Comment se mêler des embrouilles des autres [Tsukasa]

Shizuna referma son carnet à dessin et se leva de sa chaise. Il commençait à se faire tard et si elle voulait passer à son magasin, elle devait se dépêcher afin d'arriver avant la fermeture. Elle sortit de la salle du club de dessin et traversa TokyoGakuen avant de se retrouver dans la rue.

Il faisait un peu et un vent léger lui fouettait les joues essayant désespérément de lui enlever sa capuche. Mais celle-ci tenait bien sur sa tête et elle n'était pas prête de capituler. Les réverbères emmenait une lumière bien trop brillante pour ses yeux qui s'était habituer à l'obscurité.

Marchant d'un pas rapide, elle se dépêchait : le magasin où elle voulait se rendre était situé assez loin. Mais c'était le seul qui vendant se qu'elle désirait : un mannequin d'anatomie et un cerveau interactif qu'elle pourrait observer sous toute les coutures. Le premier lui était indispensable pour ses cours de sciences, le second pour son simple plaisir personnel : il lui serait plus aisé d'étudier les zones du cerveau que sur une image d'un livre.

Au bout d'une quinzaine de minutes, elle franchit enfin les limites du quartier où se trouvait le dit magasin, qu'elle fréquentait par ailleurs assez souvent. Ce n'était pas un quartier très ... fréquentable. Pas très éclairé, il était souvent nécessaire de passer par des petites ruelles. Mais cela ne la dérangeait pas : elle savait se défendre.

Shizuna emprunta un passage puant l'alcool et déboucha sur une ruelle de la largeur d'une voiture.

"_Allez dépêche toi le morveux !
_On sait que tes parents ont de l'argent donne nous tout ce que t'as ou on te empale sur un pilier t'as pigé !?"

Trois garçons, surement des lycéens à problèmes encerclait un garçon de primaire terrorisé. Celui qui avait parlé le premier était petit, les cheveux aplati en arrière avec une tonne de gel mais avait un ton vraiment hargneux. Le second, un peu plus grand et baraqué comme une armoire à glace tenait fermement la victime à deux doigts de fondre en larmes par le col et le secouait comme un prunier. Le troisième restait en retrait, un sourire sadique sur les lèvres, les mains croisées derrières sa chevelure blonde tressé en arrière.

Ne supportant pas de voir un tel spectacle, Shizuna avança sans hésiter.

"_Lâchez-le ! Vous avez pas mieux à faire !? " , dit-elle d'une voix calme mais ferme.

De surprise, le baraqué relâcha le garçon qui s'enfuit immédiatement en courant sans même ramassé son porte monnaie tombé par terre.

"_Tu crois nous donnez des ordres !? Elle se prend pour qui la poulette ?"

Les deux s'approchaient maintenant d'elle, le visage renfrogné tandis que le blond observait, fronçant les sourcils. une voiture passa, les aveuglants avec ses phares. Stoppa net quelques secondes, le petit l'attrapa par le bras et la rapprocha de lui.

"_Alors, ça t'amuses de jouer les sœur Theresa ?"

* Il a outrepassé ma bulle de sécurité, ça va mal aller *

Énervée, elle lui asséna un coup de genoux bien placé. l'effet fut immédiat et le jeune homme se retrouva plié en deux. Il lui attrapa la jambe et Shizuna riposta avec un coup de pied dans le visage. réagissant immédiatement, le grand prit la relève et l'attrapa par derrière, lui resserrant ses bras dans son dos.