Instant solitaire... ou pas. [ Takeo ]

Ce matin encore il c’était levé sans vraiment le vouloir, toujours aussi peu envieux de vivre. Comme si tout ce qu’il faisait était programmer à l’ avance il s’habilla, prit son petit déjeuner pas grand-chose, un jus d’orange accompagné d’un petit pain fraîchement acheter par les domestique. Puis alla dans sa chambre pour y chercher son sac d’école, en sortant son regard s’attarda sur cet objet il ne l’avait pas utilisé depuis longtemps, mais aujourd’hui quelque chose lui disait de le prendre avec lui, au fond il en avait très envie mais refuser de l’admettre en surface.

Il soupira puis parti à l’école mais pas sans avoir remis son père a sa place qui en le voyant sortir n’avait pas raté l’occasion de lui montrer a quel point il ne voulait pas que son fils face des choses « futiles », comme il les qualifierait.
La journée passa sans encombre, a par les quelques regard que les élèves lui lançaient trop surpris par son « nouveau » joué.

Quand la fin des cours arriva il attendit comme toujours que la salle se vide, il n’était pas presser de rentrer chez lui alors il prenait toujours son temps.
En réalité il ne rentrer jamais chez lui directement après les cours, allait à la chasse a l’inspiration. Il rentrer à pied sans prendre la peine de monter dans cette voiture qui l’attendais tous les jours.

Aujourd’hui il faisait à nouveau beau, il voulait aller se poser dans un endroit tranquille pour pouvoir renouer avec son vielle ami. Alors il se dirigea lentement vers le parc de l’école, il connaissait ce parc comme sa poche après un an et deux trimestres passés ici et le manque d’amis il venait souvent se promener, prendre des photos ou encore filmer ou écrire ici.

Alors il alla se poser au bord du grand arbre au centre du parc, derrière cet arbre ce trouver un banc, un endroit idéal pour ce détendre. Cependant aujourd’hui Takeo avait envie de sentir l’herbe fraîche sous lui : une autre source d’inspiration selon lui.
Alors il sortit sa guitare de son étuis, doucement comme si le temps pendant laquelle il ne l’avait pas touché avait réussit à l’abimer. Après l’avoir sortit il laissa ses doigts parcourir le bois brillant et lisse de la guitare.

Après ces retrouvaille quelques peu tardive selon lui il décida dans jouer un peu, juste un peu.

Et il commença à jouer, chaque frottement qu’il effectuer sur les cordes le renvoyant a une époque de sa vie ou il aurait put dire qu’il était heureux. Bientôt vient se mêler a cette douce mélodie le son de sa voix qui avait perdu l’habitude de chanter surtout de parler.

Il pensait qu’il était seul alors il pouvait se permettre ce comportement. Lui qui avait la réputation d’être un fils a papa arrogant et se trouvant trop parfait pour les autres. Mais s’ils savaient.

Il fini sa chanson sur ces paroles.

-Hineri mo nai arifureta kotoba de
(Avec ces mots simple et ordinaire)
Yoku kiku arifureta merodi de
(Ces mélodies parfaitement ordinaires)
Kawaranai kikinareta koe de utau yo
(Sans rien y changer, je vais chanter avec cette voix qui t’est familière)
Boku dake no rabu songu
(Ma chanson d’amour à moi)


Todokeba ii kimi ni dake
(Ce serait bien si elle pouvait t’atteindre, juste toi)
Hibikeba ii kimi ni dake
(Ce serait bien si elle retentissait jusqu’à toi, juste toi)




P.S (Ordynary de Ryo Nishikido)^^

-Hineri mo nai arifureta kotoba de
(Avec ces mots simple et ordinaire)
Yoku kiku arifureta merodi de
(Ces mélodies parfaitement ordinaires)
Kawaranai kikinareta koe de utau yo
(Sans rien y changer, je vais chanter avec cette voix qui t’est familière)
Boku dake no rabu songu
(Ma chanson d’amour à moi)

Todokeba ii kimi ni dake
(Ce serait bien si elle pouvait t’atteindre, juste toi)
Hibikeba ii kimi ni dake
(Ce serait bien si elle retentissait jusqu’à toi, juste toi)


Tellement longtemps qu’il n’avait plus chanté comme sa, cette chanson il l’avait écrite pour lui juste après sa mort. Cette perte qui avait chamboulé sa vie.
Il respira un bon coup, chanter lui faisait du bien. Mais chanter lui rappeler des souvenirs, des moments passer ensemble avec son ami. Pour le moment il ne pouvait pas se souvenirs de lui sans que cela ne lui fasse mal à la poitrine. C’est pour cette raison qu’il serra sa main sur sa poitrine avant de s’arrêter quelqu’un avait parlé, une fille. Pourtant il n’avait vue personne en venant elle dit :



- C'est une jolie chanson...


Takeo ne dit rien, cependant il eu un très mince sourire que sa chanson plaise voulait dire qu’elle était profonde, qu’il avait réussit à y mettre ses sentiments ses sentiments profond pour son ami perdu.
Puis elle continua ;

-Mais elle est triste. On dit que la musique reflète souvent l'âme de celui qui la joue. Dit-elle.


Takeo sourit à nouveau, bien évidement elle ne pouvait pas le voir, mais lui souriait à la situation, la musique reflétait bien l’âme du jeune homme. Celui cacher sous se masque d’arrogance.
Il allait lui répondre mais avant elle le coupa.


-Tu dois bien être le seul à t'approcher de moi dans cet endroit. En fait cette musique m'apaise alors... je ne te reprocherai pas d'être là. Dit-elle.


Pourquoi lui reprocherait-elle d’être là, c’était un lieu publique a ce qu’il sache il avait le droit d’être là tout autant qu’elle. Qui était cette fille ? Pourquoi avait-elle changé d’un coup ? Elle aussi porter un masque ? Quel genre de masque ? Pour quelle raison ? Il voulait savoir et dit tout haut ce qu’il pensait tout bas.


-Toi aussi alors… Ce pourrait-il que ma musique est refléter ton âme un instant ? Ou es-tu simplement comme moi ? Tu sais moi je repousse les gens qui m’approche, je les envoie balader simplement parce que j’ai peur… j’ai peur de vivre à nouveau toute ces choses. Es-tu comme moi ? Toi aussi tu te cache derrière une réputation monté de toutes pièces ?


Il aimerait savoir y-a-t-il des personnes comme lui ? Chanter avait ouvert un peu la porte des ténèbres dans lequel il était enfoncé ?

Il attendait qu’elle lui réponde, c’était bizarre. Comment un peu de musique pouvait-il ouvrir une personne ? Il y a 20 minutes il serait tout de suite parti de cet endroit en entendant cette étrangère. Mais maintenant il lui posait même des questions, il le savait cela n’allait pas durer, il savait que dès que l’effet de sa chanson disparaitrai il allait redevenir celui qui repousse les gens.
Il entendit la jeune fille soupirer, il ne pouvait toujours pas la voir.


-Une réputation montée de toutes pièces... je n'irai pas jusque là. Dit-elle.

De qui parlait-elle de lui ou d’elle-même ?
Après plusieurs secondes il la sentit bouger, puis elle vint s’assoir en face de lui, il jouer avec sa guitare faisant des arrangements, l’accordant. Il sentait son regard sur lui. Il leva brièvement la tête.


« Génial une Missy » se dit-il.

Mais il la connaissait juste de vue et de réputation, de plus qui ne connaitrait pas les trois Missy de l’école. Il soupira il devait vraiment apprendre à se taire.

Puis elle continua :


-Disons que je ne dévoile que ce qui a besoin d'être dévoilé. Le reste, quand on sait qu'il va peut être tout ruiné, n'a pas besoin d'être montré. C'est pourquoi... d'un côté je reste moi même devant les autres. Mais de l'autre, les gens ne connaissent de moi que la moitié de ma personnalité.

Il sourit, il savait elle jouer la carte de la prudence, il trouvait sa normal elle ne le connaissait pas et puis d’après les autres élève Takeo Tsubasa n’était pas une personne fréquentable.


-Comme je le pensais, dit-il à voix basse.


Elle montrait d’elle que ce qui la protéger et le reste rester cacher bien en elle enfermer à double tour.


-C’est dommage…dit-il.

Continuant de caresser le bois de sa guitare avec ses doigts.

-Maaa c’est mieux que moi, dit-il en levant la tête vers le ciel bleu teinter d’un rouge oranger magnifique, on pouvait voir que le soleil allait bientôt se coucher, il ferma les yeux toujours ce sourire aux lèvres. En y pesant cette fille avait de la chance ; elle avait réussit à voir ne serait-ce qu’une ébauche de sourire venant de lui.


-Comment tu t’appelle ? Demanda-t-il c’est vrai il savait juste qu’elle était une Missy après il ne savait pas.

Toujours les yeux fermer et la tête lever vers le ciel il attendît qu’elle lui réponde. Il savait que demain il allait redevenir l’autre Takeo alors pourquoi pas en profiter.

-Comme je le pensais. C'est dommage...

Ces paroles de l'élève étonnèrent un peu Hina qui ne répondit cependant pas. Elle se mit à l'observer caresser sa guitare sans dire mot. Elle même était dans ses songes.

- Maaa c’est mieux que moi, rajouta-t-il.

La Missy leva les yeux vers lui et constata qu'il avait fermé les siens, un sourire dessiné sur les lèvres. La tête tournée vers le ciel comme il le faisait, donnait à Hina l'impression que le jeune homme était perdu dans ses pensées, comme en quête d'une tranquillité sans défaut. A cette heure de la journée, Tokyogakuen commencait à se vider de ses élèves, et les personnes du parc partaient au fur et à mesure. Certaines jettaient un oeil surpris ou suspicieux en direction des deux jeunes gens, mais Hina se chargeait bien de les congédier du regard. Après un moment, l'élève toujours aussi intriguant demanda :

- Comment tu t’appelle ?

Hina trouvait son comportement particulièrement détendu, chose à laquelle elle n'avait jamais vraiment eu à faire dans sa vie de M3. D'ordinaire, les gens se présentaient à elle intimidés ou au contraire très agréssifs. Mais jamais personne ne tranchait de la sorte, de façon si relaxée et paisible, comme si elle était une élève ici comme les autres... Cela était, à ce moment, loin de lui déplaire. Parfois le fait d'être considérée comme toutes les autres filles ne la rechignait pas : c'etait son moyen de faire une pause, de se remettre les idées en place.

- Hina. Satomi Hina. Et toi? demanda-t-elle, les yeux toujours rivés sur le visage tourné vers le ciel doré.

La jeune fille étendit ses jambes puis les croisa, et posa ses bras derrière elle. A son tour elle se mit à observer le ciel, ce symbole irrévocable de la liberté qu'elle s'était elle-même interdite.

- Je pensais que tu connaîtrais mon nom... au moins de loin, rajouta-t-elle avec un sourire et une voix franche mais nullement emprunte de reproches.

-Hina. Satomi Hina. Et toi ? Demanda-t-elle.

Donc c’était Hina. Il ouvrit les yeux pour la regarder avant de répondre.

-Moi c’est Takeo. Tsubasa Takeo. Puis il retourna à la contemplation du ciel.

Il sentait bien que les personnes présente dans le parc les regardait, il savait aussi qu’ils avaient entendue Takeo chantait. Mais ils devaient être plus surprit de l’identité de son interlocutrice que de ses talents musical.
Du coin de l’œil il vit la jeune fit se détendre.
Elle aussi tourna la tête vers le ciel. Et observa. En silence.

- Je pensais que tu connaîtrais mon nom... au moins de loin dit-elle en souriant.

Takeo sourit a cette remarque, c’était vrai il aurait dut la connaitre. Mais il parlait jamais avec les gens il connaissait les T6 parce qu’on parle toujours d’eux et qu’il y en a un dans sa classe, mais le reste lui était complètement étrangers.

-Je ne fréquente pas trop les gens ici, je te connais tu es une Missy mais sa va pas plus loin. Dit-il calmement les yeux toujours rivé sur le soleil.

C’était vrai. Il continuer de fixer le soleil couchant en ce remémorant un poème de Charles Baudelaire alors il commença à la réciter.

-Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour !
- Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve !

Je me souviens ! J'ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son œil comme un cœur qui palpite...
- Courons vers l'horizon, il est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon !

Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ;
L'irrésistible Nuit établit son empire,
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;

Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons. Est-ce que tu connais ce poème ? Moi je le trouve très jolie c’est un de mes préférer.

Il aimait ce poème, il aimait le coucher du soleil, alors il sortit son appareil photo et pris ce magnifique coucher de soleil.

-Je vois... Ce ne doit pas être facile mais avec le temps, on parvient toujours à lutter contre ses douleurs passées. Dit-elle.


Takeo la regarda, ses douleurs passées avait-elle dit. Pour Takeo la douleur qu’il ressentait, cette douleur qui l’oppresser était pas du tout passé. Mais il se demander pourquoi elle avait parlé de ça, avait-elle réussit à le cerner en si peu de temps ? Bien sur qu’elle avait réussit après tout c’était la première fois depuis qu’il était dans cette école qu’il parlait si poliment avec quelqu’un.
Surtout qu’elle parlait comme si elle connaissait cette souffrance, peut-être qu’elle aussi avait des douleurs passé qu’elle cachait des autres comme lui, d’abord sa vielle maladie qui même guérit ne le laissait jamais vraiment tranquille. Ensuite le deuil de son ami qu’il n’arrive pas a oublié, qu’il ne veut pas oublier.
Il ne remarqua pas qu’Hina c’était lever et s’apprêter à partir.


-Bon, je pense que je vais y aller. Tu sembles avoir l'esprit artistique, je vais te laisser à tes créations. Dit-elle en souriant.



Il la regarda à nouveau, elle souriait elle ne semblait pas agacer par son comportement rêveur.
Peut-être était-elle surprise par son comportement envers elle, c’est vrai qu’elle était habituer à recevoir du respect de la part des autres élèves, du moins quand elle était en face d’eux, après il devait y avoir des personnes qui ne l’aimer pas bien sur. Après tout c’était comme ca qu’était fait le monde dans lequel ils vivaient. Lui il pensait qu’elle n’était pas si méchante que ça au final.
Il hocha simplement la tête avant de ce lever à son tour. Il épousseta ses vêtements et rangea sa guitare.

-De toute façon je dois aussi y aller. Au revoir. Dit-il en se dirigeant vers la sortit.

Arriver à mit chemin il se retourna et dit « merci » en souriant mais il ne savait pas si elle avait entendue ou non, ce qu’il savait c’était qu’elle ne pouvait voir son sourire