu’elle avait encore plus froid ? Voilà pourquoi il frottait son dos, dans le but de la réchauffer.

Yuriko Chizumu ne changeras jamais. Elle ne pouvait pas changer. Bien trop habituer à sa vie luxueuse, dans tous les sens du terme. Elle s’en contentait. Elle l’appréciait. Elle l’avait cherché.

La neige continuait de tomber. Plus le temps passait, plus Yuriko sentait la température descendre. Mais elle se refusait à quitter les bras de Shohei. On l’attendait. Elle le savait. Pourquoi ne bougeait-elle pas ? Elle se tenait toujours aussi collée au jeune homme, la tête enfouie dans la chaleur de ses bras. Néanmoins, elle grelottait de plus en plus. Qu’elle idée de s’être habillée comme ça ?

« - Tu sais, au bal, quand on s’est quitté … Tu m’as dit, de ne pas faire de bêtises … Je t’ai écouté. Je suis rentrée chez moi … Et n’ai rien fait depuis ce jour … Rien du tout. »

La neige commençait à tomber, de plus en plus fort. La température chutait. Yuriko se gelait sur place. Abrutie de robe. Elle tremblait maintenant. Quelle idiote. Elle en payait le prix maintenant. Elle sentait ses jambes se congeler, pareil pour ses doigts. Elle commençait à claquer des dents.

Yuriko s’étonnait de son comportement, lorsqu’elle se retrouvait en présence de Shohei. Elle devenait plus tendre, moins joueuse. D’où lui venait ce curieux changement ?

Yuriko se crispa une nouvelle fois. Les mots du Trésor avait-il été indigne de sa pensé? Shohei fronça les sourcils. Où le mal avait-été cette fois ci ? Décidément, il ne comprendrait jamais rien. D’ailleurs, cette incompréhension de tout l’agaçait. Où était donc passé le Shohei Kimura calculateur et trouvant réponse à tout ? Depuis sa rencontre avec la princesse Chizumu, il avait disparu.

Sentant la Missy s’agripper à son manteau, il accentua ses frottements sur son dos. Comment pouvait-elle résisté au froid en étant vêtue de seulement une robe ? Les filles sont vraiment étranges. Quand il s’agit de faire les belles elles sont les première, ne se souciant guerre si elle pourrait mourir de froid ou de chaud. Mais qu’es ce que Yuriko pouvait-elle bien faire dehors, vêtue ainsi, par un froid pareil ? Il était certains que ce n’était pas parce qu’elle avait entendu les appels du Trésor ceci en était quasiment sûr. Mais alors pourquoi ? Un rendez-vous ? Quelqu’un l’attendait ? Peut-être Hanako ou Hina ? Cette dernière pensée rassura le Takara Kimura. Oui, certainement avec ses amies et non un garçon. Et pourtant, qu’es ce qu’il pouvait lui permettre d’y croire ? Yuriko est Yuriko, jeune fille vagant d’homme en homme. Shohei n’aurait certainement pas la priorité, pas avec cette princesse. Trésor ou pas, Yuriko ne changerait pas de si tôt et il le savait.

La demoiselle frissonna, s’engouffrant encore plus dans le corps du garçon. Que cherchait-elle en Shohei ? Une vraie relation ? Un passe-temps ? C’était à ne plus rien n’y comprendre.

« - Tu sais, au bal, quand on s’est quitté … Tu m’as dit, de ne pas faire de bêtises … Je t’ai écouté. Je suis rentrée chez moi … Et n’ai rien fait depuis ce jour … Rien du tout. »

La dévoilassions de la Missy, surpris le Trésor. Rien ? Absolument rien ? Le cœur de Shohei se réchauffa l’espace d’un instant, malgré les flocons tombant à perte de vue, tout ceci lui faisait énormément plaisir. Il lui avait demandé dans toute sa sincérité et elle l’avait écoutée. Comme pour réalisé un souhait impossible. La Takara était-il donc plus important que lui, le croyait ? Il sourit. Aujourd’hui, il laisserait toutes ses questions sans réponses, dans le coin de sa mémoire. Ce qui comptait le plus ce n’était que Yuriko. Yuriko elle-même.

En guise de remerciement, Shohei posa ses lèvres sur la tempe de la demoiselle, émettant une pression douce et forte à la fois. Elle grelottait de plus en plus. La température baissait également comme la pluie des flocons s’intensifiait. Yuriko commençait à claquer des dents, se qui inquiétait le Trésor. Ses yeux ne voyait plus les mètres après, comme si il n’y avait que Yuriko et lui et rien d’autres. Le vent s’était rapidement lever. Que ce passait-il ?

*une tempête ?*

Les yeux du Rokou Takara Kimura s’écarquillèrent. Ce n’était vraiment pas le moment. De plus, Yuriko complètement congelé, tomba aux pieds du fils Kimura. Sa peau était glacial, ses lèvres avait prit une teinte violine. Il fallait impérativement qu’il trouve un endroit chaud et où elle puisse prendre un bain de vapeur. L’appartement de Yuta ? Non, malgré que Sho y vivait à présent, ce n’était vraiment pas l’endroit, ni le moment d’y faire pénétré la grande Missy à l’intérieur. Il ne restait plus qu’une solution, l’hôtel.

Shohei attrapa Yuriko. Un bras sous ses jambes et l’autre dans son dos, la portant telle une princesse. La jeune fille s’engouffra aussitôt dans le manteau du garçon.

« Ne t’en fait pas Yuriko, je vais nous trouver un endroit chaud où tu pourras te reposer »

Sur ces mots, Shohei se mit à courir en direction de la ville. Enfin, il essayait, car sa vue était complètement brouiller par le blizzard. La neige s’engouffrait également dans son cou, le faisant frissonner. Il serrait tant bien que mal la jeune fille pour pas que le froid l’atteigne encore plus.

Ses pas s’accélérèrent. Les centimètres de neige avaient grimpés à une hauteur impressionnante, poussant le Trésor à ralentir. Chance pour eux, l’hôtel n’était plus qu’a quelques mètres.

Arrivant à l’intérieur, la chaleur fit apparaitre une teinte rosée sur les joues du Trésor et il huma l’air chaud qui lui faisait un grand bien. Il s’approcha de l’accueil, tenant toujours Yuriko dans ses bras congelé.

« S’il vous plait je voudrais une chambre pour deux, nous allons rester le temps que la tempête se calme. »

Sous les dire du jeune homme, l’hôte lui donna une clé et lui indiqua l’endroit où il devait se rendre. Une fois à l’intérieur de la chambre, il déposa délicatement la Missy Chizumu sur le lit, en position assise.

« Voilà nous serrons au chaud ici, je pense que tu devrais prendre une bonne douche bien chaude, se te ferrais du bien, je vais te faire couler un bain »