Journée très imprévue [Megumi] [Terminé]

Suite de Bousculade et surprise

Les deux lycéens arrivèrent en peu de temps à l'hôpital. Tout s'était passé tellement vite. Une connaissance de Megumi avait fait son entrée puis, il les avaient fait sortir. La police fit son entrée et des coups de feu avaient ont été tiré Dans l'action, la jeune fille avait reçu une balle dans le bras puis la police les avaient arrêté, le dernier arrivé du moins. Yuuya était sous le choc. Comment les choses avaient-elles put tourner ainsi ? C'était étonnant - et terrifiant -de voir à quel point une journée anodine pouvait se transformer en véritable film d'action et, dans ce cas, se terminer à l'hôpital.

Megumi était encore dans une de ces salles blanches où l'on lui retirai sans doute la balle de son bras. Le garçon était vraiment déstabilisé par la situation et avala un autre nounours au chocolat. Il avait besoin de sucre lui avait-on dit. Yuuya déprimait, il n'avait même pas été capable de la protéger !

*T'es vraiment un minable ...*

Cette phrase lui restait en tête, tel le fantôme de sa conscience. Ce dénouement lui restait encore en travers le gorge. Au départ, il s'était arrangé pour rester la cible principale et il ne comprenait toujours pas comme Megumi s'était retrouvé dans cette position. Jamais il ne se pardonnerait d'avoir été la cause de tout ce tumulte.

Megumi, passa devant lui, soutenue par une infirmière et fut installée sur le lit le plus éloigné de la chambre blanche. Yuuya fut autorisé à la rejoindre. Lui n'avait pas eu droit à tous ces examens, il était juste dans le brouillard à cause du choc. D'un pas traînant, il s'approcha du lit et se pencha le plus bas possible.

"_Sumimasen ! Je suis vraiment désolé pour tout ça ! "

Il savait que ces mots ne réglerait rien mais c'était tout ce qu'il pouvait faire pour l'instant. Il ne se le pardonnerait jamais, il s'agissait là de la pire chose pour un homme : être à l'origine de la souffrance d'une femme. C'était une grande première pour le garçon et il espérait de tout son cœur qu'il s'agisse également de la dernière. Il se demandait comment il allait expliquer cela à son père, car bien sûr, il allait forcément être mis au courant. Allait-il lui en vouloir ? Le tenir responsable ? Ou encore au contraire allait-il faire preuve d'inquiétude ? Et à ses parents à elle, qu'allait-il dire ? Le sang lui montait à la tête, son cerveau bouillonnait. C'en était vraiment trop, il était pris de cours par la situation qui, soit dit en passant, était très loin d'être imaginable.

Il ne se releva que lorsque la porte de la chambre claqua. Il se retourna vers l'homme qui venait d'entrer. Ou plutôt vers ceux qui venaient d'entrer. Derrière lui, se tenait un autre homme dont Yuuya ne distinguait pas le visage car il était penché sur ce qui ressemblait à un carnet de note mais dont la silhouette lui revint en mémoire malgré le temps passé sans l'avoir vue.

*Oh non...*

La jeune fille à son arrivé fut directement emmenée dans une salle d'opération. Son bras lui faisait vraiment mal, arrivée dans le bloc, les infirmiers lui firent une anesthésie locale, elle resta donc éveillée. Durant toute l'opération, les docteurs essayaient d'enlever cette balle qui était coincée dans son bras, la jeune fille avait l'impression qu'elle était ici depuis déjà 10 heures. Quand le docteur réussit enfin à enlever cette balle, tous les infirmiers étaient stupéfiés, car la jeune fille ayant perdu une masse important de sang aurait dût être inconsciente. Mais à la place elle était bien éveillée, elle criait même après une infirmière qui n'arrêtait pas de lui dire de la laisser l'aider pour marcher jusqu'à sa chambre. La lycéenne sortit donc du bloc avec l'infirmière, elles arrivèrent dans le couloir et Megumi vit Yuuya avec l'air inquiet. Ils arrivèrent dans la chambre de la jeune fille, l'infirmière la déposa sur son lit et s'en alla. Le lycéen quand à lui, lui présenta ses excuses pour tout ce qui s'était passé et se courba. La jeune fille voulu lui dire que ce n'était pas grave, mais elle fut coupée dans son élan quand deux personnes entrèrent ans la chambre. Il y avait un homme sur un carnet de note, la jeune fille reconnut alors l'inspecteur Yamamoto Yuichi.

-Bonjour, je suis l'inspecteur Yamamoto Yuichi et voici mon assistant Okada Junichi. Nous sommes là pour prendre vos témoignages sur ce qu'il s'est passé, nous savons déjà que le jeune homme que nous avons arrêtés est une de vos connaissance Kaori-san et que ces personnes avaient prévues de kidnapper le fils de l'avocat Kuran-san. Dites-nous en plus.

La jeune fille dit à peut près tout ce qu'il s'était passé dans le wagon, mais les policiers avaient décidaient de ne pas la croire et de demander plus de détaille au jeune homme juste à côté d'elle. car, si la jeune fille connaissait cette homme, c'était parce qu'elle avait déjà eu à faire à lui et qu'elle n'avait pas était honnête sur les fais au moment où elle l'avait rencontré.

Alors que Yuuya allait commencer à parler, la porte de la chambre s'ouvrit de nouveau, qu'elle ne fut sa surprise, quand elle aperçut son père accompagné avec sa belle-mère. Celui-ci s'approcha d'elle et la prit dans ses bras, à ce moment elle ne savait pas quoi faire et son père se détacha d'elle.

-J'ai eu si peur. Je suis heureux qu'il ne t'es rien arrivé de très grave. Je veux que tu reviennes vivre à la maison quand tu sortiras de l'hôpital.
-Je suis désolée, mais... Je me sens bien vivre sans toi et elle. Alors je ne reviendrais pas.

Le père de la jeune fille était déçu à en juger son regard et s'en alla de la chambre de la jeune fille suivit de sa belle-mère. Megumi se retourna sur Yuuya, les policiers s'étaient éclipsés quand les parents de celle-ci étaient arrivés.

-Tu n'as pas à être désolé Yuuya. Elle lui sourit, elle n'avait même pas fais attention à sa phrase.

Yuuya le reconnaissait, il l'avait déjà vu plusieurs fois sur d'autre affaire, un habitué.

-Bonjour, je suis l'inspecteur Yamamoto Yuichi et voici mon assistant Okada Junichi. Nous sommes là pour prendre vos témoignages sur ce qu'il s'est passé, nous savons déjà que le jeune homme que nous avons arrêtés est une de vos connaissance Kaori-san et que ces personnes avaient prévues de kidnapper le fils de l'avocat Kuran-san. Dites-nous en plus.

*Le fils de l'avocat !? C'est comme ça que je suis catégorisé ? Megumi à droit à un mignon "Kaori-san" et moi c'est "le fils de l'avocat" ???*

Yuuya était dégouté. Cela pouvait paraitre bizarre qu'il s'inquiète de tel chose dans une situation comme celle-ci mais c'était quelque chose qu'il ne supportait pas. La moindre des choses était de se rappeler de son prénom ! Il fronça un peu les sourcils, sa allait lui rester en travers de la gorge.

Megumi décrit parfaitement tout ce qui s'était passé, à un ou deux petits détails près. Mais cela ne sembla pas lui suffire car il se tourna ensuite vers lui.

"_Bon, je suppose que vous allez me ressortir la même histoire, mais vous avez bien quelque chose à rajouter non ? (puis, décidant d'aller droit au but) Allez dites nous la vérité pour une fois !"

Décidément, ce Yuichi lui tapait sur les nerfs. Pourquoi est-ce qu'il ne la croyait pas ? Le garçon allait répliquer lorsque la porte de la chambre s'ouvrit. Un couple fit irruption dans la chambre. L'homme se jeta sur Megumi, la prenant dans ses bras, sûrement son père. Le femme, elle, resta en retrait. Elle ne ressemblait pas du tout à son amie. Sa belle-mère ? En tout cas, il trouvait la lycéenne beaucoup plus jolie.

-J'ai eu si peur. Je suis heureux qu'il ne t'es rien arrivé de très grave. Je veux que tu reviennes vivre à la maison quand tu sortiras de l'hôpital.

-Je suis désolée, mais... Je me sens bien vivre sans toi et elle. Alors je ne reviendrais pas.

Qu'est-ce qu'ils voulaient dire pas là ?

*Elle vit toute seule ? La classe... mais ça doit être flippant quand même...*

Son père, qui s'était relevé, afficha un air qui tendait plus vers la déception que vers la colère. Sans un mot de plus, il prit sa compagne par le bras et tout deux s'en allèrent de la chambre, les laissant seuls.

*Seuls !?*

Yuuya regarda tout autour de lui, rien. Les inspecteurs avaient disparu, emportant avec eux toute chance pour le garçon de se venger. Mais tant pis, il n'oubliait pas. C'était gravé dans sa mémoire, et il n'y manquerait pas la prochaine fois qu'il le verrait, car il y aura forcément une prochaine fois.

-Tu n'as pas à être désolé Yuuya.

Elle afficha alors un sourire diaboliquement magnifique.

*Kawaii ne...*

Il eut pour don d'effacer toute rancœur - pour le moment du moins. Il n'avait pas à être désolé ?

*Ah mais oui bien sûr, ce n'est pas comme s'il j'avais été à l'origine de la prise d'otage, de sa blessure et de tout un tas d'autres trucs horrible qui nous ont envoyés à l'hôpital ! Ah ... si ... en fait c'est exactement ça !*

A cette pensée, il se pencha encore une fois.

"_Vraiment désolé !"

*Elle t'a dit d'arrêter !*

"_Ah oui désolé ... oh et puis zut !"

Il se redressait quand la porte de la chambre s'ouvrit de nouveau.

"_C'est le défilé ou quoi !?"

Le jeune homme commençait à se sentir irrité. Il ne pouvait donc pas faire ses excuses tranquille ?

Une femme déboula littéralement dans la pièce et se jeta sur son fils. Elle le serra tellement fort dans ses bras qu'il en étouffait presque. Ses bras étaient plaqués contre son corps (qui était alors tel une brindille) et il ne pouvait pas se dégager.

"_Ma...maman lâche ...moi"

Cette dernière s'exécuta, se plaça devant lui et repassa les vêtements de son fils avec ses mains.

"_Oh excuse-moi chéri mais tu aurais pensé à quoi si on t'avais annoncé que ton fils avait été emmené à l'hôpital après une prise d'otage hein !? "

Sa voix était bouleversé mais elle semblait reprendre le contrôle d'elle-même. Décidément, cette femme était une vraie énergumène. Elle se retourna ensuite vers l'alitée qu'elle connaissait bien évidemment de nom.

"_Oh, Megumi-san ! Vous allez bien ? "

Alors que les parents de la jeunes fille étaient partis, Yuuya se rebaissa et demanda à nouveau pardon à celle-ci. Elle voulut lui dire d'arrêter mais, la porte s'ouvrit sur une femme qui se jeta littéralement sur le jeune homme. Megumi pensa alors que cette femme devait être la mère du garçon. Le garçon dit à sa mère de le lâcher et elle le fit.

-Oh excuse-moi chéri mais tu aurais pensé à quoi si on t'avais annoncé que ton fils avait été emmené à l'hôpital après une prise d'otage hein !?

On pouvait entendre à la voix de cette femme qu'elle avait l'air terriblement bouleversé. Puis, elle se retourna sur la jeune fille ce qui la fit sursauter un petit peut.

-Oh, Megumi-san ! Vous allez bien ?

La familiarité de la mère du garçon surprit notre lycéenne et quand elle y repensa ce fut de même avec son fils quelques heures plus tôt. Elle fixa la mère du jeune homme un moment, puis, retourna son regard sur le jeune homme et sans qu'elle ne s'en rende compte, un fou rire s'empara d'elle. La mère et le fils n'avait pas l'air de comprendre ce soudain fou rire de sa part et la à ce moment une main se posa sur le front de la jeune fille ce qui l'arrêta. Elle vit la mère du garçon avec sa main sur son front et lui dit.

-Est-ce que ça va Megumi-san ? Je pense que le coque à due être assez fort, non ?
-Non... Non... Elle était toujours morte de rire mais essayait de se contenir. C'est juste en vous regardant vous et votre fils, je n'ai pu m'empêcher de penser que vous vous ressembliez vraiment beaucoup, au niveau du visage et votre façon de m'appeler. Et elle se remit à rire.

La mère du garçon ouvrit grand les yeux, l'air de vouloir dire qu'elle était drôlement étonnée de ce que venait dire la lycéenne. La jeune file avait un fou rire qui ne voulait plus s'arrêter. Puis, elle regarda la femme devant elle à nouveau et dit.

-Mais vous êtes la créatrice de la ligne de mode Sekushi Kuran !!!

La jeune fille avait mis du temps à comprendra qui elle avait en face d'elle. Puis, la porte s'ouvrit de nouveau, mais, cette fois-ci sur un homme, que la jeune fille reconnu tout de suite. Ce n'était autre que le célèbre avocat Kuran le père de Yuuya, il avait l'airr sérieux et froid, ce qui fit frissonner cette dernière.

Megumi éclata de rire, Yuuya ne comprit pas pourquoi.

*Elle se moque de nous ou quoi ?*

Sa mère, elle, ne sembla pas y faire attention et s'approcha d'elle. Elle posa sa main sur le front de la jeune fille, comme pour vérifier sa température.

-Est-ce que ça va Megumi-san ? Je pense que le choc à due être assez fort, non ?

L'interpellée était toujours morte de rire et semblait incapable de s'arrêter. Yuuya était complètement dépassé. Comme est-ce qu'on pouvait partir dans un tel fou rire sans que personne ne comprenne pourquoi ? Elle se calma quelques secondes, à peine le temps de répondre :

-Non... Non... C'est juste en vous regardant vous et votre fils, je n'ai pu m'empêcher de penser que vous vous ressembliez vraiment beaucoup, au niveau du visage et votre façon de m'appeler.

Et elle repartit dans son délire; Comment ça ils se ressemblaient ? Il voulait bien admettre qu'ils l'avaient appelés pareil mais au niveau du visage ? Il était si efféminé que ça ? Ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait la remarque, il avait toujours su qu'il avait plus hérité du côté de sa mère que de celui de son père, mais ça lui faisait toujours bizarre qu'on lui dise qu'il avait un visage féminin. Au moins, il allait avec sa personnalité, bien qu'elle soit "secrète". Sa mère aussi, semblait très étonnée. Mais sûrement plus à cause de la raison absurde de son fou rire que par le contenu même de sa réponse. Elle se plaisait à entendre que son fils lui ressemblait, ce n'était un secret pour personne.

Enfin, Megumi se calma, presque, et tant bien que mal, puis observa plus attentivement la mère du garçon.

-Mais vous êtes la créatrice de la ligne de mode Sekushi Kuran !!!

*Et elle comprend ça que maintenant ?*

Le jeune homme trouvait cela étrange qu'elle n'ait pas tout de suite fait le lien. Elle était pourtant elle aussi issue du monde de la mode et le nom Kuran n'était pas des moins connus. Soudain, la porte s'ouvrit - encore - et un homme en costard cravate s'approcha d'eux. Il affichait un air perplexe, à la fois soulagé, contrarié et surpris, un sacré mélange. Cet homme, Matsuhiro Kuran, grand avocat international, son père. Il déposa sa mallette en cuir noir sur un lit vide puis s'approcha de Megumi. Il imita son fils à la perfection lorsqu'il s'excusa.

"_Excusez nous pour tout les désagréments, Kaori-san."

Il se retourna ensuite vers sa femme et son enfant.

"_Kanna, ils ont pu repousser la réunion à propos des nouveaux modèles printemps/été, un chauffeur t'y conduiras à temps."

Dévisageant le regard étonné de sa femme, il ajouta, un sourire sur les lèvres :

"_Eh bien quoi ? Ils m'ont appelé d'urgence moi aussi !"

Puis, il se retourna vers Yuuya. Celui-ci s'était un peu reculé, près de la fenêtre. C'était le moment qu'il redoutait le plus et il avait eut l'innocence de penser qu'il aurait pu y échapper encore un peu. Eh bien non, son père était là et il allait maintenant mettre fin au suspens tenant à sa réaction. Ce dernier même semblait hésité sur l'attitude adopter. Ils restèrent tous deux ainsi, se dévisageant, l'un terrifié, l'autre perplexe. Enfin, l'avocat se décida. Il s'approcha du jeune homme et d'un geste brusque, le prit dans ses bras. Yuuya était complètement désemparé.

*Eh !? comment ça, il me passe pas un savon ?*

"_Je suis heureux que tu n'ai rien mon fils."

Il le lâcha, le garçon était toujours sous le choc. Puis, son père lança un regard à Megumi et se retourna vers lui, les sourcils froncés. On y était, la réaction à laquelle s'était préparé le lycéen refaisait surface.

"_Mais pourquoi Kaori-san a-t-elle été blessée hein ? Tu sais pourtant ce que j'en pense, tu devrai être capable de protéger les femmes mon garçon !"

Son ton n'était pas emprunt de colère, mais plutôt d"un vague reproche et de déception. Yuuya se sentait totalement humilié, il s'attendait à un tel sermon, mais pas devant la concernée. Encore une fois, il se courba.

"_Sumimasen"

L'homme qui venait de rentré, s'approcha d'eux et se courba devant la jeune fille comme Yuuya l'avait déjà en lui demandant pardon. Il se retourna ensuite sur sa femme, puis, lui dit qu'une réunion avait été repoussé et elle tourna la tête et vit le lycéen avec qui elle était un peut plus tôt s'éloigner vers la fenêtre. Elle fut surprise et n'entendit pas ce que venait de dire le père d celui-ci. Durant quelques minutes, le père et le fils Kuran se dévisageait tout les deux. La jeune fille tournait la tête pour voir ce qu'il se passait. D'un ôté de la pièce, Yuuya avait l'air d'avoir complétement peur de la réaction de son père et de l'autre son père avait l'air de ne pas savoir quoi faire. Puis, l'homme se rapprocha de son fils et le serra dans ses bras. La réaction de celui-ci fut l'étonnement, quand à la jeune fille, elle ne put se demander pourquoi il avait tant peur de son père. Il desserra son étreinte et dit un sermon à son fils, comme quoi il n'était pas capable de protéger une fille et celui-ci s'excusa.

-Ce n'est pas, dit la jeune fille en souriant. Ce n'est pas de sa faute,si l'on s'est retrouvé dans cette histoire.

L'homme se retourna sur la jeune fille et dit d'un plutôt serein.

-Merci, mais mon fils doit apprendre à défendre la jeune fille qui fera une jour battre son coeur.

La jeune fille fut très surprise par ces paroles, mais n'en fit rien. C'était le point de vue de celui-ci, même si la lycéenne prenait ça pour un "les filles ne savent pas se défendre et les hommes sont la pour ça" ce qui l'agaça un petit peut. Ce sexisme si l'on pouvait appeler ça comme ça, elle trouvait cela stupide, une fille peut se défendre si elle s'en donne la peine, mais, depuis des siècles celle-ci se cachent derrière les hommes, enfin... Peut-être que c'était elle qui faisait du sexisme ??

-Ano... Chéri je pense que l'on devrait rentrer. Tu viens avec nous Yuuya ??
-Non... Il ne vient pas, dit le père rétissent.
-Ah et pourquoi cela ??
-Je veux qu'il reste avec notre demoiselle et qu'il veille sur elle puisqu'il n'a pas put la protéger.

La jeune fille fit de gros yeux en entendant cela. cet homme avait l'air plus inquiet pour elle que pour son propre fils.

-Il n'est pas obligé de rester, je sais très bien rester seule, dit-elle avec un sourire.
-J'en ai décidé insi il retsera donc. Dit-il d'un ton ferme.

Alors, les deux parents sortirent de la chambre, sous les regards des lycéens, quand à Megumi, elle avait toujours d'autant de gros yeux. Elle se retourna sur Yuuya pour voir sa réaction.

-Ce n'est pas ça, dit la jeune fille en souriant. Ce n'est pas de sa faute,si l'on s'est retrouvé dans cette histoire.

Son père se retourna vers Megumi avec un visage qui se voulait calme.

-Merci, mais mon fils doit apprendre à défendre la jeune fille qui fera une jour battre son cœur.


*Eh, mais il pense à quoi là ?*

Yuuya trouvait que son père allait un peu loin dans ses propos. Il n'était pas un chevalier sauvant les princesses des dragons non plus ! La jeune fille aussi semblait surprise par ses paroles. Comme pour clore la discussion, sa mère pris la parole de sa voix douce :

-Ano... Chéri je pense que l'on devrait rentrer. Tu viens avec nous Yuuya ??

L'interressé ne bougea pas, pressentant ce qui allait suivre- la force de l'habitude.

-Non... Il ne vient pas, dit le père réticent.

-Ah et pourquoi cela ??

-Je veux qu'il reste avec notre demoiselle et qu'il veille sur elle puisqu'il n'a pas put la protéger.

Eh voilà, encore un reproche. Il allait lui en reparler jusqu'à la fin des temps ...

-Il n'est pas obligé de rester, je sais très bien rester seule, dit-elle avec un sourire.

-J'en ai décidé ainsi il restera donc. Dit-il d'un ton ferme.

Son père était autoritaire et savait se faire respecter. C'est pourquoi, sachant que répliquer serait vain, sa mère le suivit lorsqu'il quitta la chambre. Yuuya se tourna vers Megumi, avec un air contrit.

"_Désolé, mon père est un peu ... comment dire ... je crois que tu as compris de toute façon."

Il esquissa un faible sourire. Il ne avait plus quoi lui dire. Quels mots prononcés après de tels évènements ? Un peu perdu, il s'assit sur le fauteuil à côté du lit. Soudain, la porte se rouvrit.

*Elle ferait mieux de rester ouverte !*

cette fois, c'était le médecin et une infirmière en uniforme blanc. Celle-ci lui adressa un sourire perturbant avant que le médecin ne prennes la parole.

"_Bon, vos examens ne sont pas alarmant donc comme nous vous l'avions dit, nous vous gardon encore deux petits jours en observation puis nous vous relâcherons ! "

*A croire qu'elle est en prison !*

Il se retourna ensuite vers le jeune homme.

"_Je pense que vous devriez rentrer chez vous, Megumi-san à besoin de repos et je suis persuadé que vous aussi après tout ce qui s'est passé. Ne ?"

Yuuya acquiesça, il avait raison. Il se leva et se courba devant sa camarade une dernière fois.

"_Je repasserai te voir je te le promets. Repose toi bien"

Il se retourna ensuite vers le docteur et l'infirmière.

"_Je compte sur vous !"

Après un dernier regard à Megumi, il sortit de la pièce et rejoint ses parents qui l'attendait sur le parking. Sa mère avait sûrement dû aire du forcing auprès de son père pou qu'ils l'attendent.