Comme on se retrouve ! [ Rika ] ~ Terminé ~

La sonnerie venait de retentir dans tout le lycée depuis quelques minutes déjà. Cela signifiait la fin de la journée. Noriko était soulagée. La journée avait vraiment été longue. Peut-être parce que c'était la journée avec l'emploi du temps qu'elle aimait le moins... En tout cas, savoir qu'elle allait pouvoir rentrer chez elle, être tranquille, tout cela lui mettais du baume au coeur. Elle traversa donc tout TokyoGakuen d'un pas assuré vers la sortie. Comme tout les élèves étaient sortis de leur salle de cours en même temps, un grand brouhaha se fit entendre. Noriko n'étant pas d'humeur et bien sùr, fatiguée. Elle décida donc de faire un grand détour. Au moins, elle n'aurait pas à les croiser.

Le couloir dans lequel elle se trouvait était vraiment silencieux. Il faut dire qu'il se trouvait tout à l'opposé du lycée. Aucun étudiant ne viendrais ici alors qu'il pourrait rentrer chez lui. Noriko apprécia ce moment de solitude. Ils étaient vraiment rare dans cet établissement... Puis, pendant qu'elle avançait, elle se stoppa. Un bruit dut à plusieurs rires se fit entendre derrière une porte. En regardant bien, Noriko vit que c'était les vestiaires. Elle se demandait bien ce qui causait cette euphorie à cette heure-ci. Elle rentra discrètement dans la pièce et trouva un groupe de filles. En observant de plus près, Noriko les connaissait, ces trois filles. C'était celles qu'elle ne pouvait pas supporter. Pendant longtemps, par simple jalousie, elles s'en prenaient à elle. Mais vu leurs rires et le sourire mauvais qu'elles affichaient toutes sur leurs visages, elles avaient trouvé une autre victime.

Noriko hésita à partir. Elles ne l'avaient pas encore vu, et puis, cette histoire ne l'a regardait pas du tout. Mais au moment où elle allait faire demi-tour, elle entendit quelqu'un crier de colère en tambourinant à une des portes de douches. Ces garces avaient fermé la porte où la pauvre victime était.

- Alors ? Tu fais moins la fière maintenant, ne ?
- Ca t'apprendra à te moquer de nous et de nous faire honte devant tout le lycée !
- Oui, on va te faire regretter tout ça !

La chef de bande alla prendre un uniforme et un survêtement qui était posé sur un banc. Noriko ne prit pas de temps pour comprendre qu'ils devaient appartenir à celle qui était enfermée dans la douche. Mais même si elle ne voulait pas s'en mêler, elle ne supportait pas être témoin de cette scène. Surtout parce qu'elle n'aimait pas ces filles, les trouvant vraiment trop stupides. Elle s'avança donc d'un pas, sortant de derrière les casiers.

- Hey ! Nan mais vous vous croyez où ? Laissez-la tranquille !!

Les jeunes filles se retournèrent, surprises. Elles ne s'attendaient pas à voir quelqu'un ici. Déjà que les profs ne venaient pas, alors un élève... Mais leur surprise disparue quand elles remarquèrent que celle qui avait poussé sa gueulante n'était autre que Noriko.

- Tiens tiens, mais ce ne serais pas notre petite "Sirène" par hasard ??
- Oh ! Ca fesait longtemps que l'on ne t'avais pas croisé ?! Mais tu peux dégager maintenant, on t'as assez vu !
- Oui ! De toute façon, cette histoire ne te concerne pas du tout ! Encore merci d'être passée !

Noriko les fusilla du regard. Comment osaient-elles se moquer d'elle sur ce ton ? Elle ne laisserais pas passer ça. Elle s'avança pour se retrouver nez-à-nez avec la chef, un sourire froid sur son beau visage.

- Tu crois sérieusement que tu me fais peur ? Cela fait longtemps que tu ne m'impressionnes plus. Ton manque de crédibilité est vraiment comique... Voir même totalement pitoyable... Ma pauvre fille... Je suis bien contente de ne pas te ressembler, à ta place, j'essayerais de me faire discrète. Elle regarda les deux autres. Et c'est valable pour vous aussi... En tout cas, je vous conseille de laisser cette fille tranquille. Car j'ai beaucoup plus de pouvoir que vous ne le croyez ici. Il m'ai donc facile de vous écraser. Tellement facile que vous ne comprendrez même pas ce qu'il vous arrivera...

Noriko n'avait pas haussé une seule fois la voix. Mais elle avait bien fait comprendre à ses interlocutrices que ses menaces n'étaient pas à prendre à la légère. Elles savaient très bien que Noriko pouvait mettre ses paroles à éxécutions à n'importe quel moment. Cette dernière resta en face de la leader, enfonçant son regard noir dans le sien. Noriko pouvait bien avoir un visage d'ange, l'intérieur pouvait pourtant se montrer bien noir si elle le décidait. Les trois jeunes filles restèrent silencieuses, puis s'intérrogèrent du regard. Celle qui se trouvait en face de Noriko reprit son son air hautain et prononça quelques mots.

- Pfuuu, c'est bon... C'était juste pour rigoler ! Après tout, elle aussi s'est moqué de nous !

D'une main, elle montra la porte où se trouvait la cause de ce remue-ménage. Puis, elle s'éloigna avec ses copines, laissant Noriko seule dans la pièce. Elle pris une grande inspiration et souffla. Ces filles l'exaspèraient vraiment. Elle se retourna ensuite vers la porte où elle entendit la jeune fille se remettre à tambouriner. Avec des gestes rapides, Noriko enleva ce qui bloquait son ouverture, permettant enfin à la fille de se libérer. En la voyant celle qui s'était faite "victimisée" par cette bande d'idiotes, Noriko afficha un visage vraiment surpris.

La sonnerie venait de retentir depuis un bon moment déjà, elle sortit de sa salle de classe et traîna les pieds jusqu'à la sortie. Rika était un peu morose ces temps si, voir au bord de la dépression. Elle se sentait très seules. Sa mère n'avait toujours pas finie son livre et elle n'avait même plus le temps de s'occupé de sa petite soeur, elle a été obligé d'appelé la nounou. Ses amis d'Angleterre lui manquait aussi, elle regrettai de plus en plus de s'être comportée aussi mal avec eux, elle n'avait pas été méchante bien sûr, mais Rika restait toujours impassible, quoi qu'on lui fassent ou qu'on lui dise...En fait, elle avait toujours redouté les sentiments humains, elle en avait peur.
Un jour, lorsqu'elle avait 11 ans, son père l'avait emmené dans un restaurant ; il lui avait dit :

Ne fait jamais confiance en personne, chérie. La joie, les pleures, la tristesse, les rires...sont les plus belles choses qu'un être humain puisse ressentir. Mais tu vois, dans notre monde avait-il dit en désignant du doigt la vitre où on pouvait avoir une magnifique vue de Londre, les gens utilisent cela pour leur propre personne, ils se servent de toi et quelques uns sont même près à racheter tes sentiments. Alors ma princesse, ne laisse jamais paraître cela et fait en sorte de cerné les gens dès le moment où tu croise leur regard.

Rika se souviendra toute sa vie de ce qu'avait dit son père. Mais plus elle grandissait et plus elle y réfléchissait, si Rika ne connaissé pas la déception, la trahison...toutes ses choses horrible, elle ne pourra jamais, plus tard, se défendre contre cela.

Elle remarqua par la suite, qu'elle ne s'était toujours pas changé et qu'elle portait l'uniforme de sport. Elle soupira et se dirigea d'un pas lourd vers les vestiaires. Elle vit alors son uniforme, elle le prit puis finalement le relacha et se dit qu'elle prendrait peut être une douche ici avant ? Après tout, il n'y avait personne...Elle se résigna, elle préferer sa salle de bain à elle. Soudain, son portable qu'elle porter entre ses mains, glissa par terre, elle donna un coup de pied dedans, sans le faire exprès et celui ci se dirigea dans une cabine de douche. Elle soupira une nouvelle fois et poussa un grognement de colère.
Elle entra dans la douche prit son portable mais...lorsqu'elle voulu sortir, la porte ne s'ouvrait déjà plus. Elle commença à tambouriner sur la porte, criant des "ouvrez" ou bien " je vais vous tuer, sales garces !" car avant d'entrée, elle avait remarqué la présence de quelques filles, mais n'avait pas pu les identifiés.

- Alors ? Tu fais moins la fière maintenant, ne ?
- Ca t'apprendra à te moquer de nous et de nous faire honte devant tout le lycée !
- Oui, on va te faire regretter tout ça !

Rika était très, très enervée et ce n'était pas bon elles si ces cruches ouvraient la porte. Rika les as reconnu, les trois fouines du réfectoire. Il ne savait vraiment pas à qui elles s'en prenait. Vraiment pas, car pour les gens qui lui manque de respect, la vengance de Rika est terrible, elle pourrait même aller jusqu'à utiliser la violence. Mais elle ne ferait pas cela, non, bien pire! Et toute sortes d'horreurs défilèrent dans la tête de la jeune fille qui ne cessait de frapper des poings contre la porte. Elles allaient payé, tellement qu'elles n'oseraient plus la regardé en face, ou...se regarder en face.

- Hey ! Nan mais vous vous croyez où ? Laissez-la tranquille !!

Il y eut un silence, et l'une des garces, sûrement la "chef de bande" prit la parole :

- Tiens tiens, mais ce ne serais pas notre petite "Sirène" par hasard ??
- Oh ! Ca fesait longtemps que l'on ne t'avais pas croisé ?! Mais tu peux dégager maintenant, on t'as assez vu !
- Oui ! De toute façon, cette histoire ne te concerne pas du tout ! Encore merci d'être passée !

" Encore merci d'être passée " c'était tellement puéril que sa colère doubla encore.

- Tu crois sérieusement que tu me fais peur ? Cela fait longtemps que tu ne m'impressionnes plus. Ton manque de crédibilité est vraiment comique... Voir même totalement pitoyable... Ma pauvre fille... Je suis bien contente de ne pas te ressembler, à ta place, j'essayerais de me faire discrète. Elle regarda les deux autres. Et c'est valable pour vous aussi... En tout cas, je vous conseille de laisser cette fille tranquille. Car j'ai beaucoup plus de pouvoir que vous ne le croyez ici. Il m'ai donc facile de vous écraser. Tellement facile que vous ne comprendrez même pas ce qu'il vous arrivera...

Rika eut un mouvement de recule, dans sa maudite cabine. Elle fut surprise d'entendre sa voix, à cette Noriko. Elle avait dit tout cela d'un ton calme, comme l'aurait fait Rika si elle n'avait pas subit tout cela. Mais c'était trop tard maintenant, elles allaient vraiment en bavé à présent.

- Pfuuu, c'est bon... C'était juste pour rigoler ! Après tout, elle aussi s'est moqué de nous !

Elle entendit des pas s'éloignées, et Noriko s'avançait sûrement vers la cabine. Rika ne voulait pas que quelqu'un la retrouve comme cela, parce qu'à cause de la colère, elle était dans tout ses états. Elle commençait même à voir une crise de stresse, qui n'était pas du tout du au stresse d'ailleur. Noriko ouvrit la porte, et la regardait, d'un air stupéfait. Rika tomba sur les genoux, rouge de rage, elle porta sa main jusqu'à sa poitrine et serra sa veste de toute ses fortes, haletante. Elle avait vraiment du mal à respirée maintenant, mais malgré cela, elle n'avait qu'une seule envie et c'était de courir vers les trois filles qui l'avait agressé et leur arraché la tête, les découpés en morceau, faire en sorte qu'elle ne puisse plus jamais oser se retrouver à moins de 10 mètres de Rika, que ce prénom leur soit synonyme de diable que sa vengance reste encrée dans leur mémoire à jamais...
Elle releva la tête vers Noriko, vers ce visage d'ange...elle respirait déjà un peu mieux. Elle voulut se jeter dans ses bras, rien que pour apaiser sa colère...Elle se sentit soudain pitoyable et la solitude la frappa d'un coup, elle suffoqua. Rika se mit alors à pleurer à chaude larme. Elle avait honte aussi, car après s'être comportée aussi désagréablement avec Noriko, voilà qu'elle se retrouver à pleurer devant elle...Ces filles allé payé ! Mais malgré tout, Rika murmura d'une voix très faible :

- Merci...

( euuh...j'ai un petit peu exagéré nan ? xD )

Lorsqu'elle ouvrit la porte de la douche, Noriko resta un moment immobile, stupéfaite par ce qu'elle voyait. En l'ouvrant, elle s'était retrouvée à faire face à la fille avec qui elle avait "discuté" au réfectoire, au sujet de Shuji. Noriko ne s'attendait vraiment pas à la trouver là, dans cet état, car la jeune fille était recrovillée sur elle même, la main contre sa poitrine, respirant fortement. Puis, elle leva la tête et vit Noriko. A ce moment, elle se mit à pleurer à chaudes larmes. En voyant ce spectacle, Noriko ne savait pas quoi faire. Devait-elle l'a laisser ou au contraire aller la réconforter ? Elle hésitait. Dans le silence de la pièce, Noriko put entendre une voix très faible.

- Merci...

Noriko fronça les sourcils. Elle comprenaient mieux pourquoi le groupe de filles voulait dire par "elle aussi s'est moquée de nous". Elles avaient voulut se venger de leur humiliation devant le lycée pendant l'heure du déjeuner. C'était vraiment puéril de leur part ! Noriko sentit de la colère monter en elle. Ces filles n'étaient même pas capable de régler leur problème avec maturité. Elle prit une grande boufée d'inspiration pour retrouver se calme et afficha un petit sourire à celle qui se trouvait en face d'elle.

- Ca va ? Tu n'as pas l'air bien... Tu as besoin de quelque chose ?

Noriko avait posé ses questions avec un ton très calme. Elle savait que cette fille n'aimerait pas forcément être dans cet état face à elle. De plus, cette situation pouvait se montrer assez rabaissante... Surtout depuis leur rencontre au réfectoire où elle s'était montré très distante et froide avec Noriko.

- Tiens... J'espère qu'elle ne te l'ont pas trop abimées...

Noriko resta debout à l'observer. Oui, elle ne savait vraiment pas quoi faire. Les deux filles ne se connaissaient même pas. Le seul point commun qu'elles avaient était Shuji. Et encore, elles ne l'avaient appris seulement que depuis quelques temps. C'était peut-être cette situation qui fesait que Noriko n'arrivait pas à avoir un comportement normal face à elle.

- Si jamais tu ne veux pas que je reste à côté de toi, je comprendrais... Il faut dire que c'est assez bizarre... Elle reprit un ton sérieux. En tout cas, ce sont vraiment des garces ! J'avais oubié qu'elles n'avaient jamais eu assez de cran pour pouvoir faire face aux gens qu'elles n'aimaient pas. C'est tellement.... nul !

Noriko commença à se remettre en colère. En voyant cette scène, elle se rappelait tout ce qu'elles avaient essayé de lui faire. Mais maintenant, elle les connaissait assez pour ne plus se faire avoir comme une simple débutante. C'était même devenue l'inverse. C'était ces trois filles qui commençaient à se méfier de Noriko. Elle aussi était capable de tout.

- Ca va ? Tu n'as pas l'air bien... Tu as besoin de quelque chose ?

La voix de Noriko était doucen, calme et apaisante. Elle avait dit ça tellement gentillement qu'elle s'en voulu de s'être comportée aussi mal avec Noriko...Mais Rika ne pouvait pas s'en empêcher, elle n'aimait pas beaucoup la compagnie de personne qu'elle ne connaît pas. Noriko tendit son uniforme et dit :

- Tiens... J'espère qu'elle ne te l'ont pas trop abimées...

Noriko avait l'air très mal à l'aise. Rika comprenait tout à fait ce comportement, elle même n'aurait pas su quoi faire dans une situation pareil. Surtout parce qu'elle ne se connaissait depuis pas très longtemps...
Noriko devait hésiter à l'aider, car pendant tout ce temps elle était restée planté là à l'observer, sans rien faire.

- Si jamais tu ne veux pas que je reste à côté de toi, je comprendrais... Il faut dire que c'est assez bizarre... Elle reprit un ton sérieux. En tout cas, ce sont vraiment des garces ! J'avais oubié qu'elles n'avaient jamais eu assez de cran pour pouvoir faire face aux gens qu'elles n'aimaient pas. C'est tellement.... nul !

Nul ?! Le mot est faible ! Rika aurait préféré recevoir une gifle de leur part que cela, sûrement parce qu'elle aurait pu rendre le coup tout de suite. Mais la vengance de Rika à prévu d'être terrible, même un peu trop cruel à son goût. Mais c'est tant pis pour elle, Rika n'a absolument aucune pitié dans ces cas là. Ce qui lui a bien évidemment causé beaucoup, beaucoup de problème. Elle se rappela un jour en Angleterre, une fille l'avait giflée parce qu'elle croyait que Rika voulait lui prendre son petit ami, alors qu'elle ne le connaissait même pas. Et Rika l'a poussé dans les escaliers, sans réfléchir, tout ça à cause d'une soudaine colère qui était monté en elle. La fille s'est retrouvée à l'hopital avec une jambe et un bras cassé. Bien sûr Rika à été punis sévèrement pour cela et l'administration à dû convoquée ses parents. Mais Rika n'y peut rien, elle est bien trop impulsive et rancunière. Mais certainement pas prétentieuse, comme certains disaient. On l'a respecte, elle aussi respecte, cela va de sois.

- Non...tu peu resté, si tu ne veux pas me voir commettre un meurtre, trois meurtres, alors reste avec moi. Elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire et rougit. Oh et puis...tu peux partir, tu dois sûrement avoir autre chose à faire que regarder une pauvre fille qui vient de se faire agressée. Mais merci, si tu n'avait pas été là, je ne sais pas combien de temps elle m'aurait enfermé ici...dit-elle avec une voix un peu plus clair, mais toujours aussi calmement.

Elle se releva avec difficulté, prit son uniforme que tenait Noriko entres ses mains et se dirigea vers la sortie.

- J'ai besoin de sortir d'ici, si tu veux me suivre, je ne refuserais pas ta compagnie, mais ça ne me derangerais pas non plus que tu parte, dit-elle avec un faible sourire.

Rika se sentait encore triste et seule. Comme si tout le monde l'avait abandonné...

- Non...tu peu resté, si tu ne veux pas me voir commettre un meurtre, trois meurtres, alors reste avec moi. Elle se rendit compte de ce qu'elle venait de dire et rougit. Oh et puis...tu peux partir, tu dois sûrement avoir autre chose à faire que regarder une pauvre fille qui vient de se faire agressée. Mais merci, si tu n'avait pas été là, je ne sais pas combien de temps elle m'aurait enfermé ici...dit-elle avec une voix un peu plus clair, mais toujours aussi calmement.

Noriko continua de la regarder silencieusement, pendant que la jeune fille se relevait avec diffilculté. Noriko lui proposa son aide, mais la fille était déjà debout, prenant l'uniforme dans ses mains. Elle se dirigea ensuite vers la sortie.

- J'ai besoin de sortir d'ici, si tu veux me suivre, je ne refuserais pas ta compagnie, mais ça ne me derangerais pas non plus que tu parte, dit-elle avec un faible sourire.

Noriko se mit à réfléchir. Devait-elle la suivre ou rentrer chez elle comme-ci il ne s'était rien passé ? Car cette fille ne semblait pas savoir non plus. Puis, Noriko releva son visage dans sa direction et d'une voix douce ajouta.

- Ce n'est pas à moi qu'il faut que tu poses cette question. Mais plutôt à toi-même. Après tout, je ne vais pas t'obliger ma présence si tu n'en a pas envie.

Elle continua de la fixer. Ce n'était pas elle qui avait été agressée par ces trois filles. Elle ne pouvait donc pas savoir ce que pensait sa voisine. Sa voisine... En y réfléchissant, Noriko ne connaissait même pas l'identité de celle qui se tenait en face d'elle. Comment avoir une conversation si l'on était pas capable de savoir à qui l'on parlait. Cette fille connaissait Noriko, mais elle ? A part qu'elle devait être proche avec son petit ami, elle ne connaissait rien d'elle. Elle décida donc de lui demander, même si ce n'était pas vraiment le moment approprié pour ce genre de chose.

- Au fait, comment t'appelles-tu ? Car je ne sais même pas qui tu es... J'aimerais tellement pouvoir mettre un nom sur ton visage...Elle se tut. Et je suis désolée de te poser cette question maintenant... je sais que ce n'est pas vraiment le moment idéal pour des présentations...

Elle lui souria gentiment. Attendant sa réponse, celle qui allait enfin pouvoir donner à Noriko une idée de l'identité de ce joli visage.

- Ce n'est pas à moi qu'il faut que tu poses cette question. Mais plutôt à toi-même. Après tout, je ne vais pas t'obliger ma présence si tu n'en a pas envie.

Noriko ne cessa de fixer Rika. Elle réfléchit un moment, un long moment. Le silence commençait à devenir pesant. Elle fini par dire, un peu gêné :

- Au fait, comment t'appelles-tu ? Car je ne sais même pas qui tu es... J'aimerais tellement pouvoir mettre un nom sur ton visage...Elle se tut. Et je suis désolée de te poser cette question maintenant... je sais que ce n'est pas vraiment le moment idéal pour des présentations...

Elle souria, toujours ce sourire d'ange que Rika commençait à apprécié. C'est vrai, Noriko ne connaissait pas l'identité de Rika.
Elle lui rendit son sourire sans hésiter. Rika se dit que si Shuji l'avait "choisi", si il était tombé amoureux d'elle, c'est que ce devait être une bonne personne. Et certainement pas ces filles prétentieuse qui ne pense qu'a l'argent ?!

- Je m'appelle Rika Hasegawa, dit-elle réprimant son plus jolie sourire. Et toi ? Noriko...?

Depuis que Rika vivait au Japon, elle s'était rendu compte qu'elle était en fait très lunatique et impulsive. Bien sûr, pas dans les moments important, elle savait réfléchir. Mais par exemple, lorsqu'elle est prise de colère elle ne pense pas à ses actes. Si Noriko n'avait pas été là, Rika était sûr qu'elle aurait étrangler les trois filles, unes des trois filles au moins. Elle regarda Noriko, qui était toujours debout dans les vestiaires et hésita. Une fois de plus, elle se rendit compte qu'elle était en tenue de sport.
Comme elle se trouvait dans l'encadrement de la porte, elle s'approcha des bancs présent dans le vestiaires et posa son uniforme. Puis elle commença à se déshabiller, en aucun cas embarrassé. De toute façon, Rika n'avait presque rien à cacher. Sauf un petit corps frêle et pâle, comme celui d'une petite fille, elle n'avait presque pas de poitrine. Mais elle s'en fichait pas mal, car même sans cela, la jeune fille attirait les regards de beaucoup de garçon. Sûrement sont côté "mignonne" qui plaît beaucoup au japonais. Rika aime bien son physique, surtout parce qu'elle peut utilisé son apparence pour duper les autres en cas de besoin. Ils la trouve tellement mignonne qu'ils ne lui refuse jamais rien !
Mais Rika ne sait jamais servie de cet atout, car elle aime faire les choses d'elle même. " On est jamais mieux servie que par sois même "
Enfin elle avait remit son uniforme.

- Pour tout dire, ta présence ne me gêne pas trop. Maintenant que j'y pense, si Shuji est amoureux de toi ce n'est pas pour rien, non ? Et je ne veux pas me comportée en peste avec toi, Shuji ne serait pas très content d'ailleurs, et je ne veux en aucun cas me disputé avec lui, dit-elle souriante. Si tu n'as rien d'autre à faire, tu peux toujours me tenir compagnie et on pourrait aller quelque part ? Je ne sais pas...qu'est-ce que tu aime faire ? Shopping ? Toutes les filles adore ça ! Moi, ce n'est pas trop mon truck mais je peux m'y faire. Après tout, le Japon, c'est un peu comme une épreuve pour moi et j'essaye de devenir une personne meilleur. Ah, je ne t'ai pas dit, je suis née en Angleterre et j'y est vécu jusqu'à cette année.

Noriko eut droit à un charmant sourire de la part de sa voisine et ce, sans la moindre hésitation. Cela voulait-il dire qu'elle était en confiance face à Noriko ? Elle l'espèrait. Etant donné qu'elles cotoyaient la même personne, il était préférable que les deux jeunes filles finissent par s'entendre. Bien sùr, Noriko n'était pas du tout du genre à s'écraser ou à se laisser faire et l'autre non plus, d'après ce qu'elle avait pu voir au réfectoire. Il valait donc mieux éviter de quelconques problèmes entre elles, ne serais-ce que pour Shuji lui-même.

- Je m'appelle Rika Hasegawa, dit-elle réprimant son plus jolie sourire. Et toi ? Noriko...?
- Fujimoto. Je suis Noriko Fujimoto.

En y repensant, le nom de Rika Hasegawa lui disait quelque chose. Elle l'avait déjà entendu rapidement dans les couloirs. Mais elle l'avait surtout lu. Au bout d'un certain temps, le visage de Noriko s'éclaira par un petit sourire fier. Elle s'en souvenait maintenant. Rika Hasegawa n'était autre que l'élève qui s'occupait du journal des élèves de TokyoGakuen. Voila pourquoi elle l'avait déja vu. Mais Noriko n'eut pas le temps de parler que déjà, cette fameuse Rika se mit à se changer dans les vestiaires devant Noriko. Cette dernière fut assez surprise. Cette fille n'avait donc aucune pudeur. C'était assez étrange. Rare étaient les personnes de ce genre ici. Ou alors des jeunes filles tellement fière de leur silhouette qu'elles ne pouvaient s'empêcher de le faire voir à tout le monde. Mais Rika ne semblait pas du tout être comme elle. De toute façon, son physique semblait assez frèle, fragile. Elle ressemblait plus à une petite fille. Petite fille mignonne que l'on a envie de protéger. Noriko souria. Il était difficile de croire que c'était elle la plus jeune des deux. Même de simplement une année. Une fois que Rika eut enfilé son uniforme, elle se tourna entièrement vers Noriko.

- Pour tout dire, ta présence ne me gêne pas trop. Maintenant que j'y pense, si Shuji est amoureux de toi ce n'est pas pour rien, non ? Et je ne veux pas me comportée en peste avec toi, Shuji ne serait pas très content d'ailleurs, et je ne veux en aucun cas me disputé avec lui, dit-elle souriante. Si tu n'as rien d'autre à faire, tu peux toujours me tenir compagnie et on pourrait aller quelque part ? Je ne sais pas...qu'est-ce que tu aime faire ? Shopping ? Toutes les filles adore ça ! Moi, ce n'est pas trop mon truc mais je peux m'y faire. Après tout, le Japon, c'est un peu comme une épreuve pour moi et j'essaye de devenir une personne meilleur. Ah, je ne t'ai pas dit, je suis née en Angleterre et j'y est vécu jusqu'à cette année.

Alors comme ça, cette jeune fille était anglaise ? Cela venait peut-être de là, ce léger accent qu'elle avait décelé. Noriko l'a regarda plus en détails, tout en réfléchissant de nouveau. Elle n'était pas du tout d'humeur à faire du shopping maintenant. Déambuler dans les rayons, entouré de tout les jeunes, sur le moment, elle préférait s'en passer. Le garder pour un autre jour. Elle préférait plutôt quelque chose de calme, tranquille, où elles pourraient rester sans soucis. A ce moment, le parc lui vint à l'esprit. Mais serais-ce bien ? Car il commençait à faire de plus en plus frais et les deux jeunes lycéennes n'étaient pas franchement en tenue idéale.

- Je ne sais pas trop. Mais ne t'inquiètes pas. Je ne t'infligerais pas le shopping, je ne suis pas d'humeur aujourd'hui... Elle resta silencieuse un moment. Si tu veux, on peut aller au parc ? Mais si tu n'as pas envie où si il fait trop froid, on peut aller autre part...

Noriko repensa à Shuji. Ils ne s'étaient pas vu aujourd'hui. Peut-être qu'elle pouvait l'inviter pour les rejoindre toute les deux. Lui montrer que les deux jeunes filles n'avaient pas "eu besoin" de son aide pour "enfin" se rencontrer. Et puis, cela ferait en quelque sorte un peu plus de conversation et mettrait peut-être plus à l'aise ? Elle ne savait pas. Mais elle décida de quand même proposé à Rika. Une sortie tout les trois pourrait être intéressante. La seule mauvaise chose qui pouvait se passer était que cette sortie finisse en rendez-vous et que Rika doive tenir la chandelle. Mais Noriko n'était pas du genre à faire ça. Sauf peut-être aux filles qu'elle ne pouvait "supporter", histoire de bien les enrager. Mais elle ne ressentait pas ce sentiment pour la "petite" Rika. Cette fille l'a rendait tellement curieuse qu'elle ne risquerait pas du tout d'être abandonné ou mise à l'écart. Elle regarda donc la jeune fille, le regard interrogateur.

- Ne, si tu veux, on peux inviter Shuji ? Ca fera une personne de plus et puis, je suis curieuse de savoir comment vous vous êtes rencontré tout les deux.

- Je ne sais pas trop. Mais ne t'inquiètes pas. Je ne t'infligerais pas le shopping, je ne suis pas d'humeur aujourd'hui... Elle resta silencieuse un moment. Si tu veux, on peut aller au parc ? Mais si tu n'as pas envie où si il fait trop froid, on peut aller autre part...

Rika fut soulagé, le shopping n'était vraiment pas son passe temps favoris. Sauf bien sûr quand elle en avait besoin, pour des nouveaux vêtements par exemple, ou bien lorsqu'elle voulait acheté des accesoires ou des cadeaux pour sa petite soeur ou sa mère.
Le parc était une très bonne idée, car Rika aime beaucoup y aller. Le plus souvent pour écrire, ou bien dessiner les gens qui passe. Elle aurait aimer lui proposer d'aller à la bibliothèque, mais Noriko n'aller certainement pas approuvé, il n'y a rien à faire à part lire des livres dans un endroit pareil...Rika n'était vraiment pas comme la plupart des filles de TokyoGakuen, et d'Angleterre. Simplement à cause de cela et parce qu'elle traîner avec les garçons les plus hupé du lycée, qu'elle était detesté. Mais ici, ça ne se passera certainement pas comme cela, d'abord parce que les garçons les plus "hupé" du lycée sont les Rokou Takara, une bande de prétentieux que Rika hais plus que tout. Dans son pays natal, il n'était absolument pas comme ça, ils n'étaient peut être pas riches, mais déjà beaucoup plus beaux et avaient plus de personnalité que les T6.

- Ne, si tu veux, on peux inviter Shuji ? Ca fera une personne de plus et puis, je suis curieuse de savoir comment vous vous êtes rencontré tout les deux.

Invité Shuji, pourquoi pas ?! Mais en y réfléchissant un peu plus, ce n'était pas une très bonne idée. Rika avait peur de gêner, et si jamais ils se lances des regards amoureux ou quelque chose dans le genre, elle partira sans doute en courant. Pour rien au monde elle ne voudrait être témoins d'une scène d'amour entre SHUJI et Noriko. Sûrement parce qu'elle voyait Shuji comme un grand frère et qu'elle ne l'imaginer pas flirtant avec une fille...

" Je suis curieuse de savoir comment vous vous êtes rencontré "

Rika n'avait pas trop envie de raconter ce qui s'était passé...sa cicatrice au ventre était parfois encore douloureuse. Elle ne voulait pas repensé à ce moment, elle avait faillit se faire tuer...Et bon sang, si les personnes qui l'avaient agressé lui faisait face une nouvelle fois, elle essayerait de les tuer à son tour, aussi fort soit-ils. Elle sentit un moment les mains de son agresseur sur sa peau, ses mains se faufilant dans sa jupe...elle grogna, son coeur se mit à battre fort dans sa poitrine et la colère commenca à monter en elle.

- Euh...oui, pourquoi pas, dit-elle en s'efforcant au calme. Mais, tu sais, notre rencontre n'est pas...pas...extraordinaire ! On a découvert qu'on faisait partie du même club et puis voilà ! Rien de bien interressant n'est-ce pas ? Ajouta-t-elle en souriant.

Au son de la question, Noriko vit que Rika ne semblait pas être à l'aise. Pourquoi ? Elle ne le savait pas. Elle continua donc de la regarder, perplexe.

- Euh...oui, pourquoi pas, dit-elle en s'efforcant au calme. Mais, tu sais, notre rencontre n'est pas...pas...extraordinaire ! On a découvert qu'on faisait partie du même club et puis voilà ! Rien de bien interressant n'est-ce pas ? Ajouta-t-elle en souriant.

Noriko resta silencieuse. Cela se voyait sur le visage de sa voisine. Elle n'était pas à l'aise quand elle devait parler de Shuji, surtout de leur rencontre à priori. Mais elle ne releva pas. Noriko n'était pas stupide. Elle voyait très bien qu'il y avait quelque chose d'autre. Mais elle ne voulait pas mettre à froid leur début de rencontre. Elle décida de réafficher un sourire sur son visage pour l'apaiser.

- Nan, c'est bon. Après tout, je peux voir Shuji quand je veux. Autant profiter de notre moment entre filles.

A ces mots, elle se mit à rigoler doucement puis s'approcha de Rika pour lui remettre correctement une mèche de cheveux à sa place, qui barrait son visage.

- Voila, tu es mieux ainsi. Elle souria. Maintenant, on peux y aller. Si jamais tu as envie d'aller autre part dis le moi.

Noriko s'éloigna de la jeune fille et se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit tranquillement. Une fois dans le couloir, elle continua de tenir la porte, attendant que Rika vienne à ses côtés. Une fois fait, elles marchèrent silencieusement ensemble. Noriko ne savait plus quoi dire pour engager la conversation. Elle resta un moment pensive et pour briser la glace, décida de poser une question toute simple.

- Au fait, comment est l'Angleterre ? Je veux dire, les différence avec le Japon ? J'ai toujours rêvé de pouvoir voyager à l'étranger.

Pendant qu'elle posait cette question, le regard de Noriko semblait devenir vague. Depuis toute petite elle avait décidé qu'une fois adulte, elle voyagerait. Principalement en Europe. C'était un de ses plus grands rêves. Elle profita donc de la présence de Rika qui était la mieux placée pour lui en parler.

- Nan, c'est bon. Après tout, je peux voir Shuji quand je veux. Autant profiter de notre moment entre filles.

Elle se mit à rigoler et s'approcha de Rika. Une main vint replacer l'une de ses mèches en place.

- Voila, tu es mieux ainsi. Elle souria. Maintenant, on peux y aller. Si jamais tu as envie d'aller autre part dis le moi.

Noriko partie ensuite ouvrir la porte, qu'elle tenait jusqu'à temps que Rika sorte. Elles avancèrent toutes les deux à faible distance entre elle dans les couloirs desert de TokyoGakuen.
Le silence qui s'était installé embarrasser un peu Rika. Noriko avait vraiment l'air d'être une fille sympathique, peut être pas comme c'est énième fille prétentieuse du lycée. Rika était ravi à présent, elle espérait tout de même qu'elle n'était pas tombé dans un piège et qu'elle était vraiment le genre de personne que Rika aime. Mais elle repensa à Shuji, et se dit alors qu'elle ne pouvait pas être bien méchante.

- Au fait, comment est l'Angleterre ? Je veux dire, les différence avec le Japon ? J'ai toujours rêvé de pouvoir voyager à l'étranger.

Rika fut très surprise. Jamais personne depuis qu'elle vivait au Japon ne s'était interessé à son pays natal qu'elle aimait tant. De plus, Noriko, tout comme Rika aimerais voyager à l'étranger.

- L'Angleterre est très différent du Japon, là bas les gens dans ton quartier par exemple, de son pas aussi ignorant qu'ici, on ne me dit jamais bonjour ici. Et puis, le paysage n'est absolument pas le même qu'au Japon. Mais ce qui est le plus flagrant c'est la relation entre fille et garçon. Je préfère les garçons d'ici, enfin, ça dépend lesquels bien sûr ! Pas les prétentieux T6...Mais les garçons en Angleterre, ne regarde pas plus loin que la poitrine des filles. Ils ne pensent vraiment qu'à ça. Mais pas avec moi, s'il s'interressait à moi c'était plutôt à cause de mon caractère bien trempée, les filles bien sûr étaient toutes contre moi. " Comment une fille qui fait partie du journal du lycée pourrait être invitée au fête et traîner avec les garçons du club de football ?! " Les pom pom girl en était folle de rage. D'ailleurs, je suis habitué au coup bas et je sais toujours me relever. Bref, je change de sujet là...dit-elle en riant. Retiens aussi que les anglais sont très direct et franc, même s'il ne le remarque pas. Moi aussi d'ailleurs, je n'avait pas remarqué jusqu'au moment où je suis arrivée au Japon. Et puis ici on ne peut pas plaisanter sur certaine chose et il me semble que l'amitier fille garçon au Japon est assez complexe...Mais ne t'inquiète pas hein, j'ai l'habitude d'être avec des garçons et il n'y aura jamais rien entre Shuji et moi, au cas où tu te ferait des illusions.

Rika sembla surprise de la question que venait de lui poser Noriko. Cette dernière ne comprenais pas pourquoi. C'était assez naturel de demander à quelqu'un de comment était son pays quand il déménage à l'étranger. Tout le monde est curieux de savoir les différence entre son pays et un autre. Mais Rika finit par lui sourire et lui répondre.

- L'Angleterre est très différent du Japon, là bas les gens dans ton quartier par exemple, de son pas aussi ignorant qu'ici, on ne me dit jamais bonjour ici. Et puis, le paysage n'est absolument pas le même qu'au Japon. Mais ce qui est le plus flagrant c'est la relation entre fille et garçon. Je préfère les garçons d'ici, enfin, ça dépend lesquels bien sûr ! Pas les prétentieux T6...Mais les garçons en Angleterre, ne regarde pas plus loin que la poitrine des filles. Ils ne pensent vraiment qu'à ça. Mais pas avec moi, s'il s'interressait à moi c'était plutôt à cause de mon caractère bien trempée, les filles bien sûr étaient toutes contre moi. " Comment une fille qui fait partie du journal du lycée pourrait être invitée au fête et traîner avec les garçons du club de football ?! " Les pom pom girl en était folle de rage. D'ailleurs, je suis habitué au coup bas et je sais toujours me relever. Bref, je change de sujet là...dit-elle en riant. Retiens aussi que les anglais sont très direct et franc, même s'il ne le remarque pas. Moi aussi d'ailleurs, je n'avait pas remarqué jusqu'au moment où je suis arrivée au Japon. Et puis ici on ne peut pas plaisanter sur certaine chose et il me semble que l'amitier fille garçon au Japon est assez complexe...Mais ne t'inquiète pas hein, j'ai l'habitude d'être avec des garçons et il n'y aura jamais rien entre Shuji et moi, au cas où tu te ferait des illusions.

Ce fut ensuite au tour de Noriko d'être surprise. La réponse de Rika avait tellement été complète qu'elle ne savait plus quoi lui demander. Elle repensa alors à tout ce que sa voisine venait de lui dire. Il était vrai qu'ici, il y avait assez de relation fille-garçon et complexe était le mot approprié. Mais les dragueurs et dragueuses étaient toujours de mise. Au contraire, Noriko n'était pas tout à fait d'accord sur ce point avec Rika. Bien sùr que les amitiés existaient, mais il ne fallait pas se faire d'illusion. Au fond d'eux, les garçons continuaient quand même de regarder les filles comme de "potentiel petite amie". Noriko en avait déjà fait l'expérience plusieurs fois. Mais bon, ce genre de chose était aussi réciproque. Voir même souvent plus flagrant chez certaines filles. TokyoGakuen en était la preuve même. Ici, on avait plus de chance de tomber sur des filles à faire la cour, n'ayant aucune gène pour montrer leurs préférences masculine que l'inverse. Peut-être était-ce dut à la trop grande quantité de beaux garçons ? Sûrement.

- Tu sais, je pense qu'une vrai relation fille-garçon basé sur une vrai amitié est rare. Souvent, ce genre de chose finit par une relation bien plus qu'amicale entre ces deux personnes. A force de se cotoyer, on finit par se voir différemment et c'est le "drame"

Noriko rigola sur le dernier mot. Si elle avait choisit celui là plutôt qu'un autre, c'est parce qu'elle pensait que c'était le meilleur pour qualifier ce genre de situation. Elle même avait été "victime" de ce genre d'amitié. Elle qui pourtant préférait les relations libres, courtes. Ne voulant être "enchaînée", elle avait finit par se faire avoir. Cette expérience confirmait l'idée qu'elle s'en était faite. Elle regarda alors Rika.

- En tout cas, je vois que tu as réussi à être les rares chanceuses à ne pas se faire avoir. Je t'envie.

Noriko rigola, un petit sourire sur son visage.

- Tu sais, je pense qu'une vrai relation fille-garçon basé sur une vrai amitié est rare. Souvent, ce genre de chose finit par une relation bien plus qu'amicale entre ces deux personnes. A force de se cotoyer, on finit par se voir différemment et c'est le "drame"

Noriko se mit à rire. Le mot "drame" était un peu trop fort à son goût, Rika souria. Ce que disait Noriko était peut être vrai, sûrement qu'elle avait du connaître cela. Contrairement à Rika qui n'était jamais tombé amoureuse de l'un de ses amis. C'était tellement absurde pour elle! Elle avait un peu honte, d'ailleurs, car à 17 ans, jamais elle n'avait eu des sentiments pour un garçon. Mais peut être parce qu'elle n'en avait jamais eu l'occasion. Petite, elle passé tout son temps a se battre avec des filles qui l'enviait d'être aussi riche et chouchouté par ses parents. Et les garçons lui venait souvent en aide. Alors au fil du temps elle avait décidé de ne plus essayé de se faire des amies filles, car elle se faisait toujours rejeté. Mais elle ne participait pas non plus au activités des garçons. Elle trouvait ça complétement débile de courir après un ballon, ou de se battre juste " pour s'amuser ".

- Flash back -

Rika était assise, seule à la caféteria. Comme à son habitude elle écrivait pour faire passer le temps lorsqu'elle n'avait pas faim.
Une bande de garçon, trois en uniforme de football et deux autres habillé normalement. Quelque uns s'assirent sur la table et les autres près de Rika.

- Hey! Rika! Je t'invite chez moi ce soir, tu viens ? Demanda Josh.
- Non, répondit-elle simplement.
- Aller, on va bien s'amuser !
- Ah ouais, et qu'est-ce que t'as prévu de faire ?
- Je sais pas moi...jouer au cartes!

Ils se mirent tous à rire.

- Haha, très drôle, maugréa Rika.
- Nan j'plaisante, en fait je...je voulais...être seul..avec...oh laisse tombé. T'es belle aujourd'hui...ajouta-t-il.
- Hm, répondit-elle la tête plongé dans son carnet.

- Fin du flash back -

Rika soupira, qu'avait voulu dire Josh ?!
Voilà pourquoi elle ne pouvait pas tombé amoureuse, elle se rendait même pas compte qu'elle se faisait en quelque sorte " dragué "

- En tout cas, je vois que tu as réussi à être les rares chanceuses à ne pas se faire avoir. Je t'envie.
- Tu n'as pas à m'envié tu sais...quand j'y repense...j'ai l'impréssion de ne pas être humaine, comme si tout ce que je pouvais ressentir était la peur, la colère, la tristesse et la solitude...et rien d'autre, rien d'autre qui puisse me faire sourire ou pleurer de joie...Je suis pitoyable.

- Tu n'as pas à m'envié tu sais...quand j'y repense...j'ai l'impression de ne pas être humaine, comme si tout ce que je pouvais ressentir était la peur, la colère, la tristesse et la solitude...et rien d'autre, rien d'autre qui puisse me faire sourire ou pleurer de joie...Je suis pitoyable.

Pitoyable ? Noriko souleva son sourcil. C'était bien la première fois qu'elle entendait quelqu'un se qualifié de "pitoyable". Pendant un instant, Noriko regretta sa phrase. A cause de ça, la conversation avait pris une nouvelle tournure. Une tournure qui ne lui plaisait pas. L'ambiance était devenu beaucoup trop gênante à son goût. Elle réfléchissa alors à la meilleure chose à dire ou faire après une telle affirmation, mais ne trouvant rien, elle préféra lui dire ce qu'elle pensait franchement.

- Je ne vois pas ce que tu as de pitoyable. Elle stoppa sa marche pour regarder Rika. Au contraire, tu peux prendre ça d'un bon côté. L'amour est vraiment quelque chose de compliqué. Au moins, toi tu n'as pas ce problème pour l'instant. Il n'y a rien de génial à ressentir de la peur de perdre cette personne, être sans cesse obsédé par sa présence à tes côtés ou être jaloux. L'amour est un sentiment qui emprisonne toute personne l'ayant cotoyé. Elle pris un ton las. Des fois j'aimerais bien pouvoir en être débarrassé de temps en temps.

Noriko repris sa marche, sans prêter attention à Rika qui éait resté derrière elle. Rika était tellement naïve. Elle ne savait pas la chance qu'elle avait de ne pas être encore concerné par ce genre de chose. Bien sùr, il y avait les bons côtés à connaître l'amour, mais pour Noriko, les inconvénients étaient encore trop présents et nombreux. Elle savait très bien qu'en se mettant avec Shuji, ils se feraient du mal à tout les deux un jour ou l'autre. C'était un passage obligé. Un passage que tout les couples connaissaient au moins une fois dans leur "vie". Après plusieurs pas, Noriko s'arrêta en soufflant, restant de dos un moment puis se retourna vers Rika, faisant apparaître un semblant de sourire sur son visage.

- Alors ? Tu ne viens pas ?

Une fois que les deux jeunes filles se retrouvèrent de nouveau côte à côte, Noriko ajouta.

- Au fait, évitons de reparler de ça avant quelques temps. Je ne suis pas trop d'humeur et je ne veux pas que tu découvres la seconde Noriko.

A ces mots, elle se mit à rigoler mélodieusement. Elle ne voulait pas que sa mauvaise humeur apparaisse et ainsi montrer la peste égocentrique qu'elle essayait de cacher à Rika.

- Je ne vois pas ce que tu as de pitoyable. Elle stoppa sa marche pour regarder Rika. Au contraire, tu peux prendre ça d'un bon côté. L'amour est vraiment quelque chose de compliqué. Au moins, toi tu n'as pas ce problème pour l'instant. Il n'y a rien de génial à ressentir de la peur de perdre cette personne, être sans cesse obsédé par sa présence à tes côtés ou être jaloux. L'amour est un sentiment qui emprisonne toute personne l'ayant cotoyé. Elle pris un ton las. Des fois j'aimerais bien pouvoir en être débarrassé de temps en temps.

C'est vrai, Rika avait oublié toute ses choses qu'on lui avait raconté sur l'amour. Et Rika, malgré qu'elle veuille savoir ce qu'est ce sentiment, le fait qu'elle puisse être aussi accro à une personne ne lui plaisait pas du tout. Rika est une fille indépendante et qui a ses propres principes. Pour rien ni personne elle ne les trahirait. Elle repensa alors à Shuji. Il était sûrement un fardeau pour Noriko, une sorte de piège dans lequel elle était tombé...
Elle entendit Noriko soufflé, puis se retourné vers Rika. Et avec un sourire - que Rika trouvait franchement faux - elle dit :

- Alors ? Tu ne viens pas ?

Rika lui emboîta le pas, elle se retrouva vite à sa hauteur et elles se remirent à marcher.

- Au fait, évitons de reparler de ça avant quelques temps. Je ne suis pas trop d'humeur et je ne veux pas que tu découvres la seconde Noriko.

Alors comme ça il y avait une "seconde Noriko" ? Rika réfléchit un instant à qui elle pouvait bien être réellement, puis après l'avoir imaginé avec toutes sortes de personnalité, elle haussa les épaules. La Noriko au sourire d'ange lui plaisait bien, elle n'avait pas envie de connaître l'autre car elle appréhendé un peu son vrai visage.

¤ FIN ¤

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» TERMINE Intéressement mutuel [Rika]
» Rika présentation ;D !
» Un peu de réconfort [Rika]
» A New Queen On The Chessboard [-O- Rika -O-]