Confidence ? [Hikaru]

Il m'arrive... d'être plus ouvert avec certaines personnes. Dans ton cas... c'est plutôt naturel.

Je ne sais pas vraiment. Sans doute à cette journée particulièrement mouvementée...

Et donc à ces mutliples péripéties avec cette nouvelle élève dénomée Fumi.

Quand tu dis " protecteur"... parles tu de ces choses là ?

Maintenant que tu le dis, j'ai passé une très bonne journée. Et en partie... grâce à toi, Fumi.

Je te raccompagne? La fraîcheur va vite arriver et il fera bientôt nuit.

D'accord Hikaru. Allons-y !

Oh pardon ! J'avais oublier que tu ètais un mal vétû Atsukara-san ... Gomen ne pour cette boule de neige. Reprends ton manteau, on est bientôt arriver de toutes façon, et je ne veux pas que tu attrapes froid sur la route à cause de moi et cette boule de neige ...

C'est ici que j'habites maintenant Hikaru !

Hikaru ... Ano ... Sa te dirais de monter cher moi ? Avec ce temps, un bon chocolat chaud te ferait du bien , ne ?

Oh aller ! Viens !

Hikaru, pour être franche, tu as de la chance de rentrer chez moi. Je ne laisse pas beaucoup de gens rentrer ici, tu pourrais prendre sa comme une chance car je t'apprécie beaucoup, et puis ... même si on ne se connait pas depuis longtemps, je te fais un peu confiance. Je suis naïve peut-être, mais j'ai l'impression de pouvoir te la donner, cette confiance.

Alors ... Je vais en profiter pour te connaître plus , Hikaru-kun ! Je veux savoir plein de choses moi! Je suis curieuse ...

Je ne vais pas te bombarder de question, ne t'en fais pas. Simplement, j'aimerais apprendre à te connaître!

Hikaru-kun... Ano ... Dit moi, est-ce qu'une fille de TokyoGakuen te plaît, je veux tout savoir !

Les deux élèves marchèrent jusqu'à l'appartement de Fumi. Sur le chemin, la jeune fill s'amusa à envoyer une boule de neige sur Hikaru qui se mit à rire, cependant frigorifié. Fumi sembla donc s'en rendre compte puisqu'elle lui remit son manteau sur les épaules, geste qui fit froncer les sourcils du jeune homme. Cependant, comme elle avait tenu le bras d'Hikaru pendant un bon moment, cela avait un peu réchauffé le 3eme année. D'ailleurs, il s'était étonné lui-même de l'avoir laissé faire. Mais à quoi bon... la repousser aurait été bien au delà de ses forces et de ses envies. Il se contenta d'un sourire lorsqu'elle lui annonca d'une mine réjouie :

< C'est ici que j'habites maintenant Hikaru ! >

Hikaru observa quelques secondes les alentours, après s'être approché de l'immeuble. Le cadre était plutôt joli. Un quartier qui regroupait sûrement parmi l'élite de Tokyo, ce qui n'étonna guère le jeune homme. Après quelques instants, Fumi se tourna vers lui avec un sourire :

< Hikaru ... Ano ... Sa te dirais de monter cher moi ? Avec ce temps, un bon chocolat chaud te ferait du bien , ne ? >

Hikaru hésita : il ne souhaitait en aucun cas s'introduire chez la jeune fille, de peur de la déranger. Surtout, la nuit commencait à serieusement à tomber... Et... Fumi lui prit de nouveau le bras, ce qui fit s'interrompre les pensées du jeune homme :

< Oh allez ! Viens ! >

< Si tu insistes... >

Après un sourire, il suivit Fumi jusqu'à son appartement. Lorsqu'ils furent arrivés, la jeune fille le débarrassa de sa veste, ce à quoi Hikaru lui répondit par un sourire reconnaissant. Et elle retira ensuite ses chaussures pour enfiler des chaussons, et se dirigea vers la salle principale. Hikaru la suivit en observant l'appartement.

< Hikaru, pour être franche, tu as de la chance de rentrer chez moi. Je ne laisse pas beaucoup de gens rentrer ici, tu pourrais prendre sa comme une chance car je t'apprécie beaucoup, et puis ... même si on ne se connait pas depuis longtemps, je te fais un peu confiance. Je suis naïve peut-être, mais j'ai l'impression de pouvoir te la donner, cette confiance. >

Les deux élèves marchèrent jusqu'à l'appartement de Fumi. Sur le chemin, la jeune fill s'amusa à envoyer une boule de neige sur Hikaru qui se mit à rire, cependant frigorifié. Fumi sembla donc s'en rendre compte puisqu'elle lui remit son manteau sur les épaules, geste qui fit froncer les sourcils du jeune homme. Cependant, comme elle avait tenu le bras d'Hikaru pendant un bon moment, cela avait un peu réchauffé le 3eme année. D'ailleurs, il s'était étonné lui-même de l'avoir laissé faire. Mais à quoi bon... la repousser aurait été bien au delà de ses forces et de ses envies. Il se contenta d'un sourire lorsqu'elle lui annonca d'une mine réjouie :

< C'est ici que j'habites maintenant Hikaru ! >

Hikaru observa quelques secondes les alentours, après s'être approché de l'immeuble. Le cadre était plutôt joli. Un quartier qui regroupait sûrement parmi l'élite de Tokyo, ce qui n'étonna guère le jeune homme. Après quelques instants, Fumi se tourna vers lui avec un sourire :

< Hikaru ... Ano ... Sa te dirais de monter cher moi ? Avec ce temps, un bon chocolat chaud te ferait du bien , ne ? >

Hikaru hésita : il ne souhaitait en aucun cas s'introduire chez la jeune fille, de peur de la déranger. Surtout, la nuit commencait à serieusement à tomber... Et... Fumi lui prit de nouveau le bras, ce qui fit s'interrompre les pensées du jeune homme :

< Oh allez ! Viens ! >

< Si tu insistes... >

Après un sourire, il suivit Fumi jusqu'à son appartement. Lorsqu'ils furent arrivés, elle retira ses chaussures pour enfiler des chaussons, et se dirigea vers la salle principale. Hikaru la suivit en observant l'appartement.

< Hikaru, pour être franche, tu as de la chance de rentrer chez moi. Je ne laisse pas beaucoup de gens rentrer ici, tu pourrais prendre sa comme une chance car je t'apprécie beaucoup, et puis ... même si on ne se connait pas depuis longtemps, je te fais un peu confiance. Je suis naïve peut-être, mais j'ai l'impression de pouvoir te la donner, cette confiance. >

La jeune fille le débarrassa ensuite de sa veste, ce à quoi Hikaru lui répondit par un sourire reconnaissant. Et pour répondre à la remarque plutôt étonnante qu'elle venait de faire, il ajouta d'un regard amusé :

< Oh, j'en suis honoré... >

Il avait laissé paraître un certain amusement, cependant les paorles de Fumi le touchèrent. Cette marque de confiance qu'elle lui accordait lui fit plaisir. Hikaru la trouvait à la fois simple, mignonne, très spontanée et amusante. Elle était aussi vive qu'un feu follet, toujours pensant à quelque chose ou bien désirant faire bouger les choses... c'était ce qui plaisait à Hikaru. Très vite, il avait comprit que Fumi ne devait jamais s'ennuyer. Finalement, la jeune fille lui montra le canapé sur lequel le 3eme s'installa. Puis, Fumi s'eclipsa pour revenir quelques minutes plus tard avec deux chocolats brûlants.

< Arigato > dit Hikaru avec un sourire.

Lorsqu'ils eurent bu une gorgée de leur propre boisson, Fumi annonca en souriant :

< Alors ... Je vais en profiter pour te connaître plus , Hikaru-kun ! Je veux savoir plein de choses moi! Je suis curieuse ... Je ne vais pas te bombarder de question, ne t'en fais pas. Simplement, j'aimerais apprendre à te connaître! >

Hikaru l'avait regardé d'un air interrogateur. Il s'attendait toujours à de nouvelles questions de la part de la jeune fille... En réalité, parler de lui n'était pas vraiment son fort. Et pour tout dire, il n'aimait pas vraiment ça. Mais que cela vienne de Fumi ne le dérangeait pas, étonnement. Il se contenta donc de la questionner du regard, attendant de savoir ce qu'elle voulait apprendre sur lui.

< Hikaru-kun... Ano ... Dit moi, est-ce qu'une fille de TokyoGakuen te plaît, je veux tout savoir ! >

Voilà le genre de question qu'il n'attendait pas... Du tout. Hikaru équarquilla un instant les yeux devant pareille demande. Pourquoi cela interessait-il Fumi ? Pire, qu'est ce qu'Hikaru allait bien pouvoir répondre ? Sans attendre très longtemps, le jeune homme but une gorgée de son chocolat puis annonca avec un sourire énigmatique :

< Et bien... pour une fois, je ne répondrai pas à ta question. >

Hikaru n'avait jamais prêté trop d'attention aux filles... en fait, cela ne lui était jamais vraiment trop venu à l'esprit. L'idée de tous ces couples à Tokyogakuen se formant et se défaisant à chaque seconde ne l'interessait pas. Puis... il n'avait jamais eu le temps de s'en soucier, trop occupé par ses problèmes medicaux. Hikaru se demanda un instant si cette question avait été serieuse, ou bien si cela avait juste été la volonté de Fumi pour détendre l'atmosphère. Mais peu importait... Il n'avait de toute évidence aucune réponse à y apporter. Hikaru fixa so regard brun dans celui de la jeune fille puis demanda lui-même :

< Et toi alors, Fumi-chan ? Si tu me demandes cela... il y a bien une raison, ne ? >

Hikaru lui lanca un sourire à la fois charmeur et taquin, comme s'il souhaitait l'embêter. Puis, il poursuivit de sa voix douce et amusée avant que la jeune fille ait eu le temps de répondre quoi que ce soit :

< Une fille comme toi, avec toutes ces origines... nouvelle, jolie, amusante...
Je suis certain que tu caches quelque chose. >

Sur ces mots, il rit d'une façon légère et reprit une gorgée de la boisson chaude. Lui-même s'étonnait de sa question. De cette façon, il rentrait dans le jeu de Fumi à pieds joints. Ces sujets là de conversation n'étaient pas ses principaux interêts, cependant en compagnie de la jeune fille, cela prenait une tout autre allure plutôt amusante et inhabituelle. Hikaru ne la quittait pas des yeux, et attendait sa réponse avec son sourire.

Le jeune posa quelque seconde son regard dans les yeux de Fumi, puis reprenant une gorger de chocolat chaud, ce qui lui donnait un air sérieux, il répondit d'une voix simple et calme :

Et bien... pour une fois, je ne répondrai pas à ta question.

Fumi fit une petite mine triste. Mais au fond, cela pouvait se comprendre. Elle lui posait beaucoup trop de question, qui plus est, indiscrète soient-ils. Elle fit une petite grimace, mais cette grimace se transforma vite en un petit sourire enjoleur. En fait, elle comprenait cette réponse. Peut-être n'a t-il pas envie de parler de ses sentiments ? En même temps, cela peut se comprendre. L'amour c'est un sentiment assez difficile, et quand il s'agit d'en parler, on a souvent du mal à se confier. Fumi est pareil sur se niveaux la, c'est pour cela que cela lui arrive de mentir à des personnes pour qu'ils la laissent tranquille sur se sujet la. Surtout avec ce qu'elle a vécue dans le passer, il ètait normal que l'envie d'en parler n'ètait pas du tout au rendez-vous. Puis la voix de Hikaru la fit sortir de ses pensées :

Et toi alors, Fumi-chan ? Si tu me demandes cela... il y a bien une raison, ne ?

A vrai dire, Fumi n'avait pas vraiment réfléchit à ses sentiments. Cela restait encore assez trouble dans sa tête, et à vrai dire, elle ne connait que Hikaru pour le moment. Aimer est un bien grand mot. Elle en a eu la preuve quand elle ètait en France et c'est pour cela que malgrès tout, elle se méfie. Sous ses airs de jeune filles énergique, naïf et toujours prête a découvrir de nouvelle chose, elle cache un côté agoïste, douteux et noir. Et depuis la tragédie qu'il s'est passer en France, elle n'a pas songer une seul fois à tomber amoureuse. C'est qu'a ce moment la qu'elle venait de se rendre compte de ce que voulait dire Hikaru. Lui même s'expliqua avec la phrase suivante, dessinant un sourire charmeur :

Une fille comme toi, avec toutes ces origines... nouvelle, jolie, amusante... Je suis certain que tu caches quelque chose.

Suivis de cette phrase, Hikaru rigola, tandis que Fumi souria .. Mais Jaune. Elle posa son regard sur ses pieds, en fait, elle ne cachait rien ... Mais plutôt, elle ne savait rien. Elle ne savait pas ce qu'elle ressentait à cet instant précis, elle ne sait plus vraiment ce qu'ai l'amour. Elle ne sait plus vraiment différencier se sentiment à celui d'amitier. En vérité, il faut qu'elle ai le coup de foudre pour le vivre vraiment , et tout recommencerà zéro. Elle ne sait pas si un garçons de TokyoGakuen lui fera vivre se bonheur, mais tout ce qui ai sur, c'est qu'elle apprécie énormément Hikaru, et qu'elle ne sait pas comment définir sa. Fumi regarda Hikaru dans la prunelle de ses yeux, puis elle laissa s'échaper quelque mot, ainsi qu'un sourrire :

Ah, monsieur Hikaru a trouver mon petite secret !

Elle laissait cette phrase sur le ton de la plaisanterie. Mais il est vrai que Fumi cachait bien des choses que seul elle pouvait savoir. Et seul elle pouvait s'en rendre compte, peut-être cette soirée sera t'elle révélatrice de toutes ses choses enfoui au fond d'elle ? Elle ne savait pas, en fait, ce qui se trouvait dérrière son front ètait en pleine ébullition. Elle réfléchissait beaucoup a se moment la. Prendre cela a la rigole ou lui raconter tout en se confiant ? Elle n'en avait pas vraiment envie, et d'ailleur elle changerais complètement de sujet. Mais ... Se confier ètait l'une des meilleur chose qui la réconfortait et qui lui enlevait un poid .. Alors, elle décida quand même de continuer sur le ton de la rigolade, pour ne pas alourdire l'atmosphère :

Est-ce que tu réussiras à deviner ? ne ne ?

La plaisanterie ètait l'une des choses qui la sauvait le plus souvent. Elle riait beaucoup, mais derrière cette carapace qu'elle se donnait, c'ètait tout l'inverse. Remplit de désespoir et de tristesse, son coeur l'ètait. Elle cherchait tellement se réconfort qui peu l'aider à surmonter les obstables ... C'est pour cela qu'elle a besoin de la présence de son frère aussi à ses côtés. Ne pas l'avoir eu pendant quelques années l'avaient détruit, et heureusement que ses ami(e)s ètaient la. Ses seuls ami(e)s, qu'elle a quitter maintenant, il y a maintenant 2 ans. Tout ses souvenirs revainaient en tête, et pourtant, cela ne partait que sur la simple pensée de l'amour. Mais elle semblait tellement troubler en fait. Les réactions et les gestes de Hikaru l'éttonait de plus en plus. Il semblait être si froid avec les autres, si distant et discret. Fumi se demandait aussi se qu'il se passait dans la tête de ce garçons. Mais qu'importe, après tout, en 1 journée il ne pouvait rien se passer ... Du moins, sans coup de foudre*. Puis, Atsukara souria, il devait surment se rendre compte du petit jeux qu'entreprenait la jeune nouvelle. Fumi le regarde d'un petite air interrogateur, et finis par dire sous le ton de la confidance :

Tu sais ... je ne me vois pas pour l'instant aimer un garçons. L'amour a tellement été difficile pour moi, que le simple mot "amour" m'écoeur. Je ne sais absolument pas si j'aime une personne. C'est peut-être difficile à comprendre, mais tant qu'on ne sait pas ce que j'ai vécu, personne ne peut savoir la souffrance que j'ai endurer, rien qu'avec se mot.

Comme d'habitude, la jeune fille avait sortit cette phrase sans vraiment y préter attention, mais elle tait déjà significateur de beaucoup de chose. Est-ce que Hikaru s'en rendra t-il compte ? Mais enfin, Fumi ne cherchait pas à embête Hikaru avec ses problèmes , au contraire. C'ètait plutôt pour lui faire comprendre qu'elle aura plutôt du mal à faire entièrement confiance à quequ'un, et à trouver la personne adéquat, celle qui donne le bonheur pour toute une vie. Mais toujours géner de ses dires, Fumi se réctifia :

Sumimasen si je sors sa comme sa, mais ...

Elle ne sut quoi dire sur le moment, ce pourquoi elle prit une nouvelle gorgé de chocolat chaud qui avait déjà un peu refroidit, puis elle finissa :

Mais, l'amour, pour moi, c'est abominable. Et je ne penses pas ... je ne penses pas aimer quelqu'un, mais plutôt apprécié quelqu'un.

Aux yeux d'Hikaru, le sourire de la jeune fille sonna faux. Fumi baissa un moment les yeux, comme perdue dans une intense réflexion. Après quelques instant pendant lesquels le 3eme année se contenta de terminer son chocolat en examinant de visage mélancolique de Fumi, celle releva enfin les yeux. S'il avait su, le jeune homme aurait réfléchit deux fois à sa précédente question avant de la prononcer... Elle le regarda puis dit avec un faible sourire :

< Ah, monsieur Hikaru a trouvé mon petite secret ! >

Le jeune homme l'boserva avec des yeux étonnés. Un petit secret ? Y-avait-il donc quelque chose ne voulait pas révéler ? Hikaru imaginait que cela était un sujet sensible, un peu comme dans son cas... Malgré le ton de plaisanterie qu'avait employé la jeune nouvelle, Hikaru pensait que quelque chose clochait. Ce sourire n'était pas comme les précédents. Il semblait presque... forcé. Aussi il se promit de ne pas plus l'importuner. Mais ce fut Fumi qui enchaina de ce même ton amusé :

< Est-ce que tu réussiras à deviner ? Ne ne ? >

Pour dire vrai, Hikaru préférait ne pas se risquer à proposer quoi que ce soit. D'abord, il n'en avait aucune idée, et ensuite il ne voulait pas tenter quoi que ce soit dans le risque de blesser la jeune fille. Il ne conaissait pas son passé et ne souhaitait pas s'aventurer sur ces pentes dangereuses au risque de s'y perdre et de rappeler des souvenirs - bons ou mauvais - à Fumi... pas encore. Il voyait bien qu'elle se forcait à répondre, et de façon détournée. Cela laissait entendre qu'elle ne souhaitait pas en parler. Hikaru répondit donc par un simple sourire, lui signifiant qu'il n'attendait rien d'elle si elle ne souhaiter pas en parler.

< Tu sais ... je ne me vois pas pour l'instant aimer un garçon. L'amour a tellement été difficile pour moi, que le simple mot "amour" m'écoeure. Je ne sais absolument pas si j'aime une personne. C'est peut-être difficile à comprendre, mais tant qu'on ne sait pas ce que j'ai vécu, personne ne peut savoir la souffrance que j'ai enduré, rien qu'avec ce mot. >

Ces paroles dures et empruntes de douleur laissèrent à Hikaru un goût amer. Il était perplexe. Qu'avait-il donc pu arriver à Fumi pour qu'elle pense ainsi ? Lui-même ne pouvait pas parler sur ce sujet... il n'était jamais tombé amoureux et n'avais jamais chercher à connaître ce sentiment. Il savait que ces choses là lui tomberaient dessus sans qu'il le demande et n'avait jamais cherché à les provoquer. Cette brusque confidence de Fumi intrigua profondément Hikaru. Elle-aussi, cachait-elle un lourd secret qui la marquerait toute sa vie ? Un poids pesait-il sur ses épaules, l'empêchant déséspéremment d'avancer ? Elle qui avait l'air si vive, si souriante à chaque instant... désormais Hikaru comprenait que ce n'était là qu'une apparence.

< Sumimasen si je sors ca comme ca, mais ... >

... Et pourquoi s'excusait-elle ?

< Mais, l'amour, pour moi, c'est abominable. Et je ne penses pas ... je ne penses pas aimer quelqu'un, mais plutôt apprécié quelqu'un. >

Hikaru ne comprit pas vraiment cette dernière phrase et à vrai dire, ce n'était pas ce qui le préocuppait le plus. La précédente révélation de Fumi l'avait laissé extrêmement perplexe. Comme si un miroir se brisait devant la jeune fille pour laisser apparaître ce côté plus solitaire, plus noir et plus difficile à assumer... Après avoir posé son bol sur la petite table près du canapé, Hikaru s'appuya contre le dossier du canapé et se passa une main dans les cheveux, distrait. Il grimaca légèrement, pour lui-même, puis reporta son regard vers Fumi.

< C'est à moi de m'excuser. Ano... je n'aurais pas du te poser cette question. Excuse-moi. >

La situation s'était brusquement retournée. L'equilibre harmonieux des heures précédentes avait laissé place à une ambiance plus intime, plus propice à ces confidences. Hikaru ignorait si ses conseils ou ses pensées pouvaient toucher Fumi, mais il tenta tout de même avec une certaine douceur dans la voix :

< Tu sais... je ne pense pas que tu sois " écoeurée ". En fait... j'ai plutôt l'impression que tu as peur, ne Fumi ? >

Le jeune homme esperait ne pas se montrer trop destabilisant ni insistant, mais ce côté si triste de Fumi l'inquietait réellement. Que cachait-elle au fond d'elle... ? Elle semblait désemparée dans ses paroles, comme s'il était arrivé quelque chose d'assez grave pour qu'elle ne puisse plus jamais rien éprouver de semblable à l'amour. Les yeux d'Hikaru insistèrent un peu plus, ne cessant de fixer Fumi. Puis, il poursuivit :

< Je ne veux pas être impoli, indiscret... tu peux tout à fait te permettre de me jeter dehors si tu le souhaites même, ou me vider ton chocolat sur la figure... >

Sur ces mots, il esquissa un faible sourire mais ne perdit en aucun cas son grand serieux :

< Mais... si je peux faire quoi que ce soit pour t'aider, pour comprendre... J'aimerais comprendre pourquoi tu penses que ce sentiment est abominable. Parce que... ce n'est pas censé être ce qu'il doit être. >

Hikaru croisait les doigts interieurement pour ne pas gâcher ce rapprochement qu'il avait entretenu avec la jeune fille tout au long de cette journée. C'était une heureuse rencontre, et le jeune homme avait peur de perdre cette " confiance " dont elle avait parlé, par sa trop grande curiosité. Mais cet air nostalgique et triste qui se lisait sur le visage de Fumi ne lui allait pas... en réalité, Hikaru le détestait.

C'est à moi de m'excuser. Ano... je n'aurais pas du te poser cette question. Excuse-moi.

Tu sais... je ne pense pas que tu sois " écoeurée ". En fait... j'ai plutôt l'impression que tu as peur, ne Fumi ?

La Peur

"Ecoute bien ce que je vais te dire Fumi. L'amour, c'est le début des emmerdes, et je te demandes juste, de faire attention à toi, et à ce mot existencielle et néfaste. Chacun de nous devra le vivre, mais chacun de nous parcoura des épreuves difficile pour surmonter ces difficultés. Aimer, Fumi, tu le comprendras quand tu seras plus grande. Car jusqu'a maintenant, tu ne l'as pas vécue sous toutes ses facettes. Il y a des hauts et des bas, et sa, c'est dans tout les couples qu'il existe. Seulement, choisie bien la personne avec qui tu veux passer le restant de tes jours, c'est à partir de la que ta vie se trace vraiment".

Je ne veux pas être impoli, indiscret... tu peux tout à fait te permettre de me jeter dehors si tu le souhaites même, ou me vider ton chocolat sur la figure...

Mais... si je peux faire quoi que ce soit pour t'aider, pour comprendre... J'aimerais comprendre pourquoi tu penses que ce sentiment est abominable. Parce que... ce n'est pas censé être ce qu'il doit être.

Tout d'abord Hikaru, je te remercie beaucoup pour ton atention que tu as envers moi. Et puis, effectivement, j'ai peut-être peur de ce sentiment... pourquoi ? Et bien ...

Je sens que je vais t'embêter avec toutes cette histoire, elle est difficile et dur et surtout longue. Je ne sais pas si tu vas comprendre quelque choses, mais bon...

C'ètait il y a environs 2 ans, je n'avais que 15 ans environs. J'habitais en France, comme je te l'ai déjà dit. J'ètais encore au collège, et j'avais sois disant trouver le grand amour depuis l'âge de 14 ans. Tu sais, à cet âge la en France, on pense toujours que l'amour se trouve à n'importe qu'elle âge, que l'amour n'a pas d'âge, mais j'en est déduit que tout cela est faux. En fait ... C'est complètement bête de dire cela même. Enfin bref, je tournes autour du pot... Mes parents ne s'occupaient jamais de moi, ni de mon frère, c'est d'ailleurs pour cela que Shuji n'ètait pas souvent à la maisons, il ètait dans la catégorie des jeune garçons "délinquant". En France, on en croise partout, des racailles, des matchos, des délinquants. Il y a de tout, sa je peux de le confirmer. Mes parents n'ètaient jamais à la maisons, ils sont connues dans le monde entier et travail d'arrache-pied encore et encore, malgrès que nous avons largement les moyens pour survivre pendant au moins 2 ans san travailler ... Mais mes parents, font partit des gens assoifé d'argent, c'est pour cela qu'il nous laissait à la maisons, nous laissant à notre propre sort. D'ailleurs, je faisais souvent des bétises, essayant de me faire remarquer par eux, j'avais besoin d'affection, même si je l'avais déjà avec mon frère, mais l'affection parental, c'est ce qu'il me manquait le plus depuis ma naissance. J'ai été élever par des nourices ou par les personel(le)s que ma mère avait engager pour moi et mon frère pendant qu'on travaillait. Du coup, je suivais la route de mon frère, et je devenais moi-même l'une de ses filles assez facile, mais malgrès tout, j'avais trouver, celon moi, le grand amour. J'ètais avec lui depuis mes ... 14 ans et quelque mois. Depuis 1 ans presque. Mes ami(e)s l'adorait, mes parents lui faisait confiance, tout sa parce qu'il avait 17 ans et qu'il ètait plus mature que moi. J'ai été plusieur fois cher lui, il m'avait déjà fait des petites avances, mais rien de grave. Mais moi je ne me rendais pas compte que je tombais de plus en plus dans un gouffre, dans son piège. C'ètait le 15 Mars, le jour de son anniversaire. Je n'avais prévenue personne que je sortais et que je restais avec Mon petit ami. Il m'a emmener presque de force chez lui alors qu'on faisait une petite promenade en ville. Jusqu'a la rien de grave, et puis, j'avais l'habitude de me faire tirer jusqu'a chez lui. Sauf que se soir la, il avait décider de ne plus être aussi doux et attentioner que d'habitude. On n'avait jamais eu de .... de relations sexuelle. Et d'ailleur j'attendais d'être sûr, que nous deux sa allait durer, mais apparement, il ne cherchait qu'a m'avoir dans on lit. Se soir la, il m'a roué de coup pour que j'arrête de crié.... Il m'a déshabille comme une fille facile, ce que je n'ètais pas. Je voulais me défendre, mais à chaque gestes que je faisais, il me frappait encore et encore. Il m'a trahis ... Il m'a voler ce qu'il y avait de plus chèr pour moi. dit-elle, avec quelque larmes aux yeux, et la gorge nouée. Et puis, il m'a jeter comme une vulgaire poupée dehors, j'ètais simplement vétu d'un boxer et d'un débardeur. Je pleurais toutes mes larmes, j'avais l'impression de dépérir, j'avais ce sentiments de trahison. Je n'aurai jamais pu croire une chose pareil, et d'ailleurs, heureusement que les personels de la maisons avaient remarquer mon absence. Ils ont appeller la police, et mes parents par la même occasion. Quand j'ai été retrouver le lendemain matin, j'ai tout de suite été prise en charge, et on a jamais pu retrouver mon ex-petit ami. On ne sait pas ou il est passer, il a du partir pour ne pas se faire attraper par les flics. Et ... J'avais tellement honte devant mes parents, j'avais honte de leurs avoir désobéie et d'avoir penser qu'il n'ètait jamais la pour moi. C'est à partir de la que j'ai du voir des Psy, mais sans aucun résultat. C'est à partir de la aussi, que je n'allais plus en cours et que je suivais des cours par conrrespondance car j'avais peur de sortir de cher moi. C'est à partir de la que mes parents se sont rendu compte, que je devais changer d'air, que la France n'ètait pas fait pour moi. J'ai du démménager à Chiba, et puis, je ne suis plus jamais ressorti, jusqu'au jour ou ils ont décider de m'acheter un appartement à Tokyo, et me ré-inscrire dans un lycée, celui de Shuji. TokyoGakuen sera une bonne expérience je penses, et pour l'instants, je m'y sens bien. Grâce à toi, en particulier, Hikaru.

Hikaru observait la jeune fille qui paraissait songeuse. Il attendit patiemment sa réaction. Il ne voulait surtout pas qu'elle se force à lui révéler quoi que ce soit. Si elle voulait parler, Fumi devait le faire en toute âme et conscience et pas pour simplement satisfaire la curiosité du jeune homme. Qu'elle prenne son temps... simplement. Après un moment, Fumi prit la parole d'une voix plutôt sûre d'elle :

< Tout d'abord Hikaru, je te remercie beaucoup pour ton attention que tu as envers moi. Et puis, effectivement, j'ai peut-être peur de ce sentiment... pourquoi ? Et bien ... >

Ainsi, elle avait décidé de repondre à sa question... Hikaru se concentra davantage sur les yeux de la jeune fille, attendant la suite. Fumi posa ses mains sur ses genoux puis s'adossa contre le canapé. Après quelques instants de réfléxion elle tourna la tête vers le jeune homme pour accrocher son regard, et déclara sur le ton de la confidence :

< Je sens que je vais t'embêter avec toutes cette histoire, elle est difficile et dur et surtout longue. Je ne sais pas si tu vas comprendre quelque choses, mais bon... >

Hikaru fit un léger " non " de la tête, pour lui faire comprendre qu'en aucun cas elle ne risquait de l'embêter. Cette conversation n'allait sûrement pas le réjouir, mais elle semblait être importante pour Fumi, et c'était ce qui comptait. Si elle avait autant hésité à lui révéler, elle devait en avoir ses raisons, et Hikaru ne pouvait que se sentir reconnaissait envers la jeune fille. Et attentif. Il allait l'écouter du premier jusqu'au dernier mot. Point. Après un petit sourire, la jeune fille commenca :

< C'ètait il y a environs 2 ans, je n'avais que 15 ans environs. J'habitais en France, comme je te l'ai déjà dit. J'ètais encore au collège, et j'avais sois disant trouver le grand amour depuis l'âge de 14 ans. Tu sais, à cet âge la en France, on pense toujours que l'amour se trouve à n'importe qu'elle âge, que l'amour n'a pas d'âge, mais j'en est déduit que tout cela est faux. En fait ... C'est complètement bête de dire cela même. Enfin bref, je tournes autour du pot... Mes parents ne s'occupaient jamais de moi, ni de mon frère, c'est d'ailleurs pour cela que Shuji n'ètait pas souvent à la maisons, il ètait dans la catégorie des jeune garçons "délinquant". En France, on en croise partout, des racailles, des matchos, des délinquants. Il y a de tout, ca je peux de le confirmer. Mes parents n'ètaient jamais à la maisons, ils sont connues dans le monde entier et travail d'arrache-pied encore et encore, malgrès que nous avons largement les moyens pour survivre pendant au moins 2 ans san travailler ... Mais mes parents, font partit des gens assoifé d'argent, c'est pour cela qu'il nous laissait à la maisons, nous laissant à notre propre sort.

D'ailleurs, je faisais souvent des bétises, essayant de me faire remarquer par eux, j'avais besoin d'affection, même si je l'avais déjà avec mon frère, mais l'affection parental, c'est ce qu'il me manquait le plus depuis ma naissance. J'ai été élevée par des nourices ou par les personel(le)s que ma mère avait engager pour moi et mon frère pendant qu'on travaillait. Du coup, je suivais la route de mon frère, et je devenais moi-même l'une de ses filles assez facile, mais malgrès tout, j'avais trouver, celon moi, le grand amour. J'ètais avec lui depuis mes ... 14 ans et quelque mois. Depuis 1 ans presque. Mes ami(e)s l'adorait, mes parents lui faisait confiance, tout sa parce qu'il avait 17 ans et qu'il ètait plus mature que moi. J'ai été plusieur fois cher lui, il m'avait déjà fait des petites avances, mais rien de grave. Mais moi je ne me rendais pas compte que je tombais de plus en plus dans un gouffre, dans son piège.

C'ètait le 15 Mars, le jour de son anniversaire. Je n'avais prévenue personne que je sortais et que je restais avec Mon petit ami. Il m'a emmener presque de force chez lui alors qu'on faisait une petite promenade en ville. Jusqu'a la rien de grave, et puis, j'avais l'habitude de me faire tirer jusqu'a chez lui. Sauf que se soir la, il avait décider de ne plus être aussi doux et attentioner que d'habitude. On n'avait jamais eu de .... de relations sexuelle. Et d'ailleur j'attendais d'être sûr, que nous deux sa allait durer, mais apparement, il ne cherchait qu'a m'avoir dans on lit. Se soir la, il m'a roué de coup pour que j'arrête de crié.... Il m'a déshabille comme une fille facile, ce que je n'ètais pas. Je voulais me défendre, mais à chaque gestes que je faisais, il me frappait encore et encore. Il m'a trahis ... Il m'a volé ce qu'il y avait de plus chèr pour moi. Et puis, il m'a jeter comme une vulgaire poupée dehors, j'ètais simplement vétu d'un boxer et d'un débardeur. Je pleurais toutes mes larmes, j'avais l'impression de dépérir, j'avais ce sentiments de trahison. Je n'aurai jamais pu croire une chose pareil, et d'ailleurs, heureusement que les personels de la maisons avaient remarquer mon absence. Ils ont appeller la police, et mes parents par la même occasion.

Quand j'ai été retrouvée le lendemain matin, j'ai tout de suite été prise en charge, et on a jamais pu retrouver mon ex-petit ami. On ne sait pas ou il est passer, il a du partir pour ne pas se faire attraper par les flics. Et ... J'avais tellement honte devant mes parents, j'avais honte de leurs avoir désobéie et d'avoir penser qu'il n'ètait jamais la pour moi. C'est à partir de la que j'ai du voir des Psy, mais sans aucun résultat. C'est à partir de la aussi, que je n'allais plus en cours et que je suivais des cours par conrrespondance car j'avais peur de sortir de cher moi. C'est à partir de la que mes parents se sont rendu compte, que je devais changer d'air, que la France n'ètait pas fait pour moi. J'ai du démménager à Chiba, et puis, je ne suis plus jamais ressorti, jusqu'au jour ou ils ont décider de m'acheter un appartement à Tokyo, et me ré-inscrire dans un lycée, celui de Shuji.
TokyoGakuen sera une bonne expérience je penses, et pour l'instant, je m'y sens bien. Grâce à toi, en particulier, Hikaru. >

Hikaru resta quelques instant sans rien dire. Il se contentait d'observer Fumi, appuyé contre le canapé mais face à elle. Son visage n'exprimait rien, il réfléchissait. La vie de Fumi lui paru tellement sombre à cet instant... presque dépourvue de tout bonheur, de toute chose agréable. Elle ressemblait à un mauvais rêve, une condamnation. Les traits du jeune homme s'adoucirent. Il comprenait parfaitement le message qu'evait souhaité lui transmettre Fumi. Pendant des années, elle avait vécu dans la solitude, n'ayant que son frère pour l'épauler, l'aider dans ces épreuves. Et qu'y avait-il de plus horrible que de se voir trahi, injurié... par la personne qu'on aime ? Lorsque le petit ami de la jeune fille avait commi l'irréparable, Hikaru se doutait que Fumi s'était retrouvée détruite après cela. Seule. Completement seule.

Le jeune homme se rapprocha un peu de la jeune fille. Il l'boserva un moment, elle qui paraissait à cet instant si fragile, si vulnérable... il savait qu'un coup de plus lui serait fatal. Il savait aussi que ce qui semblait lui être une bonne expérience, à savoir Tokyogakuen, risquerait de ruiner sa vie. Si jamais cette histoire se savait, Fumi en serait détruite, réprimandée, condidérée plus bas que terre... rejetée. Hikaru remarqua les yeux brillants de la jeune fille, comme si elle retenait ses larmes. La visage du jeune homme affichait une douceur rassurante. La jeune nouvelle avait du préserver ce secret depuis longtemps... mais il se demandait comment elle pouvait encore garder le sourire, tout le temps, alors qu'elle dissimulait au fond d'elle un si lourd passé. En réalité, il l'admirait. Pour ce sourire...

Hikaru posa ses mains avec précaution sur les épaules de la jeune fille si frêle. D'une voix qu'il tenta rassurante, il commenca :

< Fumi... je comprends mieux ton sentiment, maintenant. Je comprends que tu aies pu perdre toute confiance, tout sentiment favorable concernant l'amour... En fait, tu as vécu tellement de mauvaises choses, de situations difficiles... je comprends. >

Il accentua quelque peu sa pression sur les épaules de Fumi, comme pour lui signifier sa présence, son soutien. D'un regard appuyé et sincère, il poursuivit de sa voix douce :

< Mais... je pense que tu ne dois pas t'arrêter. Les choses ont toutes un mauvais revers tu sais. Seulement toi tu... tu as vu le plus mauvais côté de ce sentiment, alors que tu étais encore jeune et que tu le découvrait. Je pense que tu ne dois pas t'arrêter devant cette barrière que tu t'es crée devant toi. Parce que c'est une protection seulement... elle te protège mais t'empêche d'avancer. >

Hikaru ne saisissait pas pourquoi il disait de pareilles choses. Il ne comprenait même pas pourquoi il se tenait là, devant elle à lui prodiguer ces conseils, dans cet appartement, alors qu'ils ne se connaissaient que depuis la matinée. Mais Fumi... Fumi... elle lui semblait tellement fragile derrière cet aspect souriant et vif qu'elle montrait toujours. Au fond, se sentait-elle si seule ? Avait-elle seulement la force de remonter cette douloureuse pente, seule ?

< Fumi, je sais que ca a été sûrement difficile... en fait je ne pense même pas pouvoir comprendre ce genre de chose puisque je ne l'ai pas vécu. Mais... ouvre tes yeux et vois que l'amour n'est pas qu'une mauvaise chose. C'est un sentiment difficile mais qui est décrit comme tellement beau... Je suis certain qu'il n'y aura que lui pour te sauver. Pour te faire passer à autre chose. Alors... n'en ai pas peur et affronte cette peur. >

Après ce discours, le jeune homme tenta un sourire chaleureux et rassurant à Fumi. Il ne voulait pas qu'elle sombre... elle qui se battait tellement tous les jours contre ce passé, à chaque sourire, à chaque rire, elle tentait d'oublier... alors elle ne devait pas lâcher. Elle devait essayer d'avancer, coûte que coûte.

Fumi... je comprends mieux ton sentiment, maintenant. Je comprends que tu aies pu perdre toute confiance, tout sentiment favorable concernant l'amour... En fait, tu as vécu tellement de mauvaises choses, de situations difficiles... je comprends.

Mais... je pense que tu ne dois pas t'arrêter. Les choses ont toutes un mauvais revers tu sais. Seulement toi tu... tu as vu le plus mauvais côté de ce sentiment, alors que tu étais encore jeune et que tu le découvrait. Je pense que tu ne dois pas t'arrêter devant cette barrière que tu t'es crée devant toi. Parce que c'est une protection seulement... elle te protège mais t'empêche d'avancer.

Fumi, je sais que ca a été sûrement difficile... en fait je ne pense même pas pouvoir comprendre ce genre de chose puisque je ne l'ai pas vécu. Mais... ouvre tes yeux et vois que l'amour n'est pas qu'une mauvaise chose. C'est un sentiment difficile mais qui est décrit comme tellement beau... Je suis certain qu'il n'y aura que lui pour te sauver. Pour te faire passer à autre chose. Alors... n'en ai pas peur et affronte cette peur.

Arigatô ....gozaimashita ... Atsukara-san ...

Tu sais ... Hikaru. Tout t'es conseil m'aide énormément, je t'en remercie encore une fois. Ta présence aussi m'aide ... Tu ... m'épaules et je ... Je te revoudrais sa un jour.

Je... Je te suis extrèmement reconaissante ... Tu sais ... Ta présence, j'en ai maintenant besoin.

Ce n'est pas parce que tu as de beau yeux et un beau sourire que j'ai fais sa ... J'ai seulement ... été tenter par tes lèvres... Gomen ne.

Les mots protecteurs firent sourire Fumi. Un silence s'installa pendant lequel aucun des deux ne dit plus rien. Puis la tête de la jeune fille vint rejoindre l'épaule d'Hikaru. Le 3eme année ne bougea pas. Il se doutait que ce devait être difficile pour Fumi de lui révéler toutes ces choses... elle avait besoin de reconfort.

< Arigatô ....gozaimashita ... Atsukara-san ... >

Hikaru sentait le souffle chaud de la jeune fille parcourir son cou. Ne sachant vraiment quoi faire, il se contenta de la laisser comme elle était. Si sa seule présence contre elle, cette seule etreinte suffisait à l'apaiser, alors Hikaru ne souhaitait pas lui refuser. La voir si fragile et triste à cet instant alors qu'elle avait été tout le contraire lors de la journée troublait le jeune homme. Mais il avait comprit que ce côté là, c'était le plus vrai de Fumi. Comme cela, elle ne se cachait pas. Alors que le jeune homme n'avait toujours pas bougé, la jeune nouvelle se détacha un peu de lui et dit d'une petite voix :

< Tu sais ... Hikaru. Tout tes conseils m'aident énormément, je t'en remercie encore une fois. Ta présence aussi m'aide ... Tu ... m'épaules et je ... Je te revaudrais ca un jour. >

Hikaru fit un faible sourire. Bien sûr que non, elle n'avait pas à lui revalloir ça... Le garçon ne lui demandait rien en contrepartie, strictement rien. A part peut-être une chose... tenir compte de ses derniers conseils. Il ne voulait plus voir ce visage abîmé par le passé, sans sourire, et malheureux. Hikaru fit donc un simple non de la tête. Il était touché des mots de la jeune fille, cependant. Il la trouvait même d'une franchise remarquable.

Après quelques secondes et sans qu'il s'y attende vraiment, Fumi reposa sa tête contre le cou d'Hikaru et passa un bras fin autour de lui. Elle avait visiblement trouvé un réconfort avec le jeune homme, ce qui le fit sourire. Puis, la jeune nouvelle poursuivit de sa voix légère :

< Je... Je te suis extrèmement reconaissante ... Tu sais ... Ta présence, j'en ai maintenant besoin. >

Hikaru sentit une larme chaude s'écraser dans son cou. D'un geste sûr de lui, le jeune homme entoura de ses bras les épaules et la taille de Fumi, afin de la rassurer. Ainsi, il lui montrait qu'il était avec elle, et qu'elle pouvait pleurer autant qu'elle le souhaitait... il ne la lâcherait pas. Le visage près des cheveux de la jeune fille, il répondit avec un sourire dans un murmure :

< Arrête de me remercier... >

Le garçon sentit Fumi frissonner contre lui. Puis, la jeune fille s'écarta un peu et approcha son visage du sien. Sous l'etonnement complet d'Hikaru, elle déposa un baiser sur les lèvres du jeune homme avant de baisser la tête avec un léger sourire. Le garçon l'observait, sans rien dire.

< Ce n'est pas parce que tu as de beau yeux et un beau sourire que j'ai fais sa ... J'ai seulement ... été tenter par tes lèvres... Gomen ne. >

Fumi paraissait tout aussi embarassée qu'Hikaru par ce geste. Lui ne savait trop comment réagir tandis que la jeune fille se grattait la tête, embarassée par son acte. Le 3eme année la fixa un instant, mais sans une once d'animosité. En fait, il avait été plus surpris que révolté par ce geste... et Fumi n'avait pas à s'en excuser. Alors qu'aucun des deux ne bougeaient plus, la jeune fille tomba encore contre lui, mais d'une façon plus... abandonnée. Se rendant compte de l'étonnante chaleur que dégageait son corps, Hikaru baissa les yeux vers elle. Elle avait fermé les yeux et ses joues avait rosies. Inquiet par ce soudain changement de comportement, Hikaru posa une main douce sur le front de la jeune fille. Il était brûlant.

< Le froid... > murmura-t-il pour lui-même.

Alors qu'elle était contre lui, le visage plongé dans son épaule, Hikaru frictionna quelques secondes le dos de la jeune fille avec douceur pour la réchauffer. Comme elle paraissait déséspérémment accrochée à sa chemise, Hikaru l'écarta un peu de lui. Fumi commencait à trembler. Alors qu'elle ne semblait ni capable, ni dans l'envie de se lever pour se reposer, Hikaru l'attrapa par les épaules. Après s'être levé lui même, il la saisit dans ses bras et la souleva. La jeune fille paraissait se cramponner à lui. De plus, sa peau se faisait de plus en plus brûlante. Le 3eme année observa un instant la vue globale que donnait le salon sur le grand appartement, et repera la chambre. Il s'y aventura donc, avec une Fumi fiévreuse dans ses bras, et la déposa sur le lit avec douceur.

Après avoir aidé la jeune fille à se glisser dans les draps, il rabattit la couverture sur elle. Puis, le garçon posa une nouvelle fois une main caressante sur le front de Fumi qui avait toujours les yeux clos. Hikaru se demandait si ce trop plein d'émotions n'était pas la cause de ce changement d'état. De plus, elle avait également dû attraper froid sur le chemin menant à l'appartement, lorsqu'elle avait quitté la veste du jeune homme. Hikaru fit glisser sa main jusqu'à la joue de la jeune fille, où elle resta quelques secondes. D'une voix douce et posée, il dit avec un sourire :

< Ne Fumi, c'est ta punition pour avoir trop parlé. >

Il avait dit cela d'un air amusé, comme s'il ne revenait toujours pas du fait que la jeune fille se soit confiée à lui si rapidement, si ouvertement. Puis, le jeune homme se pencha sur elle pour l'embrasser doucement sur le front. Il esperait que cette fièvre passe rapidement. Il n'aimait pas voir Fumi aussi faible et eteinte alors qu'il l'avait rencontré aussi vive qu'un feu follet. Le jeune homme jeta un oeil vers la fenêtre. La nuit était completement tombée, et cela depuis un moment sûrement. Il se mit à réfléchir quelques instants, se demandant s'il était judiccieux de rentrer chez lui. Sa mère ne l'attendait pas... elle était partie pour les Etats-Unis rejoindre son père. Quant à Fumi, elle semblait si frêle, seule et malade dans ce grand appartement qu'elle venait à peine d'inaugurer... Hikaru ne souhaitait pas la laisser seule, pas dans cet état, et pas après avoir reveillé tout ce passé si difficile à supporter.

Il se saisit donc d'une chaise posée dans la chambre et l'ammena silencieusement près du lit de sa malade. Après s'être assit, Hikaru remarqua que Fumi tremblait toujours. Elle avait sans aucun doute attrapé froid. Dans un geste qu'il souhaitait rassurant et chaleureux, le jeune homme se mit à lui caresser doucement le front, espérant l'apaiser. Alors qu'il faisait ca, le souvenir du baiser de Fumi lui revint en mémoire. Sur le moment, il n'avait pas réagit. Il était même resté plutôt bouche-bée face à cela... Et maintenant qu'il y repensait, Hikaru ne savait pas trop quoi en penser. Il n'avait pas désiré repousser la jeune fille. Seulement... quelque chose l'empêchait de s'engager sur des chemins aussi perilleux que les sentiments. Quelque chose qui l'avait condamné depuis des années et qui l'enchainait à vivre seul, jusqu'à la fin. Non pas par égoïsme, mais par soucis de ne jamais devoir blesser quiquonque. Et Fumi avait déjà été trop blessée à cause de cela... L'amour.

Les doigts du jeune homme quittèrent le front de la malade, tandis qu'il croisait ses bras sur le lit avant d'y enfouir son visage. Mais il se sentait tellement protecteur avec elle, tellement bien... tellement lui-même. Il ne supportait déjà plus de la voir comme elle était à présent, faible et malheureuse. Et cela, il ne l'avait jamais ressenti pour quiquonque auparavant... cette sensation... Fumi...

[ ... ]

Le froid...

Ne Fumi, c'est ta punition pour avoir trop parlé.

Hikaru !! Sukiii !!

Fumi ... Ano ... Je voudrais te dire quelque chose.

Hai ? Que t'arrives t-il ?

Je... Je vais mourrir ...

Nani ?! Ne me fait pas marcher, si c'est encore une de tes blagues , je ...

Ce n'est pas une blague. Je suis atteint d'une grave maladie, je vais bientôt mourrir, mes jours sont compter, Fumi ...

Hikaru ... ie ... Tu ne mourras pas ...

Les médecins ... Il ne... Il ne savent pas, si je vais survivre, il y a très peu de chances, Fumi, ne pleures pas, s'il te plait ...

- Ieee ! Tu ne vas pas mourrir Hikaru ! dit-elle en l'accrochant par sa chemise. Onegai ... Onegai ... Hikaru ... Ne me laisse pas ...Ai... Aishiteru...

*Il sera content, de se reiveiller avec un petit déjeuner déjà préparer.*

Enfin réveiller Atsukara ?!

Atsukara-kun ! J'ai chaud ! A l'aide !

Hikaru, merci de m'avoir aider. Merci d'être rester auprès de moi toute cette nuit ... Tu n'ètais pas obliger tu sais, ne ? Ano ... Elle pointa son doigt vers le salon. Tu as peut-être un petit creux? Ou ... Tu veux prendre une douche ne?

Tu commences à quel heures aujourd'hui Atsukara-san ? Moi je commences à 9heures donc j'ai encore le temps, mais toi ?

Mais fait comme cher toi Hikaru !

[ ... ]

Lorsque Hikaru ouvrit les yeux, ce fut dans un endroit qu'il reconnu à peine du premier coup d'oeil. Il se redressa lentement, la tête encore un peu endormie et laissa ses yeux glisser sur la pièce vide. Fumi. Il était chez Fumi. Après avoir reprit ses esprits, le jeune homme se demanda s'il avait reellement passé la nuit ici. Les élèments de la veille lui revinrent : il s'était assit ici, près de ce lit, pour veiller la jeune nouvelle... et s'était endormi.

< Enfin réveillé Atsukara ?! >

Fumi l'avait interpellé depuis ce qui lui sembla être la cuisine. Hikaru ne répondit pas, ne réalisant pas encore la situation. La jeune fille s'aventura près de lui et après s'être agenouillée, le fixa avec un sourire. Hikaru lui rendit en se redessant davantage. Après s'être relevée, Fumi tomba sur le lit et dit d'une voix plaintive :

< Atsukara-kun ! J'ai chaud ! A l'aide ! >

Elle porta une main à son front, prenant un vrai air théâtral. Ne saisissant pas ce stratagème, Hikaru se contenta de la regarder les yeux encore embrumés, interloqué. La fièvre de la jeune fille était donc bien passée ? En tout cas, elle semblait avoir retrovué son energie de la veille. Comme Hikaru ne réagissait absolument pas, Fumi se redressa avec un rire puis continua :

< Hikaru, merci de m'avoir aider. Merci d'être rester auprès de moi toute cette nuit ... Tu n'ètais pas obliger tu sais, ne ? Ano ... Tu as peut-être un petit creux? Ou ... Tu veux prendre une douche ne? >

< Je vais aller prendre une douche, arigato... >

Mais pourtant, il ne bougea pas. En réalité, il était plus proccupé par le fait de déranger Fumi de si bonne heure plutôt que de s'occuper de lui-même. La jeune fille avait ouvert les rideaux de la chambre, révélnt un ciel encore assez sombre. L'hiver, le soleil se levait tard... Ils avaient encore sûrement du temps devant eux.

< Tu commences à quel heures aujourd'hui Atsukara-san ? Moi je commences à 9heures donc j'ai encore le temps, mais toi ? Mais fais comme cher toi Hikaru ! >

Avec un sourire, le jeune homme se décida enfin à se lever. Il passa une main dans ses cheveux bruns légèrement mal coiffés, l'air pensif. Puis, il répondit d'une voix calme :

< Je commence... à l'heure que je veux. > répondit-il, son sourire ne quittant pas ses lèvres.

Hikaru avait remarqué que Fumi employait absolument tous les noms pour l'appeler, ce qui l'etonnait. Mais il tenait surtout en horreur ce simple " Atsukara " si formal et distant. Elle ne pouvait plus l'empoyer... pas après s'être confié à lui comme elle l'avait fait la soirée précédente. Lui-même ne l'appelait d'ailleurs plus que " Fumi ", sans qu'il s'en rende vraiment compte. Mais c'était devenu naturel pour lui. Et même si Hikaru ne comprenait pas comment ils avaient pu se rapprocher aussi rapidement, ce qui était fait était fait. Alors, en plantant ses yeux chocolat dans le regard de la jeune fille, il dit avec douceur :

< Ne Fumi, appelle moi juste par mon prénom. Ca me gène quand tu m'appelles simplement par mon nom... >

Il avait déclaré cela en toute franchise et avec son eternel sourire. Il éspèrait que ce détail n'allait pas déranger la jeune fille. Après cela, le jeune homme se dirigea vers la porte puis dit :

< Je vais me doucher, je reviens tout de suite. >

Hikaru s'éclipsa dans la salle de bain et commenca à se préparer. Alors qu'il se douchait et se réveillait peu à peu, il repensa aux révélations de Fumi le soir précédent. Elle avait tellement parlé, tellement révélé de choses à Hikaru... comme si elle avait voulu se décharger d'un poids en se confiant au jeune homme. Cependant, lui n'avait strictement rien dit sur son passé. Elle lui avait tout dit, et lui... rien. Mais c'était là un sujet bien trop difficile qu'il ne voulait pas révéler à la jeune fille. Ou en tout cas pas maintenant. Pas alors que Fumi avait juste fait ressurgir ses propres problèmes. Elle était trop fragile pour le moment. Trop blessée par la vie...

Hikaru se rhabilla. Il pensa un instant qu'il allait sûrement faire un détour par chez lui en allant à Tokyogakuen, histoire de se changer pour ne pas eveiller les soupçons. Et puis changer de vêtement ne serait pas non plus de refus... Le jeune homme se recoiffa rapidement. De toute évidence, ses cheveux étaient naturellement en bataille, mais cela lui allait bien. Alors Hikaru avait décidé de jeter l'éponge sur ce détail... Il sortit finalement de la salle et découvrit Fumi assise près de la table du Salon. Elle s'était occupée de préparer le repas. Le jeune homme la rejoignit et regarda un moment la table, couverte de nourriture en tout genre. Après avoir jeté un oeil en coin à la jeune fille, il dit :

< Tu n'avais pas à faire tout ça... Mais merci Fumi. J'ai peut-être bien fait de rester finalement> , ajouta-t-il avec un rire.

Puis, il s'assit à côté d'elle et lui souhaita un bon appétit. Pendant qu'ils commencaient tous deux à manger, Hikaru leva ses yeux vers Fumi puis demanda :

< Tu vas mieux ce matin ? Tu t'es effondrée vraiment très vite hier... ca m'a inquiété. >

Le jeune homme avait une mine soucieuse. Elle s'était donné du mal en préparant ce petit déjeuner alors qu'un semblant de fièvre devait encore l'occuper.

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