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 A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-

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Yutaro Okamoto
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Yutaro Okamoto


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MessageSujet: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeJeu 11 Mar - 1:12

    Le soleil venait à présent prendre place dans la pièce et ainsi à envelopper avec sa robe de luminosité tout les objets se mettant dans son chemin. Yutaro se réveilla sans trop lutter contre son sommeil, trouvant ainsi Shohei endormit à côté de lui. Un sourire se dessina sur ses lèvres, puis ses yeux se posèrent sur le torse nu du blond puis .... Écarquillant les yeux le jeune Okamoto se leva d'un bond, se vêtit d'une autre couverture puis coura dans la salle de bain. Tout lui revenait en mémoire. L'insomnie, sa marche jusqu'à un quartier bizarre où il percuta Shohei, les trois autres garçons, Kimura le sauvant, le bar/restaurant, Kimura qui boit encore et encore, et puis ... 

    Le Takara ouvrit plongea dans son bain chaud réfléchissant encore et toujours. Pourquoi avoir laisser Kimura prendre le contrôle de la situation? Pourquoi ne pas l'avoir repousser? La peur de sa réaction étant donné qu'il était "ivre"? Non, c'était bien trop facile comme "excuse". Non, ce n'était pas cela ... Enfonçant sa tête dans l'eau, le Prince espérait ne plus penser à rien. Et puis de toute façon, il avait tout oublié. Absoluement tout. Dommage? Peut être que ce n'était pas du tout ce mot qu'il fallait employé. Mais tout ce brumé dans la tête du Takara. Que dire? Que ne pas dire? Que penser? Qui croire? Le corps? La tête? Le cœur? Rien. Aucune réponses ne venaient pour résoudre ses questions de plus en plus nombreuses dans sa tête. Tête qui finira bientôt par exploser s'il n'arrêtait pas de se torturer l'esprit ou même de sortir sa tête hors de l'eau.

    Se tenant maintenant hors de l'eau, il s'habilla lentement et sortit de la salle de bain devenue maintenant un sauna. Ses pas l'arrêtèrent devant la chambre où y dormait Shohei. Il sourit de nouveau voyant le blond jesticuler, faisant certainement un mauvais rêve ou était il seulement réveillé mais lutté pour encore quelque minutes de sommeil en plus. Levant les yeux au ciel, le Trèsor se dirigea vers les fenêtres de la chambre et y baissa les stores. Ainsi la pénombre était au rendez-vous laissant croire à "l'endormis" qu'il faisait encore nuit. S'approchant doucement de celui-ci, Yutaro se baissa à sa hauteur et caressa ses cheveux blond qu'il avait tant aimé toucher toute cette nuit. Son sourire ne le quitté pas seulement, c'est avec un tout autre aspect qu'il apparut sur les lèvres du Takara. Ses yeux volés, le jeune Okamoto glissa ses doigts fins sur le visage de l'autre et y fit des petits tour pour finir sur son cou. 

      Et dire que toi tu as sans doute oublié ... N'est-ce pas malheureux de savoir ça? Ou bien tu t'en fiche.


    Sur ces mots, il embrassa le front du blond et ses doigts quittèrent son visage si dur, mais tellement doux. Fermant la porte dérrière lui, le Trèsor alla préparer le petit déjeuner comme à sa grande habitude, Shohei n'étant pas vraiment doué pour le culinaire. 

    Et puis encore ses pensées ... Jamais la paix. Le Takara se maudissait intérieurement de penser à plein de chose en même temps. Et puis Hina, que dira-t-elle si elle l'aprennait? Que se passera si Yuriko le sait aussi? Yutaro soupira de lasssitude. Jamais il n'aurait du demander à Shohei de le raccompagner, ils auraient dû en rester là ou même qu'il aurait du ramener son ami chez Yuriko. A vrai dire il n'en savait rien. Sa tête pivota furtivement dans tout les sens comme pour chasser toutes ses pensées. Soudain, le Takara se tourna vivement et aperçut -avec grande frayeur- le Takara Kimura qui se tenait juste derrière lui à une infime distance de leurs deux corps laissant tomber le bol qu'il avait entre les mains. 

      Go ... Gomen


    Après une furtif inclinaison, il se mît à genoux attrapant les quelques éclats de bol et les mits dans la poubelle. Avec son etourdissement et ses rêveries, le jeune Okamoto se coupa sur le doigt à cause des bouts qu'il avait vivement ramassé par terre. Joignant son doigt à sa bouche, il absorba son sang afin qu'il ne puisse pas plus couler. 

      Ano ... Tu m'as fait peur ... Je pensais que tu dormais encore. Bon ... Bon matin ...


    Le Takara Kimura se tenait toujours à sa hauteur, baillant pour montrer son manque de sommeil et l'envie de reprendre le lit ne le dérangerait en aucun cas. Alors Yutaro, baissa la tête quand soudain une phrase lui revint en mémoire, aussi brusque soit elle : «Yuta ... Aime-moi jusqu'à la fin des temps». Ces mots fit irruption aussi facilement dans sa tête qu'il se senti comme perturbé, choqué par ces phrases. Le Takara lui avait ainsi répondit par des baisers de plus en plus long avec toujours se désir du bout des lèvres. Sa tête se posa sur son torse comme il l'avait si bien fait pendant toute cette nuit dans ses bras. 

      Ano, Shohei ... Tu ne te rapel plus de rien ..? D'hier soir? De ce que tu as fait ..?


    Avant même de laisser réagir, le jeune Okamoto leva sa tête toujours collé son torse à celui qui restait un mur face à ses moments affectifs. Regardant Shohei dans le blanc des yeux, il appellait à la moindre parcelle de souvenir, de flash pour que Kimura se rappel. Alors que tout semblait fini, le jeune Okamoto espérait -sans vraiment savoir pourquoi- qu'il s'en souvienne. Mais ... Cela ne se fera jamais le cas. Ou bien se trompait il?


Dernière édition par Yutaro Okamoto le Dim 21 Mar - 17:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeVen 19 Mar - 21:36

La lune avait laissée place aux rayons lumineux de l’astre de feu. Toujours endormi, Shohei profitait des bras de Morphée. Néanmoins, cette nuit là, les bras de ce dieu avaient été durs. Le Trésor ne cessait d’enchainer les mauvais rêves, sans même pouvoir se réveiller. Yuriko… Elle était la personne principale de tous ses mauvais rêves. Elle le quittait.

Soudainement, Shohei ouvrit grand les yeux, se redressant violemment sur le lit. Passant une main dans ses cheveux, il soupira, inquiet. Yuriko… Maintenant qu’il l’avait obtenue, il en venait arriver que leur histoire se termine. Il ne comprenait pas pourquoi une telle chose ? Les actes de ses précédentes journées était si cruelles pour qu’il en vienne à imaginé les pires choses qu’il soit ? Ses yeux clignèrent, remarquant qu’en vérité, il ne se souvenait absolument de rien. Et cette chambre… Yutaro. Qu’es ce qu’il faisait ici ? Les yeux du Takara s’agrandirent. Il n’arrivait pas à comprendre, et encore moins à ce souvenir. Comment avait-il put revenir chez yutaro sans que lui-même n’en soit conscient ? L’alcool ? De plus, il ne se souvenait même plus de l’avoir rencontré dans la rue…

Il se laissa tomber sur le lit, toujours une main dans les cheveux. L’incompréhension, il avait horreur de cela. Qu’avait-il bien put se passer cette nuit là ? Puis Shohei décida de sortir des draps. Se levant, il eut un énorme frisson. Ce contemplant entièrement, une autre surprise le frappa. Il était complètement dénudé. Ses yeux s’écarquillèrent au maximum, et le tournis le gagna. Se rasseyant sur le lit, il essaya encore de se souvenir mais en vain. Comment se pouvait-il que Shohei Kimura, accompagné de plus d’un garçon, est pu dormir nu sous les draps ? Tout ceci l’agaçait , mais se fut tout de même avec peine qu’il sortit complètement du lit afin de trouver réponses à ses questions.

Il enfila alors un simple jean et se dirigea dans la pièce centrale de l’appartement d’Okamoto. Ses pas était moue du à son réveil plutôt précipité et animé. Arrivant derrière le plus jeune, ce dernier se retourna et, à la vue de son ainé, échappa par surprise le bol qu’il tenait entre ses mains.


« Go ... Gomen »



Un sourcil ce arqua sur le visage de Kimura. Yutaro lui, s’inclina furtivement avant de ramasser les éclats de bol étaler sur le sol. Pourquoi un comportement si étrange ? Shohei commençait vraiment à prendre peur. Qu’avait-il bien put faire à son prince ? Le battre une nouvelle fois ? Et pourquoi ne s’en souvenait-il pas ?

Plonger dans ses pensées, il ne porta aucune attention au plus jeune agenouiller sur le sol. Un petit « Ite » le sortit de sa rêverie. En effet, Yutaro venait de se coupé le doigt avec un bout de verre. Ceci ne manqua pas de faire lever les yeux du plus grand vers le plafond, l’étourdissement du prince ne changerait certainement jamais.


« Ano ... Tu m'as fait peur ... Je pensais que tu dormais encore. Bon ... Bon matin ... »



Shohei se tenait toujours à sa hauteur, baillant aux corneilles. Toute cette précipitation et cette angoisse l’épuisait de bon matin. Portant une main dans son cou afin de le gratter, il observa Okamoto qui baissa soudainement la tête. De nouveau, le sourcil du trésor ce arqua. Que se passait-il bon sang ? Tout ceci n’avait aucun sens pour lui. La tête de Yutaro se posa sur le torse de Shohei - garçon qui ne comprenait strictement plus rien- et ferma lentement les yeux.


« Ano, Shohei ... Tu ne te rapel plus de rien ..? D'hier soir? De ce que tu as fait .. ? »




Les yeux du Takara se froncèrent. Non, il n’avait aucun souvenir, mais tout ceci ne faisait que l’inquiété, l’angoisser. Qu’avait-il put bien faire pour que le comportement de Yutaro devienne si étrange ? De plus, ce dernier planta son regard dans celui du blond. Y cherchant certainement une parcelle de souvenir, mais il pouvait toujours espérer… Shohei avait bel et bien tout oublié.

Soupirant, le plus grand l’attrapa par les épaules et le recula. Il n’arrivait à comprendre se qu’il se passait et cela le perturbait. De plus, le regard du Prince ne ressemblait plus à ceux qu’il avait put lui adresser auparavant. Non, il y avait une autre expression dans celui-ci, que le Trésor n’arrivait pas à déceler.




« Je ne me souviens de rien, ne me regarde pas comme ça »




Il baissa la tête et se retourna. Il donnait une nouvelle fois son dos aux yeux du petit Prince. Mais, il n’avait plus que cela à lui offrir, et de plus, il ne voulait voir les yeux déçu de son ami. Néanmoins, bien qu’il ne sache se qu’il y avait put se dérouler, tout ceci ne semblait pas être si négatif pour lui. Mais qu’es ce que ceci pouvait être ?

Soudainement, Shohei sentit que Yutaro enroula ses bras autour de son ventre, se collant, posant sa tête sur son dos. Yuta espérait-il encore qu’il se souvienne ? Pourtant, le Trésor avait beau essayer, mais rien ne lui revenait. Il posa alors instinctivement une main sur l’une de celle du Prince, baissant la tête.




« Yuta… qu’ai-je fais pour te rendre ainsi ? Effectue un geste qui pourrait me faire comprendre, ou m’aider à me souvenir. »




Se retournant vers le Prince, les yeux de Shohei brillaient de tristesse. Il voulait également se souvenir. Ceci semblait si important pour Yutaro, qu’il le voulait. Mais sans même si attendre, le Prince Okamoto attrapa le visage de Kimura entre ses mains et posa ses lèvres sur les siennes. Les yeux de Shohei restèrent littéralement ouvert, complètement surpris de cet acte.

Puis, un bruit de porte se fit entendre… La porte d’entré venait de s’ouvrir sur eux qui était en pleine ligne de mir. Shohei se retira instinctivement et posa ses yeux sur les deux personnes qui se trouvaient à l’entrer… Hina et… Yuriko. L’angoisse monta immédiatement en Shohei, voyant le regard abattu mais dur de Yuriko. Il se rapprocha mais elle lui hurla de rester où il se trouvait. Alors il ne bougea plus.




« Yuriko se n’est pas ce que tu crois, je n’ai rien fait pour une fois je te jure. Je, ne me souviens complètement de rien. Yutaro dit quelques choses, c’est toi qui m’a embrasser si soudainement. »
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Yuriko Chizumu
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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeMer 24 Mar - 19:39

Debout à 6Heures. Sourcil levé. Curieux sentiment au sein de la poitrine.

Yuriko s’extirpa de son lit et le premier geste qu’elle effectua, une fois hors de son cocon de soie, fut de diriger sa main vers le téléphone. Pas d’appels, mais … énormément de messages. Parcourant rapidement l’ensemble des messages, elle ne vit rien qui l’intéressa et le jeta sur son lit, avant de s’immobiliser. Réflexion faite …

Se retournant, l’héritière sauta dans son lit et attrapa le téléphone. Composant le numéro, qu’elle connaissait par cœur, ses doigts frôlèrent les touches. La personne à l’autre bout du fil ne tarda pas à … déclencher son répondeur. Yuriko fronça les sourcils. Elle n’aimait pas ça, surtout qu’elle savait pertinemment qui l’appelait.

« Hina … Je sais très bien que tu sais que c’est moi. Que tu le veuilles ou non, je viens te chercher et te faire sortir. Dans 10minutes je te veux prête. »


Rejetant le téléphone, elle se mordit la lèvre. Hina n’avait pas pour habitude de filtrer ses appels comme ça. Il y avait quelque chose qui clochait. Et cette chose, elle pressentait trop bien sur quoi elle portait …

« Yutaro Okamoto, dit-elle dans un soupir. »

Qu’elle le veuille ou non, Yuriko irait la chercher et la faire sortir de son appartement ou elle restait dans cette ambiance solitaire. Au contraire d’elle, Hina avait pour sale manie de se morfondre … seule. Nouveau soupir en se dirigeant vers la salle de bain.

L’eau chaude finit de la réveiller et c’est décidée que la Missy dévala les marches du grand escalier. Elle n’était sans doute pas la championne en relations humaines, mais elle savait pertinemment qu’on ne résolvait pas un problème sans en parler. Alors, coup bas ou pas, elle l’emmènerait chez le Trésor.


Yuriko trainait presque son amie dans les rues de Tokyo. Cette dernière rechignait un peu à l’idée de s’immiscer dans l’appartement du Trésor. Mais après tout, que pouvait-elle faire d’autre ? Au lycée, ils n’étaient pas censés être ensemble. Du coup, ils s’évitaient plus qu’autre chose. Et Okamoto, de son côté, n’avait pas l’aire très impliqué dans leur relation. Alors autant jouer carte sur table, une bonne foi pour toutes.

Néanmoins, Hina la suivait et plus elle avançait, moins Yuriko avait à tirer sur le bras de son amie. D’autant plus qu’elle ne savait pas où habitait ce cher Okamoto.

« Tu verras Hina, si ça se trouve, il est juste timide. Ou mieux, la Missy s’arrêta un instant, la main sur la bouche, le sourire sur les lèvres. Il n’est jamais sorti avec une fille. »


La Missy se mit à éclater de rire, provoquant l’attention de quelques passants. L’idée lui partu hilarante et elle rejoignait Hina qui l’étudiait avec surprise. Attrapant son bras, elles continuèrent leur marche.

« ça serait drôle. Tu ne trouves pas ? Hina Satomi, vous avez l’honneur d’être la première femme à prétendre avoir une relation avec Yutaro Okamoto. »

Elle rit de nouveau et les deux amies arrivèrent enfin devant un grand immeuble. Hina s’immobilisa un instant et Yuriko devina qu’il s’agissait de l’immeuble où résidait Okamoto. Sourcil froncé, elle attrapa plus fermement son amie et entra dans le hall.

Hina guidait Yuriko, mais d’un air de moins en moins serein, comme si elle craignait de déranger le jeune homme (ou serait-ce qu’elle pressentait quelque chose ?).

« Allons Hina ! Me dis pas que d’entrer chez Okamoto te fais peur ! »

Elle soupira et leva le bras pour sonner quand son bras s’immobilisa soudain. Penchant la tête, elle discerna une lumière entre … Elle poussa la porte qui s’ouvrit sans difficulté. Secouant la tête, elle posa à nouveau son regard vers Hina, qui semblait ne pas apprécier ces concours de circonstances fortuites.

« Y’a pas à dire, les hommes ne sont pas prudents. Mais peut-être qu’Okamoto attendait ta venue. »


Plissant les yeux dans une grimace moqueuse, elle entra prestement dans l’appartement de celui qu’on appelait Prince à Tokyo Gakuen. Yuriko alla s’annoncer quand elle se retint à la dernière seconde. Refermant la bouche qui n’avait émit aucun son, elle sourit. C’était plus drôle de rentrer à l’improviste.

Tout en ôtant ses chaussures, Yuriko entendit des voix. D‘abord faible, elle ne les reconnut pas. Mais elle savait qu’il y en avait deux. Tendant un peu l’oreille (décidément, qui aurait cru que cette Yuriko Chizumu était une telle indiscrète ?), elle prêta plus d’attention quand elle reconnut la seconde voix : Shohei.

Agitant la main entre elle et Hina pour lui faire signe d’avancer doucement, les deux jeunes filles refermèrent la porte et avancèrent dans le couloir. Une chose était sûre, Yuriko était la seule qui s’amusait comme une folle. Hina, elle le sentait, avait envie de partir.

« … Ou m’aider à me souvenir. »

Ça avait l’air de venir de pas très loin. Visiblement, Okamoto et Shohei avaient l’air en très grande conversation. Ralentissant sa marche, Yuriko se demanda si elle devait faire preuve d’indiscrétion. Hina arriva derrière elle et la voyait hésiter. Mais maintenant qu’elles étaient là, elles n’allaient pas rebrousser chemin de sitôt. Ce serait trop bête …

La Missy s’apprêta à se manifester, mais sa bouche ne put, à nouveau, plus émettre aucun son. Cette fois-ci, ce n’était pas par souci de discrétion. Elle avait juste le souffle coupé tant ce qu’elle venait de voir l’avait perturbé. Intérieurement, elle ne pu même pas formuler ce qui venait de se produire. Elle s’interdisait même de repasser la scène dans sa tête.

Shohei Kimura … Yutaro Okamoto. C’était leurs lèvres qu’elle venait de voir se rejoindre.

Shohei, l’ayant vu, s’éloigna vivement de l’autre Trésor et tenta de se rapprocher de la jeune fille. Par simple reflex défensif, Yuriko lui hurla de ne pas bouger. Sa propre voix lui paraissait si étrangère. D’où lui venait cette soudaine colère, elle qui ne s’emportait presque pas ?

« Yuriko ce n’est pas ce que tu crois, je n’ai rien fait pour une fois je te jure. Je ne me souviens complètement de rien. Yutaro, dis quelque chose ; c’est toi qui m’a embrassé si soudainement. »


Yuriko plaça ses deux mains sur ses oreilles. Tout ce qu’il disait ne lui donnait que plus l’envie de hurler. Un mouvement à côté d’elle la fit réagir. Hina …

« Hina !! Matte ! »


Elle aurait pu la retenir, l’empêcher de partir. Mais son bras retomba le long de son corps. Après tout, qu’aurait-elle bien pu faire, ici ? Yuriko s’en voulait de l’avoir obligé à venir jusqu’ici.

Okamoto passa devant elle. Mais cette fois-ci, son bras réagit plus vite que son cerveau. Attrapant le bras du jeune homme, elle le repoussa en arrière et se plaça entre lui et la porte, l’empêchant de passer.

« Je peux savoir ce que tu comptes faire ?! Je ne te laisserais pas blesser mon amie une fois de plus. T’en as assez fait ! Quand je pense que j’ai été assez bête pour te laisser une chance. J’aurais jamais dû t’écouter. A la première occasion, tu fais n’importe quoi ! »


Yuriko parlait de plus en plus fort, à tel point que sa gorge lui fit mal. Elle n’avait pas l’habitude de s’emporter autant. Mais cette situation la mettait hors d’elle. Mais bien plus qu’à Okamoto, c’était sur elle qu’elle s’énervait le plus, pour avoir doublement fauté. Fixant son regard sur l’autre jeune homme, elle sentit tout le poids de son humiliation lui peser sur les épaules. Et dire que quelques jours auparavant, elle lui avait avoué …

« Et je me dégoûtes moi-même d’avoir fait d’autres erreurs. »

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Hina Satomi
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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeSam 27 Mar - 11:34

    Les jours étaient longs depuis quelques temps pour Hina... Interminables. La jeune fille n'avait plus le goût à grand chose, et se plaisait à errer en ville lorsqu'elle avait besoin de changer d'air. Le reste du temps, elle voyait Hanako et Yuriko - quoique de moins en moins souvent - ou bien restait chez elle... Il n'y avait pas mille raisons à son était d'esprit. Une seule : Yutaro.


    « Hina … Je sais très bien que tu sais que c’est moi. Que tu le veuilles ou non, je viens te chercher et te faire sortir. Dans 10minutes je te veux prête. »


    La jeune fille ne daigna pas tendre le bras pour décrocher le téléphone. Le visage plongé dans le drap de son lit, elle ne bougea pas. Cela devait faire une heure qu'elle était ainsi, réveillée mais ne souhaitant rien faire d'autre que rester là... Cependant, devant l'avertissement de son amie, avait-elle le choix... ? De gré ou de force, Yuriko la tirerait de son appartement, comme elle l'avait dit. La tête embrumée, Hina se leva et se dirigea sans détour vers la salle de bain. Elle resta songeuse pendant 5 bonnes minutes dans sa douche, faisant couler l'eau à flot sans réellement s'en rendre compte. Puis, la jeune fille termina de se préparer mais ne mangea pas.


    ...


    Dix minutes plus tard, la Missy se retrouva presque tirée par son amie dans les rues tokyoïtes. Elle ne disait rien, se contentant juste de la suivre. Il ne fallut pas longtemps à Yuriko pour révéler leur destination...


    « Tu verras Hina, si ça se trouve, il est juste timide. Ou mieux, il n’est jamais sorti avec une fille. »


    Totalement inespéré. Jamais sorti avec une fille ? Yuriko se rendait-elle compte qu'elle parlait du Trésor le plus convoité ? Mais là n'était pas la question. Ce n'était pas une question de timidité. Yutaro n'avait jamais été timide avec elle. C'était... autre chose. Alors que Hina ne disait toujours rien, son amie se mit à rire de ses propres paroles. Les deux jeunes filles continuèrent leur chemin, jusqu'à arriver devant la maison de Yutaro. La rue était parfaitement calme. Finalement, elles arrivèrent devant la porte et Yuriko lanca en plaisantant :


    « Allons Hina ! Me dis pas que d’entrer chez Okamoto te fais peur ! »


    « Iie... »


    Le premier mot que Hina osa adresser à son amie depuis qu'elle était venue la chercher. En même temps, Yuriko stoppa net son geste pour tenter quelque chose de plus " amusant " : s'introduire dans la maison sans bruit. A présent, Hina était totalement réticente à pénétrer dans l'appartement, sans qu'elle sache pourquoi. Yutaro l'avait évité depuis l'incident avec Yuriko et depuis, Hina ne savait plus ni quoi penser, ni quoi faire. Prétendre que tout était redevenu à la normale... c' était bien loin des pensées de la Missy. Perdue dans ses pensées, la jeune fille fut interrompue par la voix... de Shohei ? Que pouvait-il faire là ? Yuriko était-elle au courant, elle ? Son amie n'avait pas l'air suprise en tout cas... cependant, Hina n'eut pas le temps de réfléchir à deux fois.


    Shohei. Yutaro. Le souffle se coupa dans la poitrine d'Hina. Pourquoi... poirquoi fallait-il qu'à chaque fois qu'elle tente de retrouver le Trésor, pourquoi fallait-il qu'il soit dans cette situation ? Yuriko, maintenant Shohei... Kimura cria des mots à Yuriko qu'Hina ne perçu même pas. Sa tête lui faisait mal, et la jeune fille se sentait envahie par un sentiment dévastateur. Sa vue se brouilla rapidement, et une larme deferla la pente de sa joue. Rapidement, Hina l'essuya du revers de la main, mais ce fut vain. Non. Elle ne voulait pas pleurer. Pas devant lui. Elle ne voulait ni lui montrer sa faiblesse, ses sentiments. Elle voulait juste partir. Loin... loin d'eux. De cette histoire, de ces problèmes. Elle voulait fuir. Sa gorge était bloquée par son envie irrépréssible de fondre en larmes. * Retiens toi. Retiens toi. * Suffoquante, elle n'entendit pas le " Matte ! " de Yuriko. Elle se retourna juste et sans avoir jeté un seul regard à Yutaro depuis le début, elle quitta l'appartement, sans prendre la peine de fermer la porte derrière elle. Ses talons claquaient inexorablement sur la pierre froide, de façon précipitée. Rentrer à pied, prendre un taxi... qu'importait ? La Missy choisit pourtant la seconde possibilité. C'était un moyen plus sûr de rentrer chez elle en bon état...ou presque.
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Yutaro Okamoto
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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeMar 30 Mar - 22:05

    Comme si tout était figé. Plus rien animé la pièce et les personnes ne bougèrent guère laissant le silence se placer dans la cuisine. Puis, un geste, un mouvement de la part du blond. Il se tourna vers le salon faisant entendre sa voix.

      Je ne me souviens de rien, ne me regarde pas comme ça


    Le plus petit serra les poings comme pour montrer son agacement. Faisant la moue, il ne pouvait comprendre pourquoi Shohei pouvait paraitre distant. Un simple regard vers le Prince ne lui ferait en aucun cas mal. Cependant, tout cela en venait à une paine perdue. Kimura ne se souvenait de rien et ne se souviendra jamais de la nuit passée. 

    Le dos si bien dessiné du plus grand attira le plus petit vers lui enroulant ses bras autour de son ventre. Il ne pensait plus à rien, juste à lui. A ce Shohei Kimura qui se braqué dés à présent à chaque touché du jeune Okamoto. En effet; "l'enchantement" était bel et bien partit en fumée. Maintenant, ce n'était que Yutaro qui pouvait se rattacher à ses souvenirs, ses images, ses touchés. Les oubliés? Les gardés? Le choix en était bien dur. 

    Soudain, la main du blond sur sa main le fit s'extirper de ses pensées. Souriant timidement, Yutaro était apaisé de ce geste. Un contact, doux, réchauffant le cœur. 

      Yuta… qu’ai-je fais pour te rendre ainsi ? Effectue un geste qui pourrait me faire comprendre, ou m’aider à me souvenir.


    Qu'avait il fait? L'inpensable. Shohei se tourna vers le Prince, noyant son regard emplit de tristesse dans celui de Yutaro qui reflechissé à toute allure. A vrai dire, il se débattait intérieurement. Agir? Ne pas agir? Quel choix prendre ... Neantmoin le Takara Okamoto maintenait son regard vers celui du blond qui semblait perdu, cherchant a comprendre. La balance avait livrée justice. Pourvus que ce choix ne le brise pas ...

    Le Prince attrapa le visage de Kimura l'approchant vers son visage puis ... Scella ses lèvres sur les siennes. Ses lèvres si douce ... Comment s'en séparer? Et pourtant, le jeune Okamoto s'était juré de ne plus les embrasser. Mais au diable les jurons, place aux envies. Ou peut être pas ...

    Yutaro se sentit éjecté de son étreinte stoppant tout contact. Déboussolé, le Prince vit Kimura bougé les lèvres comme s'il s'adressé a quelqu'un ... Seulement son interlocuteur n'était pas Yutaro. Tournant doucement sa tête vers l'interlocuteur ... Ou plutôt l'interlocutrice aux visages très connus pour le jeune Okamoto et aussi pour Kimura, il ecarquilla les yeux voyants ce qu'il avait bien pût faire. Tout ce qui se passé était de sa faute ... 

    Réfléchissant un peu plus pour voir l'autre personne derrière Yuriko, il se redressa vivement. Hina. Impossible. Pourquoi était elle là? Et son regard ... Son regard si triste, annéantie. Qu'avait elle? La question ne se posé pas. Tout mais pas elle. Le cœur du Prince manquât un battement. 

      ... Yutaro dit quelques choses, c’est toi qui m’a embrasser si soudainement.


    Pivotant sa tête vers Shohei puis vers Hina, il nia de la tête s'approchant d'elle mais fit vite retenue par Yuriko. Impuissant il la vit tourner les talons faisant retentir ses talons. Chaque sonorisation de ses talons lui fit mal au cœur. Pourquoi avait il fait ça ... Yutaro se laissa pousser vers l'opposé de la porte. Yuriko voulait des explications, ça c'était sur et certain.

       Je peux savoir ce que tu comptes faire ?! Je ne te laisserais pas blesser mon amie une fois de plus. T’en as assez fait ! Quand je pense que j’ai été assez bête pour te laisser une chance. J’aurais jamais dû t’écouter. A la première occasion, tu fais n’importe quoi !


    Les mots poignardés le jeune Okamoto plus profondement de plus en plus qu'elle parlait. Il lui laissait dire ces paroles car elle n'avait pas tord. Non, elle avait tout à fait raison. Seulement, Yutaro se préocupé à Hina. Toutes ses pensées étaient pour elles. Il priait pour qu'elle les entende. Pourvus qu'elle les entende ... 

      Et je me dégoûtes moi-même d’avoir fait d’autres erreurs.
     

    Après ces paroles, le Takara tenta une fois de plus de quitter la pièce. Hina l'inquitté bien plus que les propos sanglante de la Missy. Mais celle ci ne manqua pas de relexe et rattrapa encore le jeune Okamoto. Alors qu'il se laisser emporté vers l'arrière, il stoppa tout mouvement et attrapa le bras fins de la jeune fille, plongeant son regard dans le sien. La poussant sur contre le mur. Sa gorge lui brûlait, ses pensées ne criait qu'Hina, ses jambes ne voulait que le diriger vers elle. Hina.

      J'ai embrassé Sho pour une simple et bonne raison. Seulement je me suis trompé sur toute la ligne. Le blâmer ne servira a rien a part te ronger encore plus. Mais je ne suis pas là pour te donner des leçons car j'en ai moi même besoin. Au début ... Au début je me disais que Shohei savait ce qui s'est passé mais bon ... L'erreur est humaine. Il avait trop bu, j'étais complétement sobres. Il a ouvert le jeu et je n'ai fait que foncer dedans avec l'espoir qu'il sache ce qu'il fait ...


    Qu'elle comprenne ou pas l'importait peu, tout ce qu'il voulait c'était sortir de cet appartement qui ne faisait que l'éttoufer. Tournant le dos à Yuriko, le Takara Okamoto se dirigea vers Kimura. Arrivé à sa taille, le plus petit attrapa la ceinture du plus grand sur le côté, il lui susurra au creux de l'oreille.

      Dès maintenant je ne me ferais plus aucun espoir. Je ne peux même pas t'aimer jusqu'à la fin des temps; tu ne me donne même cette oportunitée. Tu mens comme tu respire Kimura.


    Effecutant une légère caresse sur la marque faite par les soins du Prince lui-même, puis ses lèvres embrassèrent la joue du blond comme pour signifier qu'il n'était pas du tout enervé. Il jetta un regard en biais à Yuriko puis disparut dans la chambre attrapant des vêttements et se chaussant. Il était temps de partir. Il prit son menteau et fut plus rapide que la Missy, sortant tout en claquant la porte derrière lui. Sa main tarda sur la poignée. Et si elle ne revenait plus... Et si il ne lui adressé plus la parole ... Le Prince ferma un instant les yeux puis couru vers la cage d'ascenceur. Enfin dedans, il laissa guider ses doigts sur les touches de son portable. Mettant son portable a son oreille, les tonalitées le stressé de pire en pire. Qu'elle décroche, qu'elle décroche, qu'elle dé ...

      Hina ?!


    Puis plus rien. Elle avait raccroché. A peine l'ascenseur avait ouvert ses portes qu'il se précipita dehors. Ses pieds le guidèrent en direction de l'appartement de celle que son cœur appellait. Il avait beau s'être ramassé sur toute la ligne, il ne désirait qu'Hina maintenant. Il voulait la revoir sourire, il voulait la revoir rire, il voulait qu'elle sente encore son odeur. Son Prince ne voulait que retrouver sa Princesse égarée. Il lui ferait tout oublier, il le fallait. Mais pas pour lui.
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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeMer 31 Mar - 22:42

Shohei semblait comme déconnecté de la réalité. Yutaro, Yuriko, Yutaro, Hina, Yuriko. Il ne comprenait plus se qu’il se passait. Ce baiser, puis ces regards. Il ne percevait plus rien, seulement le visage de Yuriko attrapant de ses mains ses deux oreilles. Qu’avait-il put se passer ? Ou plutôt qu’avait-il encore déclencher ? Cette question l’effraya. Ne pas se souvenir d’un acte passer, de plus avec Yutaro… Il allait jusqu'à imaginer le pire.

Le Trésor n’entendit même pas la seconde partir, complètement déboussoler. Hina… Il avait pourtant espéré tisser des liens d’amitié entre eux, mais ces pensées la pouvaient délibérément sortir de sa tête. Comment pouvait-il encore espéré ? Espéré que Hina et lui deviennent amis, ou encore pire, espéré que Yuriko fasse abstraction de tout ceci, qu’elle ne voit ceci comme un simple et pure accident.

Un mouvement retint son attention. Yutaro. Il venait de partir à la poursuite de Hina, ou du moins venait d’essayer. Mais il fut rapidement rattraper par la Missy Chizumu, qui le poussa en arrière, se plaçant entre la porte et lui empêchant tous échappatoires.


« Je peux savoir ce que tu comptes faire ?! Je ne te laisserais pas blesser mon amie une fois de plus. T’en as assez fait ! Quand je pense que j’ai été assez bête pour te laisser une chance. J’aurais jamais dû t’écouter. A la première occasion, tu fais n’importe quoi ! »


Le Trésor Kimura ne bougeait pas d’un pouce. Ses yeux étaient rivés sur les deux autres personnes restantes. Sa vision était pourtant flou, ses oreilles bourdonnaient. Il avait eu peine à décernés les paroles de Yuriko. Mais ses prochains mots, il les entendit très clairement.


« Et je me dégoûtes moi-même d’avoir fait d’autres erreurs. »


Le visage de la Missy était rivé en direction du sien. Shohei s’avait pertinemment se que cette phrase voulait dire. Erreur d’avoir encore eu fois en lui, d’avoir encore espéré que tout les deux, ceci aurait put marcher. Ce fut comme un poignard qui transperça le cœur du Takara. Un mal entendu, Un mal entendu ! Ces mots ne faisait que se répété dans sa tête. Car en réalité, il n’était question que de cela. Simplement quelques jours, et tout fini par basculer… Serait ce éternellement ainsi ?

Yutaro tenta une nouvelle fois encore de s’échapper de la pièce, mais la demoiselle avait de trop bons réflexes et vint de nouveau à le rattraper et l’envoyer en arrière avant que le garçon attrape fermement son bras fin, plongeant son regard dans le sien.

« J'ai embrassé Sho pour une simple et bonne raison. Seulement je me suis trompé sur toute la ligne. Le blâmer ne servira a rien a part te ronger encore plus. Mais je ne suis pas là pour te donner des leçons car j'en ai moi même besoin. Au début ... Au début je me disais que Shohei savait ce qui s'est passé mais bon ... L'erreur est humaine. Il avait trop bu, j'étais complétement sobres. Il a ouvert le jeu et je n'ai fait que foncer dedans avec l'espoir qu'il sache ce qu'il fait ... »

Les yeux de Shohei s’agrandir, espérant que ce qu’il avait compris à travers ses mots ne soit pas ce qu’il pensait si clairement. Yutaro, lui, ici, ivre… Tout ceci étaient complètement impossible, sortant de la réalité. Mais à travers cette phrase, il n’avait vue que l’image de Yuta et lui entrain de coucher ensemble. Ses yeux clignèrent plusieurs fois à la suite, mais rien à faire, cette image restait devant ses yeux. Il n’arrivait à y croire, ceci n’était pas possible, dépassait l’impensable.

Il aperçut Yutaro se défaire de l’emprise de la jeune fille, ainsi que s’avancer en sa direction. Secouant la tête de chaque cotés, Shohei sentit le plus petit l’attraper par la ceinture, le faisant se pencher en sa direction.

« Dès maintenant je ne me ferais plus aucun espoir. Je ne peux même pas t'aimer jusqu'à la fin des temps; tu ne me donne même cette oportunitée. Tu mens comme tu respire Kimura. »

Le Prince effectua une légère caresse sur le cou du blond puis vint poser ses lèvres sur sa joue. « Tu mens comme tu respire Kimura » Ses mots venaient à se répété à leur tour dans sa tête. Plus rien ne concordait, tout ce mélangeait. En quoi avait-il menti ? Et d’où venait cette histoire de l’aimer jusqu'à la fin des temps ? On aurait vraiment put croire que Shohei Kimura était entrain de perdre les pédales.

Yutaro ne laissa le temps à personne de s’exprimer qu’il s’habilla et sortit immédiatement de l’appartement. Laissant Shohei seul face à… Yuriko. La Jeune fille fixait le mur, de profil à lui. Ses poing étaient serrés, complètement. Tout ceci exprimait que si Shohei avait le malheur d’ouvrir la bouche, il serrait vite remit à sa place. Mais alors que faire ? Il ne pouvait bouger, ne pouvait parler, que faire ? Il ne comprenait même pas la moitié de tout ce qui était entrain de se dérouler, à quoi bon ? Mais Yuriko… Il ne voulait pas être séparé d’elle. Se baiser, il n’avait aucune signification à son égard. De la pure connerie, c’était tout ce que s’était.

Sa bouche s’entrouvrit, puis émit un son faible, mais elle se referma. En vérité, il ne trouvait rien à dire. De plus, Il venait de s’apercevoir d’une chose, c’est que Yuriko n’était pas partiellement la personne qui causait sa souffrance, non en vérité elle n’y était pour rien. Il était le seul et l’unique à se faire souffrir. Enchainant ânerie sur ânerie. Il ne valait pas mieux qu’un grain de sable. Mais avant tout, il fallait que l’un d’entre eux parle.


« Yuriko je… Je sais que tu ne doit certainement pas avoir envie de m’entendre ou même de m’écouté mais, je ne sais rien, je suis aussi indécis que toi à cet instant. Ce qui à put se passer… Je n’en aie vraiment aucun souvenir, aucune image… rien… c’est le néant… »


Yuriko tourna son visage en sa direction. Son visage dépité, énervé. Un mélange de sentiments rendant l’accumulation indéchiffrable. Elle devait le croire, même si cette nuit là, n’avait certainement pas été l’une des plus rêver de Shohei Kimura. Tout ce qu’il avait en tête c’était Yuriko.


« Je doit avoir le don de tout foutre en l’air… »

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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeJeu 1 Avr - 21:17

Okamoto tenta une nouvelle fois de passer devant elle, dans le but égoïste de retrouver Hina. Mais Yuriko ne voulait pas le laissait la rejoindre, la blesser. Mais ce qu’elle craignait plus que tout, c’était se retrouver avec Shohei… L’attrapant une nouvelle fois, elle sentit cette fois-ci de la résistance. Le Trésor se braqua et l’attrapa à son tour. La seconde d’après, elle sentait le mur heurtait son dos. Leurs regards se croisèrent. Un instant, toute sa haine passa dans ses yeux. Elle voulait lui faire de la peine, le blesser comme il venait de le faire dans le cœur d’Hina … Dans le sien …

« J'ai embrassé Sho pour une simple et bonne raison. Seulement je me suis trompé sur toute la ligne. Le blâmer ne servira à rien à part te ronger encore plus. Mais je ne suis pas là pour te donner des leçons car j'en ai moi même besoin. Au début ... Au début je me disais que Shohei savait ce qui s'est passé mais bon ... L'erreur est humaine. Il avait trop bu, j'étais complètement sobre. Il a ouvert le jeu et je n'ai fait que foncer dedans avec l'espoir qu'il sache ce qu'il fait ... »


Les mots de plus en plus durs heurtèrent Yuriko. Avait-il seulement conscience de ce qu’il disait ? Savait-il au moins les coups de poignards qu’il lançait ? Evidemment que non. A travers ces mots, il ne blâmait que les autres, il ne pensait, une fois encore, qu’à lui-même. Incapable de reconnaitre ses torts, il disait « donner des leçons » à la jeune fille ? L’instant d’après, ses yeux lancèrent des éclairs. Elle n’avait qu’une envie, c’était de l’éjecter au loin d’elle. Sa seule vue, son toucher même l’écœurait.

Okamoto la relâcha et elle manifesta du dégoût. Lui tournant le dos, il se dirigea vers Shohei. Serrant le poing, Yuriko avait envie de le ruer de coup. Mais elle contrôla sa soudaine pulsion, sachant pertinemment que ce n’était pas à elle d’avoir ce plaisir là. Pendant qu’il se rapprochait de l’autre, elle se demanda ce qui avait bien pu se passer entre ces deux là. Pour elle, ils paraissaient, surtout le Prince, très clair quant au déroulement de la soirée. Mais ce qui l’intriguait, c’était le pourquoi. Jamais la Missy n’aurait soupçonné que les Trésors dépassaient autant la convenance. Elle les supposait plus extraverti que tout ceux de Tokyo Gakuen, comme toute progéniture de la classe supérieure, mais de là …

Yuriko n’entendit pas ce que Okamoto susurrait à Shohei. Mais elle ne voulu pas en savoir plus et détourna la tête. Comment osait-il entreprendre un tel acte, juste après qu’ils aient été surpris ? Okamoto dépassait l’entendement.

Les yeux rivés sur le mur, Yuriko vit une forme bouger et quitter la pièce. Malgré elle, ses yeux s’embuèrent et des images de sa dernière nuit passée avec Shohei lui revinrent en mémoire. Mais ces images se brouillèrent et laissèrent place au baiser qu’elle venait de voir. Maudissant sa stupidité et sa faiblesse, elle resserra le poing et fixa plus fermement le mur, s’obligeant à contrôler le trou béant de sa poitrine qui tentait de faire surface.

« Yuriko je… Je sais que tu ne dois certainement pas avoir envie de m’entendre ou même de m’écouter mais, je ne sais rien, je suis aussi indécis que toi à cet instant. Ce qui a pu se passer… Je n’en aie vraiment aucun souvenir, aucune image… rien… c’est le néant… »


Mais plus il parlait, plus sa colère et sa peine se faisaient plus grande. Alors …

Qu’il se taise. Qu’il se taise.

Mais malgré elle, son visage se tourna vers lui. Elle le sentait hésiter, chanceler. Savoir s’il fallait avancer ou non. Elle ne le savait pas elle-même. Et pourtant … S’il s’avançait, Yuriko sentait bien qu’elle ne pourrait retenir ce trou qui grandissait de plus en plus. Elle le sentirait éclater. Mais elle sentait aussi qu’elle avait besoin des bras de Shohei. Ses yeux se posèrent sur lui, mais ils n’exprimaient rien de concret. Un mélange d’émotions qui circulaient dans ses pupilles humides. Le souvenir amer de ses mots, cette nuit-là, lui revinrent :

Je t’aime, Shohei.

« Je dois avoir le don de tout foutre en l’air… »


Clignant des yeux, Yuriko sentit sa limite arriver à son terme. Se détachant promptement du mur, elle pivota et marcha rapidement. Elle savait qu’elle ne pourrait aller bien loin, mais peu importe. Du moment qu’il ne voyait rien …

Claquant la porte, de ce qui lui semblait être la salle de bain, elle se plaqua contre elle et glissa. Yuriko retenait désormais difficilement les larmes qui traversaient ses joues. A ces pleurs se joignirent bientôt la douleur aigre de la gorge et ses sanglots lui parurent si bruyants, si détestables qu’elle plaqua ses deux mains sur sa bouche, étouffant ses plaintes.

« Pourquoi est-ce qu’il faut toujours que ça fasse si mal ? »


Yuriko qui avait l’habitude de se montrer forte, autoritaire et poignante. Aujourd’hui, elle ne ressemblait en rien à cette Missy qu’elle désirait tant retrouver. Et au fond d’elle, cette voix incessante murmurait sadiquement dans le creux de son oreille. Cette voix, elle ne la connaissait que trop bien. Ce rire clair et cruel. Cette intonation cinglante qui pense tout savoir.

Sa propre voix.

« Je te l’avais bien dit. »

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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeDim 4 Avr - 21:20

Les yeux vide, Shohei observait Yuriko. Finalement, et comme tout le monde l’avait souvent pensé, eux deux n’avait été nulle part. Et Shohei, avait fini par tout brisé en un fragment de seconde. Pourraient-ils, chacun vivre heureux ? Ou alors le malheur s’abattrait à jamais sur leur relation ? Il n’arriverait décidément jamais à trouver une réponse digne de sa question. Une réponse qui déterminerait à jamais leur situation. Yuriko… Le trésor ne savait plus quoi faire, ayant bien assez parler. Il était clair, elle n’avait certainement pas envie d’entendre sa voix, ou même qu’il al touche. Ses yeux emplis de tristesse et de haine, Shohei avait désiré de ne jamais les recroiser, mais pourtant, ils étaient encore pires que ceux d’auparavant. Dissimulant cette haine envers lui, cette erreur d’être encore tomber dans le panneau. Mai es ce réellement la faute du Takara Kimura ? Il n’en savait rien. Il ne savait vraiment rien.

Ses yeux rivé sur la silhouette de la demoiselle. Clignant des yeux, la Missy essayait tant bien que mal à retenir le flot de larme qui attendait de rouler le long de ses joues. Ses détachant précipitamment du mur, elle pivota et marchand rapidement en direction de salade bain, puis s’y enferma. Distance, souffrance, malheur, tout s’accumulait si rapidement.

La prunelle de ses yeux posés sur le flan de la porte de la salle de bain, des pleures se fit entendre. Ceci arracha un battement au cœur du Trésor. Lui qui détestait voir les personnes qu’il aimaient pleuré, en vérité, elles pleuraient chacune à leur tour à cause… de lui.


« Pourquoi est-ce qu’il faut toujours que ça fasse si mal ? »


Ses yeux se fermèrent. Elle avait raison, pourquoi ? De plus, à ce moment même, c’était bien elle qui souffrait plus que lui. Cette fois-ci, ce n’était pas elle la cause de son malheur, mais bien lui. Tout ceci était complètement stupide, ridicule, mais pourtant, Kimura Shohei était le plus idiot de tous les garçons amoureux de la terre.

Ses jambes daignèrent à bouger, le conduisant vers cette porte. Posant l’une de ses mains contre elle, il baissa la tête. Il ne savait quoi faire. Le moment n’était certainement pas le meilleur pour entrer, et pour parler ? Ceci devenait complètement ahurissant, Le Takara Kimura n’était décidément pas capable de prendre une décision seul. S’adossant sur la porte, il se laissa glisser contre elle. Leurs dos étaient à présent séparer que de se simple mur, ce bout de bois insignifiant, mais tellement dur à cet instant. Soupirant, il passa une main dans ses cheveux. L’amour était vraiment un sentiment que l’on ne comprendrait jamais réellement. Les gens s’aiment mais se blessent jours après jours. Es ce ceci, vivre heureux ? Le Takara Kimura n’en était vraiment pas convaincu. Se détruire est ce la meilleure solution pour vivre avec le sourire ? Pourtant, l’être humain n’est qu’un être blessant et égoïste. Ne pensant qu’à lui-même et détruisant autant la terre que les personnes qui l’entoure.

Le silence consumait le Takara, n’entendant que la respiration saccadée de la Missy se trouvant de l’autre cotés de la porte. Leur route avait elle été déjà tracer pour qu’il ne puisse pas s’unir suivant leur désir ? Le destin était pourtant une chose bien stupide et irréelle. Shohei Kimura ne croyant pas à ce chemin tracé, depuis sa rencontre avec Yuriko, il avait du mal à n’y croire encore.


« Peut être car nous nous apercevons que notre amour n’est pas accepter… »


Le Trésor posa son bras sur son genou, baissant la tête dans le trou que formait son bras. Dieu, il en était clair, s’il existait, il n’acceptait pas que ces deux jeunes personnes partage leur amour, forçant à chacun d’eux de déraper. Sans le vouloir. Sans s’en apercevoir. La vie est cruelle, mais elle est ainsi.

Ses mains tremblaient, ainsi que son corps tout entier. Il n’avait jamais voulu ceci, et Yutaro… Il n’était possible que d’une possibilité pour cet acte si absurde de sa part. Une nuit passer avec le Prince, tout était évident… Pourtant, tout ceci n’était pas véridique, il pouvait, et l’espérait réellement, se tomper. Cette image qui lui trottait dans la tête, elle semblait pourtant si réelle…


« Yuriko je… Je crois qu’en vérité c’est toi qui avait raison… nous… »


Ces mots ne sortaient pas, le poignardant à l’intérieur de lui comme un couteau venant d’être aiguisé la seconde d’avant. Auraient-ils le même effet sur Yuriko ? La blesseraient-ils autant qu’ils ne torturaient Shohei à cet instant ? Pourtant il le devait, car ces mots la reflétaient bien trop la réalité dans laquelle il baignait tout les deux. Un mensonge.


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Yuriko Chizumu
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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeDim 4 Avr - 21:59

Malgré le flot qui l’assaillait et la douleur que sa retenue lui provoquait au sein de la gorge, Yuriko entendit les pas du jeune homme avancer vers elle. Serrant ses bras plus fermement autour de ses jambes, sa respiration s’arrêta. Osera-t-il seulement ouvrir la porte et constater l’état dans lequel il la mit ? Oserait-il, comme un bourreau, constater ce qu’il a fait en elle ? Mais non, Shohei s’arrêta juste devant la porte. La jeune fille respira à nouveau. Mais cette longue inspiration acheva de déverser le flot trop longtemps contenu en son sein.

Comment avait-elle pu en arriver à un tel point ? Elle qui toujours se vantait de ne jamais être tombé dans les filets d’Aphrodite, voilà que la cruelle déesse se venger de cet affront. Passant une main dans sa mèche ébouriffée, Yuriko laissa finalement ses larmes perler. Qu’importe qu’il l’entende maintenant. Elle n’avait plus rien à faire de cette fierté qui l’avait tenue trop longtemps éloignée de Shohei …

Elle secoua vigoureusement la tête, ce qui provoqua la naissance d’un maux de tête. Pourquoi continuait-elle à vouloir de ses bras, alors que ce dernier venait de commettre l’irréparable ? Lui qui défendait Yuriko de se donner à un autre homme, lui venait, sans aucune honte, de se jeter vers une autre personne qu’elle.

Quelle idiote.


Un mouvement. Shohei venait à son tour de se laisser glisser le long de la porte. S’accoudant à cette dernière, ils étaient maintenant dos à dos. Si proche … et si loin. A cet instant, tandis que le jeune homme murmurait quelque chose qu’elle n’entendit pas, elle tentait de contrôler une pulsion qui lui faisait peur. Avec horreur, elle constatait que ses jambes désiraient se lever, sa main empoigner la porte et ses bras … tenir fermement le corps du Trésor tout contre elle. Avec violence, Yuriko luttait sans comprendre ce désir insensé. Ne devait-elle pas le haïr, le mépriser ? Au lieu de ça, combattait un curieux sentiment … d’attachement.

« Yuriko je… Je crois qu’en vérité c’est toi qui avais raison… nous… »


Son corps se crispa en même temps que son cœur. Elle espérait que Shohei se taise. Mais non …

« Nous ne somme peut être pas fait pour être ensemble »


Son corps frissonna à la phrase assassine de celui qui se tenait derrière la porte. Ce sentiment étrange avec lequel elle luttait quelques secondes auparavant, laissa place à la douleur naissante, poignante, cinglante. Shohei venait de la blesser bien plus encore que ce ridicule baiser du Prince. Bien plus encore que leur supposé nuit. Bien plus encore que tout ce qu’elle ne pu imaginer … qu’il pu imaginer.

Mais bien vite, Yuriko sentit en elle autre chose, un autre sentiment, qui lui était bien plus familier, mais à un degré nettement supérieur. Son visage se durcit, et elle sentit ses larmes doucement s’éteindre dans le fond de ses yeux clairs. Elle se retourna vivement et, serrant le poing, cogna à la porte, laissant résonner toute l’ampleur de sa colère. Néanmoins, elle ne se montra pas. Continuant de tambouriner, elle ajouta, furieuse :

« C’est maintenant que tu t’en rends compte ? Maintenant que tout est commencé ? Maintenant que tout est joué, enclenché ? Sa voix tremblait. Elle ne pouvait croire ce qu’il venait de lui dire. Tu te fiches de moi Shohei ???? C’est ça hein ? ça t’amuses de me voir comme ça ! Tu en ris bien hein ? »


Ses poings martelant la surface dure du bois lui firent mal. La Missy commençait à voir que ses mains rougissaient, là où elle cognait. Mais peu lui importait. Elle continua une fois encore et plaqua ses mains sur la porte.

« Si tu savais comme je te hais Shohei. Je te détestes, je te hais, je te méprises … Tu … »


L’héritière ne pu finir sa phrase. Ses propres mots lui firent mal. Ses larmes refirent surface. Comment Shohei pouvait-il dire de telles choses, à un tel moment ? N’était-il pas sensé tenter d’éclaircir les choses, même lui mentir, dans le seul but de la reconquérir ? Un mensonge même l’aurait satisfait, tant la douleur de la déclaration du jeune homme lui fit mal. Un mensonge même, elle aurait fait l’effort d’oublier. Mais non, Shohei n’était pas comme ça. Elle ne pouvait pas s’attendre à un tel comportement, qui au fond, l’attirait.

Accroupie sur le sol froid, la sensation glaciale du carrelage sur ses jambes lui rappela cette journée où elle avait attrapé froid. Cette première nuit …

« Même un mensonge … Alors que finalement, tu m’as fait tomber amoureuse de toi, maintenant tu me rejettes … Tu es cruel Shohei Kimura. Et moi je suis naïve. »


Réalisant à quel point la jeune fille s’était laissée emportée par la situation, elle ne parla plus. Mais à cette idée, elle réalisa aussi qu’elle n’était pas chez elle et donc, qu’elle ne pouvait pas rester enfermée ici, dans cette salle de bain. Il faudrait qu’elle sorte, et affronte de nouveau le regard de Shohei Kimura.

Yuriko se décala de la porte et tenta de se relever. Toujours la tête basse, elle essuya péniblement ses yeux et jeta un coup d’œil à son reflet dans le miroir. Pitoyable. Son crayon avait coulé. Elle s’approcha du lavabo et entreprit de nettoyer son visage, tentant vainement de retrouver un semblant de dignité. Aspergeant son visage, encore et encore, ses yeux finirent par ne plus rougir. Son regard se calma et ses traits n’exprimaient que de la fatigue.

De retour devant la porte, elle posa sa main sur la poignet. Dans un soupir las, elle l’ouvrit.

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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeLun 5 Avr - 14:04

Ces mots la, il le savait bien, qu’ils blesseraient Yuriko. Tellement qu’elle le Haïrait pour toujours. Mais il était temps de voir la réalité en face, eux deux, ceci restait quelque chose d’impossible. Ils pouvaient entreprendre n’importe quel moyen, n’importe quel chemin, la réponse resterait tel quelle. L’image resterait identique, rasé d’une énorme croix. Le Trésor aurait voulu tout arrêter et bravé les interdits pour la garder, mais à la fin, arriveraient-ils à tenir, ensemble ?

Toujours adosser à cette maudite porte, Shohei ne savait que faire. Espéré, cela n’en valait plus la peine. Si Yutaro avait certainement du récupéré le cœur de Hina, ici, c’était une toute autre chose. L’impossible est toujours réalisable ? Ce dicton est pourtant si faux et blessant. Leur relation dépassait l’irréalisable, l’impossible.

Un poing se cogna contre la porte, se qui la fit trembler. Mais Shohei ne bougea, laissant la colère s’évaporé de chez la Missy. Tout était évident, elle le maudissait de l’intérieur, le Haïssait du plus profond de son être.


« C’est maintenant que tu t’en rends compte ? Maintenant que tout est commencé ? Maintenant que tout est joué, enclenché ? Tu te fiches de moi Shohei ???? C’est ça hein ? Ça t’amuse de me voir comme ça ! Tu en ris bien hein ? »


Le poing du Trésor se resserra. En quoi ceci pouvait l’amuser ? En quoi pouvait-il en rigoler alors qu’il s’en voulait à en mourir ? Ne comprenait-elle donc pas qu’il tennait à elle plus que sa propre vie ? Que vivre sans elle était signe de la fin de sa vie ? Si il disait cela, s’était simplement dans le but qu’elle, ne souffre plus inutilement. Il l’aimait au risque de sacrifier son amour pour son bonheur. Mais Yuriko Chizumu n’avait pas l’air de le voir, le remarquer…

Les poings la Missy continuèrent de fracasser la surface boiser de la porte. Plus elle tapait, et plus le cœur et les poings du Takara se serraient, se brisaient. Tous ces moments passer ensemble, que signifiaient-ils ? Avait-il le droit de les appeler des moments heureux et attendrissant ?


« Si tu savais comme je te hais Shohei. Je te détestes, je te hais, je te méprises … Tu … »


Un sourire faux apparu sur les lèvres du Trésor. Ce sourire apparu que dans le sens que tout ce qu’il avait prédit était juste. La colère, la méprise, tout ce qu’il avait pu imaginé avait été réel. Transformant tout ces moments magique, en cauchemar. Shohei avait mal, si mal qu’il n’osait pas imaginer le trou béant dans la poitrine de celle qu’il aimait. Sa faute, rien que sa faute. Il était le roi des abrutis, le roi des personnes en qui ont ne pouvait accordé une entière confiance. Il ne voyait rien, il ne faisait rien volontairement, mais pourtant il brisait tout.

Les pleure de la Missy refirent surface. Le Takara Kimura avait désiré ne pas mentir, resté dans le réelle. Un mensonge aurait-il suffit pour tout sauver ?


« Même un mensonge … Alors que finalement, tu m’as fait tomber amoureuse de toi, maintenant tu me rejettes … Tu es cruel Shohei Kimura. Et moi je suis naïve. »



Le silence reprit place dans l’appartement. Alors même un mensonge aurait suffit ? Pourtant mentir… Shohei savait pertinemment que le mensonge ne menait à rien, où alors que dans le gouffre. Que voulait Yuriko, le mensonge ou alors la vérité ? S’il avait menti, elle lui reprocherait de n’avoir dit la vérité, mais là, maintenant qu’il avait réellement dit se qu’il pensait, elle lui reprochait de n’avoir en aucun dit le contraire. Incompréhensible, totalement incompréhensible.

Se levant, il s’adossa sur le mur sur le coté de la porte. Attendant qu’elle finisse par sortir. Il ne pleurait pas, et ne le ferait pas tout au long de cette conversation. Les larmes, c’était ce que la Missy détestait le plus au monde. Alors il voulait lui prouver qu’il était capable de se retenir, de lui montrer qu’il était fort, et qu’il pouvait la retenir avec un autre moyen que les larmes. Puis, un instant plus tard, la demoiselle vint à ouvrir la porte. Shohei ne prit la peine de bouger, toujours adosser au mur les bras croiser et la tête baisser sur ses pieds. Il attendait.

Yuriko ne dit mot, le regardant et ce précipitant devant lui afin de s’enfuir. Mais là, le Trésor Kimura ne fut pas du même avis. Seulement son bras bougea, attrapant le poignet de la Missy. Elle avait tort, tellement tort. Il ne la rejetait pas, il… le protégeait de la souffrance.


« Arrête de dire n’importe quoi. En aucun cas j’aurais la force de te rejeter et tu le sais. »


Yuriko tourna violement la tête en sa direction et encra son regard humidifié et emplis de colère dans celui du Trésor. Elle se mit à crier, lui disant qu’elle ne le croyait pas, qu’elle ne le croirait plus. Se débattant autant qu’elle ne le pouvait. Mais tout ceci blessa Shohei.

Il l’attrapa alors par les épaules et la secoua afin de la faire revenir sur terre.


« Tu crois sincèrement que je te rejetterais ?! Tu crois sincèrement que tout ce que j’ai dit était qu’un pur envoûtement ?! Afin de me venter d’avoir attiré la Missy Chizumu dans mes filets ? Arrête !! Si je ne t’aimais pas, je ne serais pas entrain de vouloir de te protéger du malheur ! Tu sais très bien que je t’aime, que je donnerais ma propre vie pour toi ! Ma vie entière !! »


Il était temps que la Missy soit enfin raisonné, comme venait de l’être le Takara. Il l’aimait, il l’aimait comme un fou. Et malgré tout, même s’il fallait qu’il se sépare, il ne la laisserait jamais partir.


« Je veux te protéger… Mais en attendant c’est moi qui te fait souffrir, si j’ai dit cela ce n’était que dans le but de te protéger de moi-même. Yuriko, que tu le croie ou pas, Je t’aime et ceci jamais tu ne pourras me le faire changer. Sinon, pourquoi aurais-je dit tout ces choses, et fait, avec tout mon cœur, le plus profond de mon être, toutes ses choses avec toi ? »


Ses yeux s’encrèrent dans ceux de la Missy afin de la convaincre du regard, lui montrer que ces paroles étaient sincères. Car une chose ne tromperait jamais les mots du Takara Kimura, il ne savait pas mentir et tout ce qu’il disait de sincère, ce voyait comme le nez au milieu de la figure.
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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeMar 6 Avr - 22:10

Il était là. Adossé au mur, Shohei ne bougea pas quand elle passa devant lui. Ils n’échangèrent qu’un bref regard. Mais la seconde d’après, quand sa tête fixa de nouveau la porte d’entrée, Yuriko sentit qu’il lui attrapait le poignet. D’abord réticente à lui faire face, elle soupira, montrant sa lassitude. Qu’avait-il ? Il lui disait qu’il n’était pas fait pour être ensemble, et quand elle se retirait, il la retenait.

« Arrête de dire n’importe quoi. En aucun cas j’aurais la force de te rejeter et tu le sais. »


Agacée, Yuriko tourna violemment son visage vers lui. Fixant son regard empli d’une triste colère, elle ne lâchait pas le regard inexpressif de Shohei. Sans qu’elle n’eut le temps de se contrôler, elle lui hurla de se taire, qu’elle ne croyait pas … qu’elle ne le voulait plus. A quoi bon tout ça ? Pourquoi tentait-il de s’expliquer, alors que tout semblait fini ? Elle n’avait pas envie d’écouter, car ça lui forcerait à le regarder, l’entendre et …

« Tu crois sincèrement que je te rejetterais ?! Tu crois sincèrement que tout ce que j’ai dit était qu’un pur envoûtement ?! Afin de me venter d’avoir attiré la Missy Chizumu dans mes filets ? Arrête !! Si je ne t’aimais pas, je ne serais pas entrain de vouloir de te protéger du malheur ! Tu sais très bien que je t’aime, que je donnerais ma propre vie pour toi ! Ma vie entière !! »


Tout en parlant, Shohei la secouait par les épaules. Ce qui déplu à la jeune fille qui tentait de se débattre comme elle pouvait. Elle pouvait le regarder de travers, laisser transparaitre son mépris. Bref, il n’en démordait pas. Tout ce qu’elle voulait, c’était partir, s’enfuir, tout ce qu’on peut penser.

« Je veux te protéger… Mais en attendant c’est moi qui te fait souffrir, si j’ai dit cela ce n’était que dans le but de te protéger de moi-même. Yuriko, que tu le croie ou pas, Je t’aime et ceci jamais tu ne pourras me le faire changer. Sinon, pourquoi aurais-je dit tout ces choses, et fait, avec tout mon cœur, le plus profond de mon être, toutes ses choses avec toi ? »


Là-dessus, Shohei planta son regard dans celui de Yuriko. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il faisait toutes ces choses. Non, vraiment pas. La protéger ? … De lui en plus ? Il aurait dû le faire avant, quand elle lui répétait qu’il n’y aurait jamais aucune chance pour qu’il y ait un « nous » entre eux. Mais non, en égoïste, il s’était acharné, avait persisté, jusqu’à enfin l’avoir. Et maintenant …

Yuriko secoua la tête. C’était bien trop facile. Faire n’importe quoi et puis tourner les choses de telle sorte que ça devient un « je veux te protéger de moi ». Non, c’était trop facile, trop lâche. Elle se détacha vigoureusement de l’emprise du jeune homme. Qu’espérait-il en disait toutes ces choses ? Qu’elle s’en aille ou qu’elle reste ?

« Oui c’est toi qui me fais souffrir. Et tu ne crois pas que c’est un peu trop tard pour me protéger de toi ? »


Tout ceci l’agaçait. Elle n’avait qu’une envie, que ça finisse. Mais elle savait, que cette fois-ci, ce serait pour de vrai. Elle ne reviendrait pas. Non pas parce qu’elle n’en aura plus l’envie. Mais parce qu’elle sera retenue par son orgueil, sa fierté blessée.

« Et après, tu oses me dire que je ne comprends rien, hein ? Que je suis ignorante ! Mais remets la faute sur moi Shohei. Pardon de ne pas te comprendre, de ne pas voir que tu tiens à moi et que tu veuilles … me protéger. Tu vas me dire quoi bientôt ? Que ce qu’il s’est passé avec Okamoto, ce n’était pas de ta faute ? »

Mais depuis tout à l’heure, une chose lui manquait. Une chose qui n’avait pas été dite et qu’elle aurait aimé entendre. Mais qui ne venait pas … Elle n’entendait que « je veux te protéger », « je tiens à toi » … « Je t’aime ». Que des mots inutiles.

« Shohei … Comment veux-tu que je te fasse confiance si tu fais de telles choses au moment où je m’ouvres à toi ? Son ton devint faible, sa voix un murmure. La peine revint dans ses yeux. Je pensais avoir trouvé cette personne … cette personne avec qui je pouvais m’ouvrir sincèrement. »


Sa tête devint lourde. Elle avait envie de la laisser aller sur l’épaule du jeune homme. Mais quelque chose la retint. Alors, elle se contenta de poser sa main sur son front. Elle n’aurait pas dû se lever ce matin. Désir stupide de voir l’être aimé.


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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeLun 12 Avr - 15:26

La jeune fille se détacha de l’emprise que le Trésor avait sur elle. Persistant, Shohei ne détourna pas le regard, cherchant une moindre parcelle de positif. Mais en vain. Tout deux était bien trop ressemblant, fonçant dans leur idée et n’écoutant que très rarement les autres. Ne voulant, que ce qu’il désir du plus profond d’eux même. Yuriko ? C’est ce que désirait Shohei le plus au monde. La voir partir, il ne le voulait. Mais si c’était pour son bonheur…

Un soupire s’échappa des lèvres du Takara. Il n’est bon qu’a attiré les ennuis et de plus, il n’arrivait que très rarement à les résoudre. Portait-il le malheur sur ses épaules ? Un sourire faux s’afficha sur ses lèvres. Il ne portait rien du tout, il ne s’agissait que de son pure égoïsme et des ses actes purement atroce. Yuriko… il l’avait souffrir depuis le début. Rencontre, Attachement, séparation. Les histoires d’amour sont elle véritablement faite que de ses trois actes ? Pourront nous un jour éviter le dernier acte ? The unloved, the destroyer, the prisoner of love.


« Oui c’est toi qui me fais souffrir. Et tu ne crois pas que c’est un peu trop tard pour me protéger de toi ? »


Il était vrai, il était trop tard. Mais mieux vaut tard que jamais non ? Se finir, tout ceci… Une chose était sur dans la tête de Shohei, c’était que ni lui, et surtout ni elle ne reviendrait. Ils tireraient chacun un énorme trait sur leur histoire partager, sans jamais revenir en arrière. Fierté, c’est qui retiendra les deux personnes.


« Et après, tu oses me dire que je ne comprends rien, hein ? Que je suis ignorante ! Mais remets la faute sur moi Shohei. Pardon de ne pas te comprendre, de ne pas voir que tu tiens à moi et que tu veuilles … me protéger. Tu vas me dire quoi bientôt ? Que ce qu’il s’est passé avec Okamoto, ce n’était pas de ta faute ? »


Les yeux du Takara se froncèrent et ses poings se resserrèrent. Oui, ce n’était pas de sa faute, oui il ne se souvenait pas, allait-il s’accuser d’un acte qu’il n’avait que partiellement commis ? Dont il n’avait aucun souvenir ? Où était la logique ? Le Trésor s’efforça à garder son sang froid, à ne pas laisser sa colère et sa tristesse l’envahir. Mais dans sa tête il ne voyait que cette image dans laquelle, Yuriko Chizumu lui tournait le dos, s’en allant loin de lui. Il ne le voulait pas, en aucun cas il ne le désirait. Mais pourquoi, pourquoi restait-il la sans rien faire pour la retenir ?


« Shohei … Comment veux-tu que je te fasse confiance si tu fais de telles choses au moment où je m’ouvres à toi ? Son ton devint faible, sa voix un murmure. La peine revint dans ses yeux. Je pensais avoir trouvé cette personne … cette personne avec qui je pouvais m’ouvrir sincèrement. »


Posant sa main sur sont front elle recula, loin du garçon. Celui-ci ferma les yeux, essayant d’imaginé une quelconque idée afin que tout ceci se termine, positivement. Mais quoi ? Ne pas pleuré, ne pas crié, ne pas frapper, quoi ?

Les paroles de la Missy lui firent mal, le transperça violement. « Je pensais avoir trouvé cette personne … cette personne avec qui je pouvais m’ouvrir sincèrement. » Pourquoi ? Elle savait qu’elle le pouvait. Et il lui avait montré, mais tout ceci avait fini part tout anéantir ? Non, il ne pouvait le croire, ni le voulait le croire. Shohei et Yuriko resteraient ensemble, et c’est se qu’il avait complètement décidé.

Shohei toujours dans ses réflexions, ne vit pas Yuriko lui tourner le dos et partir en direction de la porte. Réfléchissant à une astuce, un moyen. Puis, lorsqu’il releva la tête… personne. Yuriko était… partie. Son cœur se mit à battre à toute allure. Non, non, elle ne pouvait pas partir et lui, il ne devait pas la laisser s’éloigner.

Imcapable !

Son poing retentit sur le mur, dans un fracas bruyant et violent. Laissant une marque sur le mur, il attrapa sa veste, ne prenant pas la peine d’enfiler un tee-shirt, mit ses chaussure, et partie en courant. Traversant les couloirs, il se demandait si il pourrait la récupéré. La garder près de lui, contre lui. Shohei n’avait que son visage dans sa tête, le bonheur qu’il voulait lui faire part,… son avenir à Eux. Jusqu'à ce jour, jamais le Trésor n’avait jamais autant courru après quelqu’un, après une fille. Mais après tout, celle-ci, pour lui, elle en valait tellement la peine. Il courrirait après elle, tous les jours, toutes les nuits, toutes les heures, à chaque se seconde, sans jamais s’arrêter. Dans le seul but, le seul espoir, de la récupéré, la garder.

Je t’aime Yuriko, des mots maintenant devenue inutile, les gestes étaient devenue tellement plus important, tellement plus… Peut importe ce qu’il pouvait exercé sur la Missy, à cet instant, il ne lui restait plus que cela.

Arrivant au dessus du hall d’entré, il vit la Missy descendre les escaliers, afin d’atteindre la sortie. S’accrochant alors à la barrière, il prit tout son courage pour enfin passer à l’acte… 4 ?


« YURIKO !! »


La Missy s’apprêtait à empoigner la poignée lorsqu’elle stoppa son geste. Laissait-elle le Trésor s’exprimer… une dernière fois ?


« Ne part pas ! C’est ma faute ! C’est ma faute, si tout ceci arrive, mais tu sais quoi ?! Jamais je te laisserais partir ! Je sais je me contredit, et alors ? Après tout je m’exprime ! J’essais sans cesse de trouver des solutions ! Je suis indécis, mais je crois que je peux le faire, je crois en moi et au fait que je pourrais te garder. Assez des je t’aime, des je te veux que pour moi. Yuriko ! Je te promets de te donner le pure bonheur que personne n’auras ! Si on est si loin l’un de l’autre, c’est de ma faute !! »


Yuriko ne se retourna pas, et préféra appuyer sur la poignée, c’est alors que le Trésor réagit, dévalant les escaliers à toute vitesse, et rattrapant la demoiselle, bien avant qu’elle n’est franchis le palier le la porte… Il l’avait déjà entre ses bras, la serrant contre lui.


« Je ne te laisserais pas partir… car tu es se que j’ai de plus chère Yuriko. Je ne suis peut être pas l’homme idéal, non à vrai dire je ne le suis pas du tout. Mais rien qu’avec une dernière chance, je peux le devenir. »


Le Trésor ne savait plus se qu’il disait, chaque mots qu’il prononçait, ne sortait que de son cœur battant la chamade. Battant dans le but qu’elle reste près de lui. Il prit la Missy part les épaule, la retourna en sa direction puis encra son regard dans le sien.


« Car la demoiselle Chizumu Yuriko est la personne la plus importante pour moi et qu’elle vaux beaucoup plus qu’une simple aventure. »
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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeLun 12 Avr - 18:30

Yuriko tourna les talons. Cela ne servait plus à rien de continuer cette conversation. Elle n’en avait plus la force, ni l’envie. Elle savait aussi, que si elle restait plus longtemps, ce n’était pas dans le but de se disputer avec Shohei … Mais dans ce désir insensé de lui laisser une chance. Mais finalement, à quoi bon ?

Une fois dans le couloir, la jeune fille décida d’emprunter les escaliers. Elle irait plus vite. Raisonnement inutile, pas précipités inefficaces … ou pas. Yuriko se retenait de tendre l’oreille dans l’espoir d’entendre des pas précipités la suivre à la hâte. Mais rien.

Avec un soupir las, elle atteignit le hall clinquant. L’habitude du luxe ne lui donna pas l’envie d’admirer les lieux. Certes, l’immeuble était magnifique, mais elle avait connu mieux. Plus grand, plus luxueux. Ses talons résonnèrent sur le marbre blanc. Elle passa devant une glace, mais contrairement à son habitude, elle n’osa porter le regard à l’image qu’elle reflétait.

Sa main attrapa la poignée et c’est à ce moment que son cœur se mit à battre avec force. Des pas … précipités. Yuriko empoigna plus fermement l’objet qui reflétait la lumière de l’extérieur. Mais il était trop tard, ou trop juste.

« YURIKO »


Un instant, elle renforça la poigne de sa main. La seconde d’après, elle la relâcha. Partir et ne pas se retourner. Rester et l’écouter. Pendant qu’elle oscillait entre raison et cœur, Shohei poursuivi.

« Ne pars pas ! C’est ma faute ! C’est ma faute, si tout ceci arrive, mais tu sais quoi ?! Jamais je te laisserais partir ! Je sais je me contredis, et alors ? Après tout je m’exprime ! J’essais sans cesse de trouver des solutions ! Je suis indécis, mais je crois que je peux le faire, je crois en moi et au fait que je pourrais te garder. Assez des je t’aime, des je te veux que pour moi. Yuriko ! Je te promets de te donner le pur bonheur que personne n’aura ! Si on est si loin l’un de l’autre, c’est de ma faute !! »


Encore des paroles. Yuriko en avait assez des promesses, des belles paroles. Shohei ne changera pas. Shohei ne la rendra pas heureuse, pas plus qu’elle ne le rendrait heureux lui. Elle n’aurait pas dû rester. Mais elle voulait l’écouter une dernière fois, y croire une dernière fois. Oui c’était de sa faute. Oui c’était lui le responsable. Il était temps qu’il s’en rende compte. Mais après ? Si elle lui pardonnait, qui dit qu’une pareille chose ne se reproduira pas ? Que ce soit du côté du Trésor que du sien.

Agacée, Yuriko referma son emprise sur la poignée, et commença à ouvrir la porte. Son cœur se mit à battre encore plus fort. Des pas précipités. Elle savait qu’elle était trop lente, mais elle ne voulait pas s’avouer la raison. Shohei n’attendit pas plus et elle sentit bien vite l’emprise de ses bras sur elle. Instinctivement, son corps crispé se détendit à ce contact.

« Je ne te laisserais pas partir… car tu es ce que j’ai de plus cher, Yuriko. Je ne suis peut être pas l’homme idéal, non à vrai dire je ne le suis pas du tout. Mais rien qu’avec une dernière chance, je peux le devenir. »


Des paroles, toujours des paroles. Mais cette fois-ci, Yuriko voulait s’y laisser convaincre. Juste parce qu’il était plus proche que les secondes auparavant. Juste parce qu’il la tenait aussi fermement.

« Car la demoiselle Chizumu Yuriko est la personne la plus importante pour moi et qu’elle vaux beaucoup plus qu’une simple aventure. »


Ils étaient de nouveau face à face. Mais elle sentait toujours le contact chaud du jeune homme ; ses mains posées sur ses épaules. Yuriko ne pouvait s’empêcher de se noyer dans son regard, ce regard qui l’intriguait plus qu’un autre. Ce n’était pas la première fois qu’elle se disputait avec le Trésor. Ce ne sera sans doute pas la dernière. Mais jusqu’où serait-elle capable de supporter ces jeux de déchirements ?

Shohei ne bougeait pas, attendant sûrement que la Missy esquisse un geste, ou parle. Mais elle restait muette. A vrai dire, elle ne savait pas comment réagir, ce qu’elle devait faire, tant elle était partagée. D’un côté, sa tête lui disait de tourner à nouveau les talons, peut-être même de lui envoyer sa main dans la figure dans le même coup. De l’autre, son cœur lui disait de rester, de continuer à l’écouter et finalement de lui pardonner. Mais là-dessus, elle se sentit réagir violemment à l’intérieur d’elle. Pardonner. C’était trop facile. Lui-même reprochait à la Missy son comportement volage. Depuis le début, il désirait l’enfermer dans cette cage qu’il construisait pour elle, dont seul lui aurait la clé. Mais c’était lui qui avait fauté le premier …

Les mains de Shohei, toujours posées sur chacune des épaules de la jeune fille, commencèrent à répandre leur chaleur sur son corps glacé. Comme à chaque fois, elle ne pouvait résister à cette chaleur, car elle la voulait. Yuriko leva le bras et sa main rejoignit l’une de celle de Shohei. Doucement, elles tombèrent, ensemble. Ainsi, main dans la main, Yuriko trouvait qu’ils formaient un drôle de duo.

« Je te promets … Je peux le devenir …Je ne te laisserais pas … »


Les lèvres de Yuriko se refermèrent et ses doigts relâchaient petit à petit l’emmêlement avec ceux du jeune homme. Shohei n’en finissait pas de promettre. Et elle se faisait violence pour ne plus croire en ses promesses. Ce ne sont que des mots. Elle espérait qu’il s’en rende compte. Ses doigts se détachèrent complètement de ceux de Shohei. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire sans teinte.

« Tu es un enfant, Shohei. Je ne suis pas ton jouet. Aimer … Tu sais ce que c’est ? Elle retint un rire. Moi non. Je ne fais que constater … A travers Hina, la plupart du temps. Et j’envie tout en méprisant ce que je vois. C’est si … Contraignant d’aimer. La preuve, son regard se posa sur le visage du jeune homme, une légère lueur dans les yeux, tu ne peux pas faire ce que tu veux sans me contrarier. »


Cette voix, à la fois cassante et éteinte, Yuriko ne la reconnaissait pas comme étant la sienne. Elle ne tenait pas à tenir un tel discours, la preuve étant qu’elle ne se détachait pas complètement de Shohei, de cette proximité. Mais elle ressentait le besoin de s’exprimer, elle aussi.

Arrivé à ce point de la conversation, Yuriko savait que c’était à elle de décider de la suite des évènements. Cette fois-ci, c’était vraiment partir ou rester. C’était maintenant et sa décision serait irrémédiable.

Aucune possibilité de retour.

Un pas en avant et elle mettait sa fierté de côté. Elle acceptait l’erreur du jeune homme et prenait sur elle. Elle laisserait ce sentiment agréable et douloureux l’emporter.
Un pas en arrière et elle redevenait la cruelle Yuriko Chizumu, membre du Three Missys. Elle respecterait Sohei Kimura en tant que membre du Rokou Takara, mais le mépriserait du plus profond d’elle. Elle ne gagnerait rien mais ne perdrait plus jamais.

Yuriko soupira et son corps commença à bouger. Ses yeux se fermèrent, priant qu’elle ne prenne pas la mauvaise direction et qu’elle ne regrette pas son choix.

La seconde d’après, le bras de Shohei retomba le long de son corps. La seconde d’après, Yuriko laissa reposer sa tête … sur l’épaule du jeune homme. Ses bras resserrant l’étreinte, elle soupira d’aise.

« Je ne suis pas un jouet Shohei. Je sui froide, mais c’est toi qui as fait battre mon cœur. Alors ne le laisse pas se refermer dans les glaces qui l’emprisonnaient. »


Pourvu que je ne le regrette pas.
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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeJeu 15 Avr - 13:30

Chacun se noyant dans le regard de l’autre, il ne disait mots, ne bougeait. Que pouvait-elle penser ? Seconde chance ou abandon ? De plus, ceci n’était pas la première fois qu’il se disputait, et certainement pour la même raison. La première ? La rumeur sur Noriko et lui. Yuriko avait marchée dans une histoire fausse. Mais néanmoins, aujourd’hui, il ne pouvait nier la vérité. Car lui et Yutaro c’étaient bel et bien embrasser. Que pouvait-elle bien penser ?

Le Trésor ne faisait rien, attendant que la Missy réagisse, bouge, parle. Mais elle restait la, muette… Un mauvais pressentiment naissant dans la poitrine du jeune homme, sont cœur se mit à battre encore plus fort. Il savait bien qu’il lui demandait l’impossible. Lui pardonnait d’un acte que lui-même ne pourrait pas pardonner. Mais il était égoïste, il la voulait, et il n’en démordrait jamais. Si elle venait à lui tourner le dos, il ne savait comment il allait réagir. Mais une chose était sur, c’est qu’il frapperait la première personne qu’il croiserait. Voulant absolument faire évacuer sa douleur. Le Trésor était ainsi, violent mais doux avec les personnes qu’il aime. Jamais il n’avait voulu faire du mal à Yuriko, Sa Missy. Tout avait été involontaire. Mais il était comme cela.

La main de la jeune fille rejoignit l’un des mains qui était posé sur ses épaules. Doucement, elles tombèrent ensemble dans un mouvement léger, mais inerte, sans sentiments… Leur mains entrelacer, le regard de nouveau l’un dans l’autre. L’espérance revenait, mais faisait-il fausse route ?


« Je te promets … Je peux le devenir …Je ne te laisserais pas … »


Yuriko se tut. Les paroles, encore les paroles. Shohei n’était bon qu’a parlé et il le reconnaissait pleinement. Cependant les belles paroles, ne font pas toujours tout, parfois, sont même très bonne à tout casser et à plonger encore plus la situation dans le mal. Mais Shohei ne savait faire que cela. Les gestes ne venait que après, lorsque la situation s’arrangeait peu à peu. Incapable, lâche.

Les doigts de la demoiselle se relâchèrent petit à petit de ceux de du Trésor. Les yeux de Shohei s’emplir de tristesse, pourquoi falait-il toujours qu’il fasse tout de travers ? Pourquoi fallait-il toujours qu’il prenne le risque de perdre Yuriko alors qu’il ne le désirait en aucun même pour l’or du monde ? Ces doigts se détachèrent complètement de ceux de Shohei, avant que ses lèvres ne s’étirent dans un sourire sans couleur, sans sentiments.


« Tu es un enfant, Shohei. Je ne suis pas ton jouet. Aimer … Tu sais ce que c’est ? Moi non. Je ne fais que constater … A travers Hina, la plupart du temps. Et j’envie tout en méprisant ce que je vois. C’est si … Contraignant d’aimer. La preuve
, son regard se posa sur le visage du jeune homme, une légère lueur dans les yeux, tu ne peux pas faire ce que tu veux sans me contrarier. »


Non Shohei ne savait pas réellement se que Aimer voulait dire, se que cela pouvait être. Mais à travers Yuriko il pouvait le voir le ressentir. Oui car elle seule arrivait à faire battre son cœur. Toutes autres, étaient égale à de pure amusement, des passe temps dont le trésor de se lassait jamais. Mais avec elle, cela devenait différent. Ce n’était plus un jeu, ce n’était plus un passe temps, c’était de l’envie et de… l’amour.

Jamais la Missy n’avait employé se ton de voix pour s’adresser au Takara Kimura. Cassant, Froid, Distant. Ceci lui fit mal, mais restait là, à l’écouter, pensant qu’elle aussi avait besoin de s’exprimer. C’était la meilleure chose à faire, l’écouter. Cependant, cette distant minime était toujours là. Ils étaient toujours si proche l’un de l’autre. Si elle désirait vraiment s’enfuir, resterait-elle là ? Sans bouger ? Cependant, Shohei avait fait tout se qu’il pouvait, la dernière décision appartenait à la jeune fille. Et peu importe le chemin qu’elle pourrait choisir, il s’était jurer de ne pas l’en empêcher. Pourquoi ? Certainement pour son bonheur. Oui, car Shohei Kimura ne cherchait que le bonheur de Yuriko Chizumu.

Elle partait, tout ce terminait ici et chacun referait sa vie en se respectant mutuellement. Elle restait, et Shohei se donnerait à fond pour qu’elle vive heureuse à ses cotés pendant le temps qu’ils leur serraient accordé.

La jeune fille soupira et son corps commença à bouger, fermant les yeux. Ses geste semblait être une décision qui prenait l’éternité à être effectuer. Rester. Partir. Rester. Partir. Shohei ferma les yeux à sont tour, ne voulant voir le dos de la Missy si cela devait être cette décision.

Le bras du Takara retomba ainsi le long de son corps, avant que la tête de la Missy… repose… sur son épaule. Ses bras enserrant le corps du garçon, elle soupira de nouveau. Ouvrant doucement les yeux, Shohei ne réalisait pas encore. Mais instinctivement ses bras entourèrent la Missy et sa tête se posa sur le dessus de la sienne.


« Je ne suis pas un jouet Shohei. Je sui froide, mais c’est toi qui as fait battre mon cœur. Alors ne le laisse pas se refermer dans les glaces qui l’emprisonnaient. »



Shohei se mit à caresser les cheveux de la Missy. Se rendant enfin compte de se que le ciel lui offrait, ce que la demoiselle lui laissait. Une deuxième chance. Certainement la dernière certes, mais il en était heureux. Plus heureux que n’importe qui. Un sourire de joie prit place sur ses lèvres.

« Je ne le laisserais pas retourner dans le froid et se gelé à nouveau. C’est d’accord. »



Se détachant doucement de la Missy. Il plongea son regard dans le siens. Intense et joyeux. Oui, il l’aimait. Il l’aimait tellement que tout ce qu’elle faisait le rendait heureux malgré tout.


« Je ne te laisserais plus, Princesse. »

Fermant doucement les yeux, sa tête tomba légèrement. Puis, ses lèvres vint rejoindre celle de la Missy, pour sceller sa dernière promesse.

Je te suis éternellement dévoué à présent.

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Yuriko Chizumu
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Yuriko Chizumu


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MessageSujet: Re: A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei-   A soft morning ou là où les ennuis commencent -Shohei- I_icon_minitimeSam 24 Avr - 19:36

Les bras de Shohei vinrent enserrer le corps de Yuriko. Sa main vint caresser sa chevelure tandis que sa tête se posa sur le sommet de la sienne. Elle ne bougea pas, savourant ses retrouvailles et repoussant ce violent désir de le repousser. Elle savait qu’elle n’aurait jamais dû rester, lui donner une nouvelle chance. Mais que faire d’autre quand la partie la plus forte en elle l’appelait lui ?

Les caresses du jeune homme, lui faisait autant plaisir que mal. La terrible dualité qui se bataillait en elle ne cessait de lui faire ressentir tout à tour ces émotions. Partagée entre dégoût et passion Yuriko restait figée dans les bras de Shohei, comme si elle attendait qu’il prenne une décision pour elle. Mais qu’y pouvait-il ? Aussi maladroit qu’elle en sentiment, le Trésor ne pourrait lui apporter la réponse à ses questions. Par théorie, par observation, la Missy savait qu’il ne fallait pas accorder de seconde chance. Se retenir, pardonner est en fait la pire chose que l’on peut se faire. Mais elle se rendait compte avec force comme il pouvait être difficile de ne pas céder.

« Je ne le laisserais pas retourner dans le froid et se gelé à nouveau. C’est d’accord. »


Yuriko n’entendit qu’à moitié ce qu’il venait de dire. Elle ne percevait que par bribes, tant elle était plongée dans ses réflexions, ses réflexions qui l’effrayaient. Le sourire qu’afficha Shohei, lorsqu’il se détacha d’elle, la fit frissonner. Il lui paraissait qu’il était si facile pour lui de se faire pardonner d’elle. Ça avait l’air si aisé, si enfantin de la faire revenir dans ses bras. Avec quelle facilité il l’avait récupérée. Aucun mot n’avait eu besoin d’être dit. Elle était déjà à lui bien avant. Bien encore. Bien trop.

Le sourire de Shohei en était la preuve vivante. Les bras encerclant la jeune fille, l’emprise qu’il exerçait sur elle était le fruit de sa passivité. Yuriko se prit à se dégouter d’elle-même. Elle ressemblait à toutes ces filles si fragiles, si dépendante de leur amour, de l’autre … d’un homme.

« Je ne te laisserais plus, Princesse. »


Cette Princesse voyait avec horreur comme de simples mots, sa voix seule l’apaisait, lui faisait oublier tous ses doutes, ses craintes et sa méfiance. Elle observait avec dégout sa sourde soumission à cet homme qui la tenait toujours sous son emprise. Elle sentait avec force le terrain qu’il gagnait et ce qu’elle laissait derrière elle.

Cette Princesse savait qu’elle résistait de moins en moins à cet homme qui scellait désormais leurs lèvres. Elle se laissait faire et voyait même qu’elle attendait ce geste tendre qu’elle prolongea et qu’il rompit.

« Je te suis éternellement dévoué à présent. »


La main de Yuriko se crispa. Il se trompait. Il ne lui était pas dévoué. La dévotion dont il parlait concernait l’amour qu’il lui portait, et non sa personne même. Dans un geste égoïste, il l’avait retenu, il avait tout fait pour qu’elle ne parte pas … Et ça avait réussi. Ce geste égoïste, il n’y avait obéi que par l’amour qu’il portait et non dans l’intérêt de la jeune fille. Dans son intérêt, il l’aurait laissé partir.

Cette main qui s’était crispée se détendit et vint caresser la joue du jeune homme. Un sourire timide naquit sur ses lèvres. Tout en étudiant les traits du visage de Shohei, Yuriko constatait qu’elle ne pourrait pas se détacher de ce dernier, à moins de se faire violence. La seule solution pour elle, c’était d’y mettre un terme …

~ Maintenant. ~

Mais sa main restait sur la joue du bourreau. Son corps ne bougeait que pour se rapprocher de lui et son bras encercla bientôt sa taille.

Yuriko embrassa de nouveau le Trésor, qui, satisfait, répondait à ses gestes de la même manière. Mais un sursaut de conscience naquit en elle. S’il disait, s’il croyait lui être dévoué, autant en profiter. Elle ne pouvait se détacher de lui, mais elle pouvait lui rendre la pareille. Elle se détacha de lui et implanta ses yeux dans les siens. Il manifestait de la surprise, mais n’osait pas bouger.

Un autre sourire s’installa sur les lèvres de la Missy. Mais pas le même que tout à l’heure. Il était plus confiant, plus … Yuriko Chizumu.

« Tu as dit que tu m’étais dévoué. Tu as dit que tu ne voudrais plus me faire souffrir. Shohei, je ne sais pas si tu en es capable. »


Shohei manifesta son mécontentement, et Yuriko s’en amusa. Sans doute elle n’avait pas à réagir comme cela. Mais il l’avait fait souffrir … une fois de plus … une fois de trop. Yuriko était las de cette faiblesse qui faisait qu’elle restait encore là, debout devant lui, incapable de se retirer. Elle l’avait prévenue. Elle lui avait dit qu’elle ne lui apporterait rien de bon. Malheureusement, elle n’avait pas prévue qu’il ferait pareil avec elle.

Yuriko posa un doigt sur les lèvres du Trésor. Le silence s’était installé, et Shohei devenait de plus en plus curieux. Oui, il avait promis qu’il ne lui referait plus jamais souffrir. Il avait promis.

« Je ne peux pas te laisser plus longtemps ici. Je n’ai plus confiance en toi … Je n’ai pas non plus confiance en Okamoto. »


Il avait promis, alors elle n’avait pas de scrupule à avoir quand à sa requête, qui paraissait légitime.

« Je ne veux plus que tu habites ici. Je ne supporterais pas de te savoir en cohabitation avec lui. Tu peux bien me comprendre, ne ? »


Il avait promis … Il faut toujours faire attention quand on promet monts et merveilles.
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