Vive le cinéma... [ Nasue ] ~ Terminé ~

Noriko était heureuse. On était enfin samedi, date à laquelle le film qu'elle voulait voir sortait au cinéma. Cela faisait des mois et des mois qu'elle attendait ce jour. Et il était enfin arrivé ! La séance commençait à 16 heures pile. Il était hors de question qu'elle ne le loupe. Sous aucun pretexte elle ne pouvait se permettre un quelconque retard. Elle appela son chauffeur et descendit de son appartement à toute vitesse, grand sourire aux lèvres. C'était dans ce genre de situation que Noriko retombait en enfance. C'était aussi là qu'elle était la plus dangereuse, car capricieuse, elle pouvait se mettre dans une colère noire très rapidement si elle n'était pas complètement satisfaite.

Son chauffeur l'a déposa devant l'entrée du cinéma 10 minutes en avance. Elle dépassa la longue file d'attente, tendit son ticket qu'elle avait acheter en avance et rentra tranquillement. Elle choisit une des meilleures places, vers le centre, ni trop près ni trop éloigné de l'écran. Elle regarda sa montre. 15 heure 57. Le film allait bientôt commencer. Environs une minute après, les lumières commençèrent à s'éteindre doucement. Noriko sentit son excitation enfantine monter. Le film commença enfin. Tout était parfait jusqu'à la vingtième minute du film. Cela faisait pas mal de temps que la personne assise derrière elle tapait contre son fauteuil. Elle n'avait rien dit, espèrant que ce dernier finisse rapidement par arrêter. Au bout d'un certain temps, cette même personne avait eu l'intelligence de stopper son pied. Mais au lieu de rester calme, elle l'entendit parler à sa voisine, tout en mangeant bruyament ce qui semblait être des pop-corn. Noriko bouillonnait. Elle avait attendu ce film depuis tellement longtemps, elle ne permetterais pas à cet individus de lui gâcher son plaisir. Mais cet imbécile fit une erreur et redonna un coup de pied dans le siège de Noriko. Là, c'en était plus qu'assez. D'un bond, elle se leva, vit dans la pénombre le visage de ce "chieur" et poussa sa gueulante.

- Heyy ! Tu vois pas qu'il y a des personnes qui aimerait regarder le film aussi ?!
- Gné ? T'es qui toi ? Pourquoi tu m'agresses ? Moi aussi j'aimerais regarder ce film aussi j'te signale !

Noriko se rassit, pleine de colère. Ca n'allait pas se terminer comme ça. Mais elle venait à peine de poser ses délicates fesses sur son siège que le jeune homme se remit à frapper de plus belle sur le siège, mais plus fort cette fois-ci. le tout accompagné d'un rire moqueur à l'égard de Noriko.

- Nan mais tu le fais exprès ou quoi ? La moindre des politesses est de s'excuser quand on fait chier son monde !
- Bah pour l'instant, c'est plus toi qui nous fais chier, alors va te rasseoir où tu vas avoir des problèmes ! Il lui lança une poignée de pop-corn au visage. Maintenant, dégage ! Mademoiselle-je-sais-tout !

Les deux jeunes étaient maintenant debout, face à face, ignorants complètement les autres cinéphiles présents. Noriko n'en revenait toujours pas de ce qu'il venait de lui faire. En plus d'être un gros c*n, il avait osé lui lancer des pop-corn à la figure. C'était humiliant et rabaissant. Ne pouvant se retenir plus longtemps, elle lui mit une majestueuse gifle. Aucune des gifles de Noriko n'avaient été si violente jusqu'à aujourd'hui. Il faut dire qu'elle y avait mis tout son coeur. Le jeune homme l'a regarda, éberlué. Sa petite amie qui était à ses côtés était choquée et ne bougea pas. Quand à Noriko, elle continua de le fixer, lui jettant un regard noir. Personne n'avait le droit de se comporter ainsi avec elle. Le problème, c'est qu'elle se trouvait à plus fort qu'elle et que le jeune homme, ne supportant pas le fait d'être lui aussi humilié en public, la poussa violement. Etant en talons, elle retomba mal sur sa cheville et se la foula. Dans sa chute, elle avait emporté une autre personne avec elle. Dans l'obscurité, elle n'eut pas la chance de voir clairement son visage, mais il ne semblait pas beaucoup plus âgé qu'elle. Au même moment, la sécurité arriva. Le fauteur de trouble fut emmené à l'extérieur de la salle. Noriko, elle, restait recrovillé. Elle essaya de mieux voir le visage de la personne sur qui elle était tombé, tout en s'excusant.

- Sumimasen ! Je ne voulais pas mais c'est...

Elle s'arrêta. Le jeune homme semblait s'être lui aussi fait mal dans la chute. Ils furent donc tout les deux accompagnés par les "vigiles" dans une petite salle à l'écart, histoire de se faire soigner et vérifier leurs états. Noriko se sentait vraiment mal. D'abord à cause de la douleur de sa cheville, mais aussi d'avoir blessé une autre personne, qui surtout, n'avait rien demandé.

Nasue se leva de bonne humeur car aujourd’hui c’était samedi, et c’était également aujourd’hui que sortait au cinéma le film qu’il voulait tant voir.
Quand il s’aperçut que l’heure était déjà bien avancé, Nasue enfila un jean, mit le premier t-shirt qui lui tombait sous la main ,englouti quelque chose à manger et sorti de son appartement en courant.

Il avait couru tellement vite ,qu’il était essoufflé en arrivant au cinéma, Nasue regarda sa montre et pensa :
*Et dire que j’aurais pus courir moins vite, 20 minutes d’avance quand même, mais bon je ne vais pas me plaindre ,je vais pouvoir choisir une bonne place*

Devant le ciné ,il y avais une longue file d’attente que Nasue doubla car il avait acheté son ticket la veille , il donna son ticket et se dirigea vers la salle.
Lorsqu’il y entra ,elle était déjà à moitié pleine mais heureusement pour lui ,il restait encore des places vers le milieu. Nasue choisi une place du milieu au hasard, s’y assit et sortit un livre de sa sacoche .
Une quinzaine de minutes après, les lumière s’éteignirent et Nasue dut donc se résoudre à ranger son livre car le film allait commencer.
Environ 20 minutes après le début du film, deux personnes, un gars et une fille, assises juste derrière Nasue commencèrent à crier:

_ Heyy ! Tu vois pas qu'il y a des personnes qui aimerait regarder le film aussi ?!
_ Gné ? T'es qui toi ? Pourquoi tu m'agresses ? Moi aussi j'aimerais regarder ce film aussi j'te signale !

Les deux personnes se calmèrent , et le calme reprit sa place mais pour seulement quelques malheureuses secondes car la dispute reprit de plus belle et sans se soucier des autres ,ils criaient :

_ Nan mais tu le fais exprès ou quoi ? La moindre des politesses est de s'excuser quand on fait chier son monde !
_ Bah pour l'instant, c'est plus toi qui nous fais chier, alors va te rasseoir où tu vas avoir des problèmes !
Maintenant, dégage ! Mademoiselle-je-sais-tout !

Bien que Nasue soit de nature calme, là s’en était trop, il se leva de siège pour essayer de les calmer mais avant même qu'il est put dire un mot, Nasue se sentit projeté au sol avec une autre personne qui avait atterrit sur lui.
Quelques seconde après, la sécurité arriva et fit sortir un jeune homme.
*Surement celui qui criait contre la fille* pensa Nasue.

Pendant que Nasue se relevait doucement ,car il avait un peu mal à la tête et ne voulait pas aggraver son cas, la personne qui l’avait fait tomber s’excusa
_ Sumimasen ! Je ne voulais pas mais c'est...

Tout à coup, la personne arrêta de s’excuser et Nasue ne chercha pas à savoir pourquoi.
Comme la jeune fille ,qui l’avait renversé, s’emblait s’être fait et que lui aussi n’était pas indemne , ils furent donc accompagnés par les "vigils " ,dans une petite salle à l’écart ,histoire de voir s’ils n’avaient rien.

Après être arrivés dans la salle, les "vigils" les firent assoir .Ils étaient assis à côté. Tandis que Nasue allait posait une question à cette demoiselle, celle-ci le devança :
_ Tu es en 1°B a Tokyo Gakuen et tu t’appelle Nasue Sachi, ne ?
_ Hai ! C’est exacte. Mais, on se connait ?

Une fois que les "vigiles" furent sortit, les laissant seuls dans la pièce, Noriko tourna son visage sur celui de son voisin et l'observa. D'un coup, elle eut comme une illumination sur l'identité de ce dernier.

- Tu es en 1°B a Tokyo Gakuen et tu t’appelle Nasue Sachi, ne ?
- Hai ! C’est exacte. Mais, on se connait ?

Elle avait donc vu juste. Ce dernier semblait, lui, surpris de la rapidité de Noriko. Surtout qu'il ne semblait pas la reconnaître. Sur le moment, elle fut assez vexée, mais revint rapidement à une attitude normale. Elle toucha un peu sa cheville tout en lui parlant d'une voix calme.

- Je suis Fujimoto Noriko. Elève en première année à TokyoGakuen. On se croise souvent dans notre bâtiment pendant les cours. Mais peut-être que tu ne m'as jamais vraiment prêter d'attention.

Elle releva sa tête dans la direction de Sachi, le regarda puis, lui souria. Il semblait réfléchir à ce qu'elle venait de lui dire. Oui, il ne devait pas se souvenir d'elle. Elle baissa les yeux. Enfin quelqu'un qui ne la remarquait pas. Cela lui manquait un peu mais l'a frustra aussi un peu. Tout le monde savait qui était Noriko Fujimoto, notamment grâce aux ragots. Qu'ils soient bien ou mauvais.

- Au fait, ça va ? J'ai peur de t'avoir fait mal en te tombant dessus... En tout cas, je suis vraiment désolée... Surtout qu'à cause de moi, tu es en train de louper le film.

Elle se mordit la lèvre. Le film. Avec tout ça, elle avait finit par l'oublier pendant quelques instants. Elle qui voulait absolument pas le louper, c'était réussi. C'est sûr, elle n'allait pas oublier cette journée avant longtemps. Peu de temps après, les responsables du cinéma arrivèrent avec unejeune infirmière. Cette dernière vint directement sur Noriko, qui semblait beaucoup plus mal-en-point que son voisin. Après plusieurs vérifications de sa cheville et lui avoir fait un bandage, elle se leva enfin.

- Bon, c'est bien. Il n'y a pas vraiment de dégats, plus de peur que de mal. Elle souria à Noriko. Evite juste de trop marcher pendant quelques jours, histoire de ne pas empirer ta situation.

L'infirmière souffla puis se tourna vers Sachi. Elle l'examina lui aussi, mais se fut bien plus court que pour Noriko.

- De ton côté, tout à l'air d'aller bien. Si ton mal de tête persiste, essaye quand même d'aller chez un médecin ou quelque part dans ce genre.

Elle se releva, parla avec les responsables puis partit tranquillement de la salle. Noriko se baissa, touchant du bout de ses fins doigts le bandage mis quelques minutes plus tôt. Elle n'osait pas regarder Sachi. C'est sûr, maintenant il allait enfin ce souvenir d'elle sans problème. Elle se mit ensuite à lui parler, sans toutefois le regarder en face, gênée.

- Tu sais, si jamais tu as envie de revoir le film, j'accepterais de te dédommager ta place perdue.

Cette fois-ci, elle osa tournée son visage dans la direction de Sachi, attendant sa réponse.

Bien que la jeune fille avait l’air quand à la réponse de Nasue, celle-ci se présenta

_Je suis Fujimoto Noriko. Elève en première année à TokyoGakuen. On se croise souvent dans notre bâtiment pendant les cours. Mais peut-être que tu ne m'as jamais vraiment prêter d'attention.

Maintenant que Nasue avait son nom, il essaya de se rappeler s’il avait déjà vu.
Il était à présent dans ses pensées, toujours en train d’essayer de se souvenir, qu’il n’avait même pas remarqué le sourire qu’elle et il en oubliait presque Noriko, et distinguait mal ce qu’elle venait de dire

_Au fait, ça va ? J'ai peur de t'avoir fait mal en te tombant dessus... En tout cas, je suis vraiment désolée... Surtout qu'à cause de moi, tu es en train de louper le film.

A peine sorti de ses pensées, il voulu lui demander ce qu’elle avait dit mais à ce moment-là les responsables du cinéma arrivèrent avec une jeune infirmière. Cette dernière se dirigea directement vers Noriko qui avait l’air d’avoir bien plus mal que Nasue.

_Bon, c'est bien. Il n'y a pas vraiment de dégats, plus de peur que de mal. Evite juste de trop marcher pendant quelques jours, histoire de ne pas empirer ta situation.

Dès qu’elle en eut finit avec Noriko, l’infirmière émit un soupir puis se tourna vers Nasue. Son examinassions fut bien plus coute que celle de Noriko.

_De ton côté, tout à l'air d'aller bien. Si ton mal de tête persiste, essaye quand même d'aller chez un médecin ou quelque part dans ce genre.

Elle se releva, parla avec les responsables puis sorti de la salle.
Nasue commençait à avoir moins mal. Il voulait se replonger dans ses pensées, cette fois pour être un peu de tranquillité mais sa camarade d’école l’en empêcha
_ Tu sais, si jamais tu as envie de revoir le film, j'accepterais de te dédommager ta place perdue.

Cette fois-ci Nasue avait bien entendu et savait que Noriko attendait une réponse. Il ne voulait pas qu’on lui dédommage sa place perdue.

_ Désolé ! Je ne veux pas qu’on me dédommage. Mais merci quand même.

Soudain, Nasue eut comme une illumination, oui il se souvenait enfin d’elle
_Ha !
Il avait dit ce mot après quelques minutes de silence, ce qui fit sursauter Noriko.
_ Je me souvient maintenant, c’est toi la fille du proviseur, ne ?

Noriko fut suprise par la réponse du jeune homme mais ne le montra pas. Sa réponse était claire et directe, lui montrant qu'il ne voulait pas tourner autours du pot.

- Désolé ! Je ne veux pas qu’on me dédommage. Mais merci quand même.

Noriko ne savait pas du tout comment prendre le ton utilisé par Sachi. Disait-il ça par simple politesse ou était-il énervé qu'elle ai raté sa journée ? Elle se le demandait bien... Plusieurs minutes de grand silence s'écoulèrent avant que le garçon ne lui reparle. Noriko en fut tellement surprise qu'elle en sursauta.

- Je me souvient maintenant, c’est toi la fille du proviseur, ne ?

Elle acquiesca doucement. Oui, c'était bien elle la chouchoute de son père et des professeurs. Sur le moment, Noriko n'avait pas de sujet de conversations à l'esprit. Mais la question de son voisin lui donna une idée.

- Et toi ? Tu es bien le fils d'un célèbre musicien non ?

En même pas deux minutes, Noriko avait retrouvé son entrain, car elle continua de le questionner.

- Au fait, comment est-ce que tu es arrivé à TokyoGakuen ?

C'était une question qu'elle posait souvent. En plus, chaque élèves n'avaient pas la même histoire. Elle pouvait ensuite les classés en deux catégories. Ceux qui n'avait pas eu le choix, et ceux qui y était de leur propre gré. Une seule chose revenait toujours dans leur récit. TokyoGakuen est le lycée le plus prestigieux. Elle était donc curieuse de savoir dans laquelle de ces catégorie son camarade se trouvait.

Mais se souvenant du malaise que cette question entraînait souvent chez les personnes interrogées, Noriko décida de se rattraper.

- Question dont tu n'es pas obligé de répondre. Cela pourrait être personnel et ne pas me regarder. C'est juste histoire de faire de la conversation en attendant le retours des responsables...

Elle détourna ensuite le regard devant elle, regardant la décoration de la pièce dans laquelle ils se trouvaient, balançant sa jambe non blessée et entortillant une de ses mèches autours de ses doigts.

Maintenant qu’ils avaient étaient soignés et que Nasue savait qui était Noriko, il voulait rentrer chez lui mais il n’avait pas envie de se lever, il s’appuya donc contre le dossier de sa chaise.
Environ une minutes après, Noriko le questionna

_ Au fait, comment est-ce que tu es arrivé à TokyoGakuen ?

Cette question le gênait un peu car Nasue n’aimait pas qu’on le questionne sur sa vie et même cette question qui ne touchait pas directement sa vie privée car pour lui cela signifiait qu’il devait la raconter et ça sa en était hors de question.
Et lorsqu’il s’apprêta à le lui faire savoir elle dit

_ Question dont tu n'es pas obligé de répondre. Cela pourrait être personnel et ne pas me regarder. C'est juste histoire de faire de la conversation en attendant le retours des responsables...

Cette phrase le soulagea ,du moins un peu, car il ne voulait pas ,encore une fois, blesser Noriko en employant un ton un peu désagréable envers la jeune fille.
Nasue laissa passer quelques minutes de silence, puis il lui dit

_ Je ne te dirais rien, seulement que j’ai choisis le lycée que je voulais, et que …

Nasue s’arrêta de parler. Noriko s’étonna qu’il n’eut pas continué sa phrase. Elle le regarda fixement et réussi à voir dans ces yeux de la haine.
Pas beaucoup, juste un peu mais assai pour faire monter en Noriko de la peur.

*Mais qu’est-ce qu’il a?*, pensa-t-elle. *Il va pas bien.*

Et à ce moment là, avec le brin de colère qu’il y avait en lui, il finissa sa phrase

_ Et que si je le croise encore une fois, sa va mal finir.

Nasue reprit son calme habituel qu’on lui connaissait, et parla calmement, comme si rien ne c’était produit.

_ On devrai bientôt pouvoir retourner chez nous.

Noriko arrêta toute action quand elle entendit Nasue commencer à lui répondre. Elle était toute ouï, et surtout, curieuse.

- Je ne te dirais rien, seulement que j’ai choisis le lycée que je voulais, et que …

Il se stoppa net dans sa phrase. Noriko était surprise. Et que quoi ? Qu'avait-il voulut dire ? Elle le regarda fixement, cherchant un quelconque indice dans son regard. Puis, elle vit que ses yeux s'étaient assombris, laissant place à de la haine. Tout cela commençait à effrayer Noriko. Elle ne savait pas du tout à quoi était dut se changement d'humeur. Mais elle n'essayerais pas de le lui demander. De toute façon, elle n'en aurais pas eu le temps, car il continua:

- Et que si je le croise encore une fois, sa va mal finir.

D'un coup, il retrouva son calme naturel. Noriko était perplexe. Elle aurait aimé pouvoir donné un visage, voir même un nom sur le "le" prononcé par Nasue. Mais elle n'osait pas lui demander. Sait-on jamais, elle ne le connaissais pas et il pouvait très bien se montrer "violent". Déjà qu'elle lui avait fait déjà pas mal de chose, elle ne voulait pas d'un nouvel incident avec lui. Car Noriko avait un don pour ça. Malheureusement pour elle d'ailleurs...

- On devrai bientôt pouvoir retourner chez nous.

Elle acquiesca. Oui, sûrement. Elle sortit son portable et appelanson chauffeur.

- Taro ? Oui, c'est moi. C'était pour te dire que mon film s'est "terminé" un peu plus tôt que prévu et que anooo... Tu pourrais venir me chercher au cinéma. C'est d'accord ? Merci beaucoup Taro !

Sur ces paroles, elle raccrocha et souffla. Il ne fallait surtout pas que son père vienne par inadvertance apprendre l'incident qu'il venait de se produire et l'état de sa cheville. Elle se tourna une nouvelle fois vers Nasue.

- Et toi ? Tu n'as personne à appeler ? Si tu veux je peux te déposer... Je te dois bien ça.

- On devrai bientôt retourner chez nous .

A la fin de sa phrase Nasue tourna la tête et soupira, il en avait marre de rester assit mais il avait encore un peu mal .
Tout à coup il entendit Noriko appeler un certain Taro

- Taro ? Oui, c'est moi. C'était pour te dire que mon film s'est "terminé" un peu plus tôt que prévu et que anooo... Tu pourrais venir me chercher au cinéma. C'est d'accord ? Merci beaucoup Taro !

Il se demandait qui était Taro, mais n’allai pas s’attarder sur la question. Il se leva car il commençait à avoir mal aux jambes et Noriko lui demanda

- Et toi ? Tu n'as personne à appeler ? Si tu veux je peux te déposer... Je te dois bien ça.

Nasue réfléchissa, il y avait bien sa mère qu’il pouvai appeler mais à cette heure ci elle était encore en studio, et il voulait rentrer chez lui à pied mais il avait encore et ne voulait pas, encore une fois, « blesser » Noriko. Il lui répondit

- Non, je n’ai personne à appeler. Mais j’accepte que tu me dépose .

Les responsables arrivèrent et leur dire qu’ils pouvaient sortir.
Noriko et Nasue sortirent de la petite salle et se dirigèrent vers la sorti . Là Nasue vit une limousine qui était devant l’entrée. Le chauffeur s’avança vers Noriko, et elle dit

- Taro, nous allons faire un petit détour .
- Et où allons mademoiselle ?
- Nous allons déposer Nasue chez lui. Tu peux lui donner ton adresse Nasue .

Nasue sorti donc une feuille, un crayon et marqua son adresse qu’il donna à Taro .
Ils montèrent dans la ‘voiture’. Nasue resta silencieux pendant tout le trajet, regardant parfois par la fenêtre pour voir si Taro ne se trompai pas de route .
Ils arrivèrent à destination. Nasue descendit et Noriko l’interpella

- Encore désolé pour ce qui est arrivé .
- Ce n’est pas grave, et puis c’est du passé alors n’en parlons. On se verra surement lundi au lycée .
- Oui, surement .
- Bon, ja ne !
- Ja !

Et Nasue laissa donc derrière lui Noriko et se dirigea vers son appartement .

- Non, je n’ai personne à appeler. Mais j’accepte que tu me dépose .

Noriko souria devant cette réponse. Après quelques temps, les responsables arrivèrent pour ensuite les prévenir qu'ils pouvaient enfin partir. Les deux jeunes étudiants sortirent alors du cinéma, silencieux et sans se prêter le moindre regard. Une fois à l'extérieur, Noriko fut heureuse de trouver sa limousine, Taro les attendant devant la voiture. A sa vue, le chauffeur s'approcha pour l'accueillir.

- Taro, nous allons faire un petit détour .
- Et où allons mademoiselle ?
- Nous allons déposer Nasue chez lui. Tu peux lui donner ton adresse Nasue ?

A ces mots, Nasue s'empressa de trouver un quelconque bout de papier pour ensuite y noté son adresse. Taro la lui prit des mains puis après quelques secondes, fit démarrer la limousine. Tout le long du trajet, aucun mot ne se fit entendre. Noriko regarda rapidement Nasue et vit qu'il semblait être dans ses pensées, la tête reposé suur la vitre, admirant le paysage. En le voyant ainsi, Noriko se sentit encore plus gêné et détourna son regard, se mettant elle aussi à regarder à travers la vitre. La limousine finit alors pas se garer devant un grand immeuble. Sûrement l'endroit où vivait Nasue. Quand ce dernier sortit de la voiture, Noriko s'empressa de lui faire des excuses avant qu'il ne disparaisse.

- Encore désolé pour ce qui est arrivé .
- Ce n’est pas grave, et puis c’est du passé alors n’en parlons. On se verra surement lundi au lycée .
- Oui, surement .
- Bon, ja ne !
- Ja !

Nasue laissa Noriko, rentrant dans son appartement. La limousine redémarra. Noriko se demandait bien ce que devais penser le jeune homme de cette journée et espèrait aussi que sa cheville irait mieux avant la reprise des cours.

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